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 | ∞ broken man, angry soul |  |
Nicholas & Olympe.
Premier entraînement de l'année 2014 pour les Tigers d'Harvard. Comme parfois, l'entraînement était en même temps que celui des cheerleaders. Nicholas était de bonne humeur. Chez lui, il se sentait comme un lion cage, surtout avec les journées difficile qu'il avait eu. Reprendre l'entraînement lui permettra de se changer les idées. Sauf qu'il y avait un hic... Son bras droit était cassé.
Espérant que le coach ne savait rien, Nick se dit qu'il ménagerait son bras et puis de toute façon, au basketball, on a surtout besoin de ses jambes... bon ok, et des bras aussi. Il était conscient de sa mauvaise idée, mais être sur un banc, sur la touche, c'était trop pour lui. Alors il arriva en sportswear de l'équipe, portant en-dessous short et maillot, il enlevait donc le sportswear. Comme premier exercice, les joueurs tournaient en rond dans le gym et mine de rien, Nick se joint à eux. Son bras l'élançait, mais il en ignorait la douleur. Soudain, son nom retentit avec un accent anglophone:
« Laflamme, viens ici ».
Nick se détache du peloton et va voir le coach, qui l'entraînait un peu à l'écart, mais peu plus près des cheerleaders.
« Qu'est-ce que tu fais là? »
-Bah je m'entraîne coach.
« Et ton bras? »
-Quoi mon bras?
« Ne me prends pour un idiot. Un des assistants t'as vu, le capitaine Parker t'as vu aussi au bal, t'avais un bras dans le plâtre et tu boitais »
-Je...
« Écoutes moi bien, tu vas aller à l'infirmerie et si le soigneur dit que t'es ok, alors d'accord, tu embarques, mais sinon, t'es sur le banc, et t'observes, c'est tout ».
-Observer? Vous voulez quoi? Que j'applaudisse à chaque panier réussit en prime? Si vous préférez, je peux aller rejoindre les cheerleaders?
«Tu leur servirais à rien avec ton bras! Soignes-toi et reviens-nous quand tu seras capable de te servir de tes deux bras. D'ici là, je te veux pas sur le terrain. C'est trop...»
Le ton avait monté entre les deux hommes et à la fin, le Mather serrait des dents et se contenta de tourner les talons, le dos à son entraîneur et de marcher à vive allure sans même laisser le coach terminé. Il jeta un regard froid à Kol, son capitaine, qui voulut l'approcher pour lui parler, mais Nick le poussa. Le message était clair, fallait le laisser tranquille. Il récupéra son sportswear et ouvrit la porte des vestiaires à grande volée, avant de s'y engouffrer. L'entraînement était fini pour lui on dirait bien et regarder? Non merci!
Nick alla rejoindre son casier, mais plutôt que de l'ouvrir, il y donna un coup de poing! D'ailleurs, il restait avec son bras valide contre celui-ci, son front contre le casier, il se maudissait lui-même. Il n'avait jamais fait un bon blessé, ça le mettait en rage, il devenait insupportable, même pour lui. De ne pas pouvoir faire l'entraînement le mettait encore plus en rogne. Son sportswear au sol, une personne qui entrerait dans les vestiaires à cet instant trouverait sans doute Nick en piteux état. Mettez vous à sa place un peu. Déjà, les fêtes, pour un orphelin, c'est pas jojo. Il se casse le bras le 25, s'arrange seul avec ce problème, s'occupe de lui, vit avec une certaine douleur, inconfort à tout le moins, se débrouille seul et là... pas d'entraînement, pour quelqu'un qui y tient mordicus, c'est un coup.
Espérant que le coach ne savait rien, Nick se dit qu'il ménagerait son bras et puis de toute façon, au basketball, on a surtout besoin de ses jambes... bon ok, et des bras aussi. Il était conscient de sa mauvaise idée, mais être sur un banc, sur la touche, c'était trop pour lui. Alors il arriva en sportswear de l'équipe, portant en-dessous short et maillot, il enlevait donc le sportswear. Comme premier exercice, les joueurs tournaient en rond dans le gym et mine de rien, Nick se joint à eux. Son bras l'élançait, mais il en ignorait la douleur. Soudain, son nom retentit avec un accent anglophone:
« Laflamme, viens ici ».
Nick se détache du peloton et va voir le coach, qui l'entraînait un peu à l'écart, mais peu plus près des cheerleaders.
« Qu'est-ce que tu fais là? »
-Bah je m'entraîne coach.
