ANASTASIA L. DAHL-KOSTAS ► Kaley Cuoco.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle RUNAWAY et j'ai dix-huit ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à top 50 rpg.  J'ai créé mon premier compte en septembre et me revoilà avec un second, j'adore ce forum et je compte bien rester encore un bon bout de temps!    alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Kaley Cuoco comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par sweet disaster. Je fais environ 150 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ merci d'avoir accepté mon DC!   
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

Ah que ma vie est compliquée, je vais tout de même vous la raconter, c'est indispensable. Pour commencer, je suis née dans la banlieue très chic d'Oslo, en Norvège. Je n'étais pas attendue par mes parents, ils avaient déjà une fille de dix ans mon aînée. Cependant, ils ont toujours subvenu à mes besoins - financiers uniquement. Je n'ai pas eu beaucoup d'amour venant d'eux, me contentant d'une nourrice différente à chaque fois qu'ils n'étaient pas là, c'est-à-dire la plupart du temps. Je me suis forgée ainsi, sans amour et sans affection. Je m'entendais parfaitement bien avec ma soeur, jusqu'à ce qu'elle parte étudier aux Etats-Unis, à Harvard. Elle était brillante, parfaite, magnifique à mes yeux. Je voulais à tout prix lui ressembler, coûte que coûte. A son départ, mes parents étaient encore moins présents, trop occupés à travailler ou à sortir, sans moi évidemment. J'étais très difficile à l'adolescence, exécrable si je puis dire. Personne ne devait me dicter quoi que ce soit, et certainement pas mes soit disant parents.

A l'âge de dix-huit ans, je terminai brillamment le lycée dans lequel j'avais été inscrite. Grâce à mes notes excellentes, j'étais capable d'entrer dans n'importe quelle école prestigieuse du monde entier. La seule qui m'intéressait, c'était Harvard, celle qu'avait intégré ma soeur. J'avais déjà rempli les papiers, m'étais renseigné sur absolument tout, mais mes parents vinrent briser mon rêve de petite fille. L'entreprise de mon père commençait à vaciller et j'étais le seul échappatoire pour lui. Il m'avait parlé d'un gros client potentiel, riche comme Crésus, qu'il devait absolument convaincre. Je n'ai pas compris tout de suite au début, mais finalement, ça coulait de source quand j'y repense. La nouvelle était arrivée si vite que je n'eus même pas le temps de réfléchir à tout ça : mes chers parents me forçaient à un mariage organisé avec un homme de cinquante ans. J'étais estomaquée, dégoûtée et encore plus haineuse envers ces gens se considérant comme ma famille. Comment pouvaient-ils me faire ça ? J'allais rentrer à l'université, démarrer une vie amusante et nouvelle. Tout s'effondra quand je pris l'avion pour la Grèce, ma vie était ruinée.

Sans aucune surprise, le riche investisseur grec, Aldos Kostas, accepta le marché. Nous ne tardâmes pas à nous marier et l'entreprise de mon père repartit du bon pied. Je n'étais qu'un objet dans toute cette histoire, et depuis mon déménagement en Grèce, je n'ai plus aucun contact avec mes parents. Me donner de l'argent leur était même inutile, mon mari étant si riche.. J'avais toujours vécu dans un immense luxe, ma vie de femme mariée ne faisait pas réellement de différence. Je fus obligée d'accepter tout ce que me demandait cet homme : coucher avec lui, sortir pour des galas un grand sourire aux lèvres, être la future mère de ses enfants. Ce n'était pas ma vie, je n'avais pas voulu de ça, jamais. Il me menaçait constamment dès que je refusai quoi que ce soit, il allait même jusqu'à me frapper. J'ai vécu un enfer pendant deux longues années, surtout quand je perdis le bébé. Je ne voulais pas de cet enfant conçu par deux personnes se détestant, mais je l'aimais malgré tout. Perdre un enfant à six mois de grossesse, ça laisse des traces à n'importe qui. C'est à cause de ce fumier que je l'ai perdu, à trop vouloir me frapper encore et encore. Je me rappellerai de ce jour toute ma vie.

Quelques mois après la perte de mon bébé, j'ai fait une lourde dépression qui m'a entraîné dans les sombres couloirs de la drogue. Bien entendu, je me cachais pour ne pas m'attirer les foudres de mon mari, il m'aurait tué s'il avait appris ça. Même si le plus souvent, on me cloîtrait dans notre villa, j'arrivai à sortir et à profiter un minimum de la vie. J'étais à Athènes après tout, il y avait tant de choses à faire.. Mais un jour, ce vendredi 25 août 1992, ma vie a complètement changée : en bien cette fois-ci.

Tout doucement, je m'étais approché de lui. Je m'accroupis vers son corps, inerte, sans pouls. Même si je le détestais plus que tout, je ne pus m'empêcher d'être attristée par sa mort si subite. J'avais essayé de trouver une explication dans les secondes où je l'avais trouvé, fouillant ses poches, regardant l'environnement qui nous entourait ; jusqu'à que je trouve enfin la cause de sa mort. Il avait découvert une de mes aiguilles d'héroïne, et bien entendu, elle était vide. Je n'avais pu m'empêcher d'émettre un petit cri choqué, je ne comprenais pas pourquoi il en avait pris. Peut-être que lui aussi se droguait à longueur de temps ? Qu'il était trop vieux et qu'il n'avait pas supporté cette dose ? D'un coup, une chose horrible germa dans mon esprit et la peur prit part de mon corps. Nos foutus gardes du corps allaient arriver, me trouver à côté du corps de mon mari, mort. J'allais être accusée à coup sûr et je n'avais pas envie de passer ma vie derrière les barreaux d'une prison. J'ai rapidement pris les jambes à mon cou, sans réfléchir, emportant ce dont j'avais besoin. Dans l'heure, je décollai pour Cambridge.

Ça fait trois ans. Trois ans que j'ai hérité de la fortune de mon défunt mari, qui n'avait aucun enfant à qui donner tout son argent. Je suis riche comme Crésus, mais également beaucoup trop recherchée par les agents secrets de celui-ci. Comme je l'avais prédit, on m'avait cru coupable de sa mort et ayant fui, je suis le suspect numéro un. On ne m'a jamais retrouvé, pourtant, ça fait plus de trois années que je me cache. J'utilise mon nom de jeune fille à nouveau, j'ai engagé des dizaines de gardes du corps pour me protéger et me prévenir des éventuelles personnes me voulant du mal. C'est pas facile à vivre tous les jours, mais grâce à la délivrance de mon mariage raté, j'ai réussi à faire une croix sur la drogue. J'ai fait deux cures avant d'y parvenir, mais je suis guérie. Du moins, j'espère l'être.  En tout cas, j'ai enfin atteint mon objectif : entrer à Harvard. J'ai un retard de trois ans par rapport aux autres étudiants de troisième année, je suis souvent la plus vieille, mais ça m'est égal. Je peux enfin vivre une vie étudiante - presque - normale.