« Et ton bras? »
-Quoi mon bras?
« Ne me prends pour un idiot. Un des assistants t'as vu, le capitaine Parker t'as vu aussi au bal, t'avais un bras dans le plâtre et tu boitais »
-Je...
« Écoutes moi bien, tu vas aller à l'infirmerie et si le soigneur dit que t'es ok, alors d'accord, tu embarques, mais sinon, t'es sur le banc, et t'observes, c'est tout ».
-Observer? Vous voulez quoi? Que j'applaudisse à chaque panier réussit en prime? Si vous préférez, je peux aller rejoindre les cheerleaders?
«Tu leur servirais à rien avec ton bras! Soignes-toi et reviens-nous quand tu seras capable de te servir de tes deux bras. D'ici là, je te veux pas sur le terrain. C'est trop...»
Le ton avait monté entre les deux hommes et à la fin, le Mather serrait des dents et se contenta de tourner les talons, le dos à son entraîneur et de marcher à vive allure sans même laisser le coach terminé. Il jeta un regard froid à Kol, son capitaine, qui voulut l'approcher pour lui parler, mais Nick le poussa. Le message était clair, fallait le laisser tranquille. Il récupéra son sportswear et ouvrit la porte des vestiaires à grande volée, avant de s'y engouffrer. L'entraînement était fini pour lui on dirait bien et regarder? Non merci!
Nick alla rejoindre son casier, mais plutôt que de l'ouvrir, il y donna un coup de poing! D'ailleurs, il restait avec son bras valide contre celui-ci, son front contre le casier, il se maudissait lui-même. Il n'avait jamais fait un bon blessé, ça le mettait en rage, il devenait insupportable, même pour lui. De ne pas pouvoir faire l'entraînement le mettait encore plus en rogne. Son sportswear au sol, une personne qui entrerait dans les vestiaires à cet instant trouverait sans doute Nick en piteux état. Mettez vous à sa place un peu. Déjà, les fêtes, pour un orphelin, c'est pas jojo. Il se casse le bras le 25, s'arrange seul avec ce problème, s'occupe de lui, vit avec une certaine douleur, inconfort à tout le moins, se débrouille seul et là... pas d'entraînement, pour quelqu'un qui y tient mordicus, c'est un coup.
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Nicholas & Olympe.
Les fêtes, c'est le meilleur moment pour manger sans s'en vouloir, mais chaque fois la rentrée c'est le moment où l'on regrette un peu de s'être laissée aller. J'avais passé un merveilleux Noël, avec Andy, mon cousin, Apple, leur fille, et toute la famille d'Apple, mais seulement quelques jours, après j'avais été voir mes grands-parents en Australie, et ça m'avait fait un bien fou. C'était l'été et il faisait terriblement chaud, j'avais bien profité des petits plats de leur cuisinière, du soleil, de la piscine, de me reposer, mais maintenant j'avais bien l'intention de reprendre sérieusement l'entrainement des cheerleaders, ça allait être une saison assez intense, nous avions plusieurs rencontre de prévues, des compétitions, tant de chose intéressante, qui allait me redonner la motivation nécessaire.
Voilà donc pourquoi j'acceptais de me cailler les fesses sur le terrain des cheers juste pour la rentrée, ce n'était pas vraiment pas grande vocation, mais plus parce que c'était une de mes bonnes résolutions. Puis voir les filles me faisait toujours très plaisir.. J'étais en train de m'entrainer quand j'entendis le ton monter, non pas sur le terrain des footballeurs, mais sur celui des joueurs de basket. mon oeil vu logiquement attiré, et tout ce que je vis, c'était un Nick, de dos, rentrer dans les vestiaires, en faisant de grandes foulées. Fronçant les sourcils, je posais mes pompons sur le bord du terrain, faisant signe aux filles que je revenais. Je m'approchais ensuite du vestiaires homme, toquant doucement sur la porte, passant la tête dedans vu qu'elle était ouverte, cela dit je n'avais pas l'intention de rentrer, malgré tout la dernière ça avait fini de façon un peu trop agréable haha.
- Nick..?
Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il faisait ici avec son bras, et j'aurais bien aimé en savoir un peu plus.
Voilà donc pourquoi j'acceptais de me cailler les fesses sur le terrain des cheers juste pour la rentrée, ce n'était pas vraiment pas grande vocation, mais plus parce que c'était une de mes bonnes résolutions. Puis voir les filles me faisait toujours très plaisir.. J'étais en train de m'entrainer quand j'entendis le ton monter, non pas sur le terrain des footballeurs, mais sur celui des joueurs de basket. mon oeil vu logiquement attiré, et tout ce que je vis, c'était un Nick, de dos, rentrer dans les vestiaires, en faisant de grandes foulées. Fronçant les sourcils, je posais mes pompons sur le bord du terrain, faisant signe aux filles que je revenais. Je m'approchais ensuite du vestiaires homme, toquant doucement sur la porte, passant la tête dedans vu qu'elle était ouverte, cela dit je n'avais pas l'intention de rentrer, malgré tout la dernière ça avait fini de façon un peu trop agréable haha.
- Nick..?
Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il faisait ici avec son bras, et j'aurais bien aimé en savoir un peu plus.
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Tandis qu'il reposait sa tête contre le casier, son bras indemne aussi et qu'il se laissait aller aux tourmentes de sa pensée, Nicholas entendit une petit voix féminine retentir dans les vestiaires et aussi bien être honnête, sur le coup, il crut qu'il avait rêvé. Ce qui ne l'empêcha pas de tendre la tête et de reprendre contenance, enfin, autant que possible. Il détestait faire preuve de faiblesse ou que quelqu'un le voit ébranlé. En un coup d’œil, il aperçut la porte entrouverte des vestiaires et vit la petite tête d'une Australienne qu'il ne connait que trop bien.
-Olympe? Mais qu'est-ce que tu fous là?
C'est vrai que ce n'est pas la première fois qu'elle met les pieds dans ce vestiaire, mais quand même, elle n'en a pas fait une habitude. Du reste, il n'était pas d'humeur à voir personne en ce moment, mais Olympe... peut-être bien. Il ne croyait pas mériter qu'elle s'occupe de lui pour autant. Non, il préférait rentrer chez lui et se débrouiller seul, comme il a toujours fait.
-Olympe? Mais qu'est-ce que tu fous là?
C'est vrai que ce n'est pas la première fois qu'elle met les pieds dans ce vestiaire, mais quand même, elle n'en a pas fait une habitude. Du reste, il n'était pas d'humeur à voir personne en ce moment, mais Olympe... peut-être bien. Il ne croyait pas mériter qu'elle s'occupe de lui pour autant. Non, il préférait rentrer chez lui et se débrouiller seul, comme il a toujours fait.
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Nicholas & Olympe.
Je n'avais pas rêvé, j'avais bien vu Nicholas, sur le terrain de basket. Pourtant, je croyais qu'il avait le bras cassé, je l'avait aperçut de loin avec un bras dans le plâtre, et ça j'en était sûre : je ne l'avais pas rêvé ! Et je n'avais pas bu, je n'avais rien fumé, je n'étais pas totalement crevée, alors c'était déjà une surprise de le reconnaitre sur le terrain. Mais ce fut encore plus une surprise d'entendre sa voix se mêler à celle du coach, et monter : je voyais mal le Mather se disputer avec son entraineur, ça ne me paraissait pas naturel du tout. Mais pourtant c'est bien lui que je vis entrer dans les vestiaires, et ma curiosité me poussa à le suivre. Je passais la tête dans les vestiaires, hésitant à entrer, et son comportement me convaincu de pénétrer dans ces vestiaires pour hommes, que j'avais déjà visité une fois, de façon très agréable.. Je répondis à Nich tout en m'adossant au mur près de la porte, pas hyper à l'aise à l'idée que je risquais d'y croiser un autre que lui.
- Je viens te voir. Qu'est-ce qui se passe? Pourquoi tu t'es énervé contre ton coach?
Soudain, j’aperçus son bras alors qu'il fit un léger mouvement, et je cru comprendre. Il éait venu quand même, sérieux membre de l'équipe qu'il était, et avait dût demander à jouer, puisqu'il voulait remplir ses fonctions. Je soupirais doucement.
- Qu'est-ce que tu fais ici avec ton bras comme ça Nick?
- Je viens te voir. Qu'est-ce qui se passe? Pourquoi tu t'es énervé contre ton coach?
Soudain, j’aperçus son bras alors qu'il fit un léger mouvement, et je cru comprendre. Il éait venu quand même, sérieux membre de l'équipe qu'il était, et avait dût demander à jouer, puisqu'il voulait remplir ses fonctions. Je soupirais doucement.
- Qu'est-ce que tu fais ici avec ton bras comme ça Nick?
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Nicholas & Olympe.
Si Olympe venait fouiner, il n'était pas d'humeur, mais ce n'était pas dans l'habitude de son amie de venir faire la fouine. Alors que voulait-elle? Lui remonter le moral? Il ne se sentait pas vraiment plus d'humeur, mais il n'avait pas envie de s'engueuler avec une personne de plus. Le meilleur moyen de savoir ce qu'elle faisait dans les vestiaires, c'était de lui poser la question. Elle était venue le voir et voulait savoir ce qui allait pas. Nick soupire et va s'asseoir sur le banc, entre les casiers.
-Il veut même pas que je participe à l'entraînement parce que "supposément" que je suis pas en condition. Il veut que je fasse quoi?! Que je regarde tranquillement, bien assis sur mon cul? No fucking way!
Oui il était hors de lui, en parler le rendait hors de lui à nouveau. Il avait envie de cogner, vraiment. L'Australienne ne manquait pas de lui faire remarquer l'état de son bras. Oui, il est cassé, ok? Percutez un arbre à toute vitesse, le bras devant et on verra si votre bras à vous ne casse pas en deux? Nick tourna la tête vers son amie et se montra assez cinglant.
-J'étais venu m'entraîner merde! Je demandais pas grand chose. Mais mon osti de bras m'en empêche on dirait. Il me semble que si je dis que je serai capable, je suis capable non? Vous êtes tous là à me parler de mon bras, mon bras...
Il y eut un silence, un silence qui lui permit de se calmer et de prendre sur lui. Il n'aimait pas être agressif comme cela, mais quand il était frustré, il n'avait pas d'autres réactions et encore, ce n'était rien. Le Mather avait appris avec le temps à se maîtriser un peu, à canaliser sa colère sur autre chose que des gens ou des objets.
-Excuses moi, je suis pas vraiment d'humeur. Tu ferais mieux de retourner à ton entraînement. T'en fais pas pour moi, ça va.
-Il veut même pas que je participe à l'entraînement parce que "supposément" que je suis pas en condition. Il veut que je fasse quoi?! Que je regarde tranquillement, bien assis sur mon cul? No fucking way!
Oui il était hors de lui, en parler le rendait hors de lui à nouveau. Il avait envie de cogner, vraiment. L'Australienne ne manquait pas de lui faire remarquer l'état de son bras. Oui, il est cassé, ok? Percutez un arbre à toute vitesse, le bras devant et on verra si votre bras à vous ne casse pas en deux? Nick tourna la tête vers son amie et se montra assez cinglant.
-J'étais venu m'entraîner merde! Je demandais pas grand chose. Mais mon osti de bras m'en empêche on dirait. Il me semble que si je dis que je serai capable, je suis capable non? Vous êtes tous là à me parler de mon bras, mon bras...
Il y eut un silence, un silence qui lui permit de se calmer et de prendre sur lui. Il n'aimait pas être agressif comme cela, mais quand il était frustré, il n'avait pas d'autres réactions et encore, ce n'était rien. Le Mather avait appris avec le temps à se maîtriser un peu, à canaliser sa colère sur autre chose que des gens ou des objets.
-Excuses moi, je suis pas vraiment d'humeur. Tu ferais mieux de retourner à ton entraînement. T'en fais pas pour moi, ça va.
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Nicholas & Olympe.
Visiblement, Nick n'avait pas l'air content du tout de devoir rester assis sur le côté sans bouger pendant que les autres membres de l'équipe se bougeaient sur le terrain. Je sentais l'énervement en lui, l'air était chargé de frustration et de colère, et je n'aimais pas du tout le voir comme ça. Je n'aimais pas le voir comme ça, à se faire du mal à en parler. Je savais qu'accepter de ne pas jouer était difficile pour lui, tout comme accepter qu'il était un peu réduit à cause de son bras. Je décidais de le laisser parler, restant sagement appuyée contre le cadre de la porte, l'observant. on aura dit un lion en cage, plein d'espoir, d'envie de liberté mais réduit à rester dans sa cage : pour Nick, il était réduit dans son platre, et ça avait l'air aussi douloureux. Je le comprenais totalement, je deviendrais folle en ressentant cette sensation si j'étais pleine d'envie de participer à l'entrainement : et le connaissant, c'était son cas. Une fois qu'il avait extériorisé un peu sa colère, il se calma un peu. J'étais soulagée, mais l'entendre me dire de retourner à mon entrainement me fis rire doucement.
- Et te laisse comme ça tout seul? Hors de question, si ça se trouve tu pourrais faire une connerie et jouer au basket avec un sac dans le vestiaires, et tu te ferais encore plus mal.
Je fermais doucement la porte du vestiaires des hommes, n'ayant pas envie que l'on m'y surprenne, et je m'approchais d'un banc. Je m'assis, faisant signe à Nick de venir à côté de moi, avant d'enchainer, en plantant mon regard dans le sien pour plus d'effet, pour qu'il comprenne bien :
- Ton plâtre peut te blesser encore plus si tu joue maintenant, mieux vaut attendre, pour revenir en pleine forme après, même si c'est injuste. Je veux pas que tu réessaye de jouer, Nick, tu va te faire mal, c'est clair..?
- Et te laisse comme ça tout seul? Hors de question, si ça se trouve tu pourrais faire une connerie et jouer au basket avec un sac dans le vestiaires, et tu te ferais encore plus mal.
Je fermais doucement la porte du vestiaires des hommes, n'ayant pas envie que l'on m'y surprenne, et je m'approchais d'un banc. Je m'assis, faisant signe à Nick de venir à côté de moi, avant d'enchainer, en plantant mon regard dans le sien pour plus d'effet, pour qu'il comprenne bien :
- Ton plâtre peut te blesser encore plus si tu joue maintenant, mieux vaut attendre, pour revenir en pleine forme après, même si c'est injuste. Je veux pas que tu réessaye de jouer, Nick, tu va te faire mal, c'est clair..?
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Nicholas & Olympe.
Nicholas ne peut évidemment pas lire dans les pensées d'Olympe, mais elle avait tout à fait compris comment il se sentait, tel un lion en cage. Toute sa vie, il n'a jamais fait un bon malade, ni un bon perdant. Il est un battant, un guerrier, quelqu'un qui vit à fond et qui fait tout pour ne pas ralentir le rythme. Ce plâtre était une vraie affliction. Olympe avait tout encaissé, sa colère, son mépris, son sarcasme et ce, sans broncher, sans dire un mot ni chercher à le confronter. Heureusement, le Mather finit par se calmer de lui-même. Après tout, il sait bien que rien de tout cela n'est de la faute de la Cabot, pas plus qu'elle ne s'est pointée ici par curiosité malsaine ou pour se ravir de le voir dans un état de faiblesse. Non, elle était venue pour l'aider et comme toujours, quand on lui tendait la main, il avait le réflexe de la repousser. N'empêche, le rire qu'elle eut fut mal perçu et il lui jeta un regard qui indiquait clairement qu'il ne voyait pas ce qu'il y avait de drôle.
-Pour être franc, j'avais plutôt l'intention de rentrer chez moi et d'écouter la télé.
Il n'était bon qu'à cela, s'évacher sur un canapé et regarder des émissions dont il se balançait, ou à la limite, se faire souffrir et regarder du sport. Puis, Olympe ferma la porte des vestiaires tandis qu'il soupirait et enlevait son maillot. Il allait mettre son t-shirt quand il entendit l'Australienne l’interpeler. Tournant la tête vers elle, comme étonné de la voir toujours là, il alla s'asseoir presque docilement à côté d'elle. Tandis que son amie lui parlait, son regard ne déviait pas du sien. Vous savez qu'Oly' a de jolis yeux? Chaque fois, ça le frappe et il ne peut pas faire autrement que de s'y plonger, quitte à s'y oublier.
Elle conclut avec une question, mais un silence s'installa. Il la regardait toujours, semblait chercher quelque chose dans le regard de la jeune femme. Pourquoi l'aidait-elle, pourquoi se donnait-elle ce mal? Les gens qui se préoccupent de Nick Laflamme sont bien peu nombreux et il y a de bonnes raisons à cela. Nick essayait d'y voir plus clair, mais finit par abandonner. Faut dire que son regard à lui était toujours teinté du même désir envers elle et qu'il savait réciproque, ou qui l'avait été en tout cas. C'est sans doute, en partie, ce qui l'amenait à se résigner.
-D'accord. De toute façon, j'ai pas trop le choix, pas vrai?
Il reportait à nouveau son regard devant lui, pensif et silencieux. Nick devait donc se priver de basketball pour un mois, mais lui demander d'assister aux entraînements et être de côté, c'était trop pour lui. L'entraîneur lui adressera un blâme, c'est tout. Un lion ne sera jamais un chat.
-Pour être franc, j'avais plutôt l'intention de rentrer chez moi et d'écouter la télé.
Il n'était bon qu'à cela, s'évacher sur un canapé et regarder des émissions dont il se balançait, ou à la limite, se faire souffrir et regarder du sport. Puis, Olympe ferma la porte des vestiaires tandis qu'il soupirait et enlevait son maillot. Il allait mettre son t-shirt quand il entendit l'Australienne l’interpeler. Tournant la tête vers elle, comme étonné de la voir toujours là, il alla s'asseoir presque docilement à côté d'elle. Tandis que son amie lui parlait, son regard ne déviait pas du sien. Vous savez qu'Oly' a de jolis yeux? Chaque fois, ça le frappe et il ne peut pas faire autrement que de s'y plonger, quitte à s'y oublier.
Elle conclut avec une question, mais un silence s'installa. Il la regardait toujours, semblait chercher quelque chose dans le regard de la jeune femme. Pourquoi l'aidait-elle, pourquoi se donnait-elle ce mal? Les gens qui se préoccupent de Nick Laflamme sont bien peu nombreux et il y a de bonnes raisons à cela. Nick essayait d'y voir plus clair, mais finit par abandonner. Faut dire que son regard à lui était toujours teinté du même désir envers elle et qu'il savait réciproque, ou qui l'avait été en tout cas. C'est sans doute, en partie, ce qui l'amenait à se résigner.
-D'accord. De toute façon, j'ai pas trop le choix, pas vrai?
Il reportait à nouveau son regard devant lui, pensif et silencieux. Nick devait donc se priver de basketball pour un mois, mais lui demander d'assister aux entraînements et être de côté, c'était trop pour lui. L'entraîneur lui adressera un blâme, c'est tout. Un lion ne sera jamais un chat.
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Nicholas & Olympe.
Voir Nick comme ça me faisait du mal. J'avais tellement l'habitude de le voir sûr de lui, énergique, têtu, mais relativement joyeux, que j'avais vraiment l'impression que pour une fois, c'était peut-être moi qui pouvait l'aider. J'avais pas l'habitude du tout d'aider les gens, je me trouvais gauche dans ces situations, puisque généralement personne n'avait réellement besoin de moi, mais là j'avais envie de juste lui montrer qu'il n'était pas tout seul. Et encore une fois, j'avais été gauche en riant, je ne voulais pas le blesser mais peut-être l'avais-je fais, et je m'en voulais. Surtout que je ne pensais pas qu'il allait rentrer chez lui pour regarder la télé, il risquait de se prendre une sermon de son entraineur..
- Tu en es certain? Après tout, si tu reste, tu verras ce qu'il se passe, tu auras moins de retard, même si tu ne joue pas. Je comprends que ça peut être dur, mais au moins les conseils techniques, les stratégies, tu les entendras.
J'avais pas beaucoup d'argument, le basket je n'y connaissais rien, mais j'étais sincèrement persuadée qu'il serait mieux en train d'écouter son coach que chez lui, au moins il serait quand même dans l"équipe, durant l'entrainement.. Même si c'était beaucoup plus dur mentalement. Ensuite, je lui fis un léger sermon, lui disant clairement qu'il en fallait pas qu'il joue, mon regard planté dans le sien : je voulais qu'il comprenne, mais comme chaque fois je finissais pas tourner les yeux la première face à lui. Je ne voulais pas qu'il s'imagine des choses, j'étais perdue moi-même.
- Non tu n'as pas le choix. Les médecins risquent de t'arrêter plus longtemps si tu te refais mal, alors si tu ne joue pas, c'est un mal pour un bien : tu te frustre, mais au moins ça ne dure pas une très longue période.
Quoique pour lui, une semaine sans jouer c'est long : il est vrai que tout est relatif. Comme je le connais, lui qui vit toujours à 1000 à l'heure va détester ce plâtre. Il doit se sentir réduit, et gauche, et maladroit : alors qu'il est tout l'opposé habituellement !
- Tu en es certain? Après tout, si tu reste, tu verras ce qu'il se passe, tu auras moins de retard, même si tu ne joue pas. Je comprends que ça peut être dur, mais au moins les conseils techniques, les stratégies, tu les entendras.
J'avais pas beaucoup d'argument, le basket je n'y connaissais rien, mais j'étais sincèrement persuadée qu'il serait mieux en train d'écouter son coach que chez lui, au moins il serait quand même dans l"équipe, durant l'entrainement.. Même si c'était beaucoup plus dur mentalement. Ensuite, je lui fis un léger sermon, lui disant clairement qu'il en fallait pas qu'il joue, mon regard planté dans le sien : je voulais qu'il comprenne, mais comme chaque fois je finissais pas tourner les yeux la première face à lui. Je ne voulais pas qu'il s'imagine des choses, j'étais perdue moi-même.
- Non tu n'as pas le choix. Les médecins risquent de t'arrêter plus longtemps si tu te refais mal, alors si tu ne joue pas, c'est un mal pour un bien : tu te frustre, mais au moins ça ne dure pas une très longue période.
Quoique pour lui, une semaine sans jouer c'est long : il est vrai que tout est relatif. Comme je le connais, lui qui vit toujours à 1000 à l'heure va détester ce plâtre. Il doit se sentir réduit, et gauche, et maladroit : alors qu'il est tout l'opposé habituellement !
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Nicholas & Olympe.
Olympe insistait. C'était étonnant qu'elle se risque dans cette voix, surtout envers lui. Elle préférait qu'il reste, question qu'il ne prenne pas de retard et etc.. Ouais, au pire, il appellera Avery ou Kol pour savoir ça, pas besoin d'être assit sur un banc à regarder les autres jouer. Rien que d'y penser, ça le rendait dingue et il avait encore sur le cœur ce que le coach lui avait dit un peu plus tôt.
-Ça pas question! Olympe, franchement, je te verrais toi, assise avec ton plâtre, la mine basse, tandis que les filles font les figures. N'essaies même pas de me convaincre que tu viendrais quand même aux entraînements. C'est pas la peine. Crois-moi, si j'y retourne, je vais péter un câble et ce sera pas beau. Peut-être que j'irai au prochain ok? Peut-être... mais là non, pas question.
D'autant qu'il se voyait mal revenir la queue entre les pattes, la petite mine abattue pour s'incliner tout de suite devant le coach après l'avoir un peu défier ou s'être engueulé avec lui. Il a quand même sa fierté! Lui faudra au moins une semaine pour marcher sur celle-ci et trouver la volonté de s'excuser et de le dire qu'il ne le refera plus. Dans sa tête, en ce moment, il est bien loin de tout ça. Sans oublier qu'un mec comme Draco serait capable de se moquer de lui et dans l'état où il est... ça se terminerait probablement mal.
Le regard d'Olympe finit par dévier tandis qu'il s'y plongeait et du coup, il regarda un peu ailleurs, avant qu'elle ne le prenne mal ou quoique ce soit. Il sait bien que la jolie brune a raison, mais ce n'est pas plus facile à accepter pour autant. Bon dieu, plus de combat amateur, plus de basketball, plus de sport tout court ou presque, hormis des abdos, c'était affreux pour lui.
-M'ouais... Je sais que t'as raison, mais je ne peux pas dire que je suis plus enthousiaste pour autant.
Nick en a plus que pour une semaine en plus. Il a ce plâtre jusqu'au 5 février. Faut dire que c'est une fracture complète des deux os de l'avant-bras. Ouais, il ne s'est pas manqué... Le Mather se leva de nouveau et ouvrir son casier, pour ensuite enlever son maillot, se retrouvant torse nu, il mit le maillot en boule et l'envoya au fond du casier, jetant un coup d’œil à Olympe via le miroir dans l'arrière de la porte de son casier.
-Merci d'être passé Oly', c'était sympa' de ta part.
-Ça pas question! Olympe, franchement, je te verrais toi, assise avec ton plâtre, la mine basse, tandis que les filles font les figures. N'essaies même pas de me convaincre que tu viendrais quand même aux entraînements. C'est pas la peine. Crois-moi, si j'y retourne, je vais péter un câble et ce sera pas beau. Peut-être que j'irai au prochain ok? Peut-être... mais là non, pas question.
D'autant qu'il se voyait mal revenir la queue entre les pattes, la petite mine abattue pour s'incliner tout de suite devant le coach après l'avoir un peu défier ou s'être engueulé avec lui. Il a quand même sa fierté! Lui faudra au moins une semaine pour marcher sur celle-ci et trouver la volonté de s'excuser et de le dire qu'il ne le refera plus. Dans sa tête, en ce moment, il est bien loin de tout ça. Sans oublier qu'un mec comme Draco serait capable de se moquer de lui et dans l'état où il est... ça se terminerait probablement mal.
Le regard d'Olympe finit par dévier tandis qu'il s'y plongeait et du coup, il regarda un peu ailleurs, avant qu'elle ne le prenne mal ou quoique ce soit. Il sait bien que la jolie brune a raison, mais ce n'est pas plus facile à accepter pour autant. Bon dieu, plus de combat amateur, plus de basketball, plus de sport tout court ou presque, hormis des abdos, c'était affreux pour lui.
-M'ouais... Je sais que t'as raison, mais je ne peux pas dire que je suis plus enthousiaste pour autant.
Nick en a plus que pour une semaine en plus. Il a ce plâtre jusqu'au 5 février. Faut dire que c'est une fracture complète des deux os de l'avant-bras. Ouais, il ne s'est pas manqué... Le Mather se leva de nouveau et ouvrir son casier, pour ensuite enlever son maillot, se retrouvant torse nu, il mit le maillot en boule et l'envoya au fond du casier, jetant un coup d’œil à Olympe via le miroir dans l'arrière de la porte de son casier.
-Merci d'être passé Oly', c'était sympa' de ta part.
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Nicholas & Olympe.
Nick me remballa, en me disant qu'il ne retournerait pas sur le terrain, et il me demanda ensuite de me mettre à sa place, et de m'imaginer sur le bord du terrain, avec un plâtre alors que les filles seraient en train de s'entrainer. Hum, c'est clair que vu comme ça, sous cet angle, je le comprenais beaucoup mieux.. je ne pourrais jamais l'accepter. Il avait raison, en me mettant à sa place j'avais un peu plus de mal à lui dire d'adopter un bon comportement. Je me mordis la lèvre, mais il fini par dire qu'il irait peut-être au prochain entrainement, et j'hochais la tête, même si j'étais pas vraiment sûre qu'il soit sûr de venir au prochaine entrainement, Nick était une sacré tête brûlée, du genre têtu jusqu'au bout.
- Je ne veux pas que tu pète de câble, avec ton entraineur ça avait l'air tendu, alors oublie ça pour aujourd'hui, tu reviendras au prochain entrainement, c'est une bonne idée. Mais il faut s'y tenir, au prochain il faut venir..
Je m'inquiétais pour lui, je ne voulais pas qu'il reste brouillé avec son entraineur parce que c'est jamais vraiment facile de faire un sport 'équipe si on est viré de l'équipe, et si il ne respectait pas les règles ça risquait de mal se passer pour lui.. Il avoua ensuite que j'avais raison, et il ajouta qu'il n'était pas pour autant convaincu : au moins il avait avoué que j'avais raison, il faut voir le bon côté des choses, même ça j'avais du mal à y croire.
- Je te demande pas d'être enthousiaste, mais de réfléchir correctement, fais le bon choix.
Puis je ne bougeais pas alors qu'il se leva pour aller devant son casier, virer son maillot et au final se retrouver dos à moi. Je pouvais aisément me rincer l'oeil, mais j'évitais de le faire par respect pour lui, et pour moi aussi : j'avais décidé d'arrêter tout ça, même si j'en mourrais d'envie. Il me remercia d'être passée, et je le pris un peu comme une invitation à le laisser, mais je ne voulais pas le laisser tout seul, j'avais peur qu'il soit encore trop énervé.
- Tu ne veux pas que je reste un peu pour parler..?
- Je ne veux pas que tu pète de câble, avec ton entraineur ça avait l'air tendu, alors oublie ça pour aujourd'hui, tu reviendras au prochain entrainement, c'est une bonne idée. Mais il faut s'y tenir, au prochain il faut venir..
Je m'inquiétais pour lui, je ne voulais pas qu'il reste brouillé avec son entraineur parce que c'est jamais vraiment facile de faire un sport 'équipe si on est viré de l'équipe, et si il ne respectait pas les règles ça risquait de mal se passer pour lui.. Il avoua ensuite que j'avais raison, et il ajouta qu'il n'était pas pour autant convaincu : au moins il avait avoué que j'avais raison, il faut voir le bon côté des choses, même ça j'avais du mal à y croire.
- Je te demande pas d'être enthousiaste, mais de réfléchir correctement, fais le bon choix.
Puis je ne bougeais pas alors qu'il se leva pour aller devant son casier, virer son maillot et au final se retrouver dos à moi. Je pouvais aisément me rincer l'oeil, mais j'évitais de le faire par respect pour lui, et pour moi aussi : j'avais décidé d'arrêter tout ça, même si j'en mourrais d'envie. Il me remercia d'être passée, et je le pris un peu comme une invitation à le laisser, mais je ne voulais pas le laisser tout seul, j'avais peur qu'il soit encore trop énervé.
- Tu ne veux pas que je reste un peu pour parler..?
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