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Théo & Prue - Las Vegas and its unexpect meetings

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Théo & Prue


« C'est souvent plus difficile de renoncer à ce qui blesse qu'à ce qui rend heureux » ⊹ Un doux murmure, des caresses dévorantes de passions, ses lèvres si douce, mais terriblement dure. Aussi foncé que la couleur de l’océan, aussi profond que les ténèbres emplis de sombres secrets. Sentant son être vibré avec le mien. Un sursaut. L’espace d’un instant, ses bras entouraient mon être. Un battement de cils et tout était finit. Je me réveillais dans une chambre plongée dans l’obscurité matinale.  L’ombre des meubles me paraissaient grotesque et si imposant. Les lourds rideaux étaient tirés. Cachant ainsi, la vue qu’offraient les baies vitrées. Je détestais dormir dans le noir, mais la personne à mes côté, avait voulu les tirés. Une boule s’emparait de mon corps, j’avais la sensation d’étouffer. Il fallait que je sorte de là au plus vite.

Doucement, je me glissais hors des draps luxueux. Provocant un léger bruissement. En silence, je pénétrais dans la salle de bain pour enfiler une robe de chambre en soie noire que j’avais emmené avec moi. Ainsi, je cachais ma petite nuisette prune. Mon reflet dans le miroir était pale, mes joues étaient légèrement rougis, sans doute à cause de mon rêve. Oui, mon rêve. Ses lèvres sur les miennes et l’odeur de sa peau. Je clignais des yeux comme pour me réveiller et me faire arrêter de penser. Attachant mes cheveux en chignon décoiffée, je jetais un dernier coup d’œil à un reflet si las. Sans difficulté, je réussissais à m’extirper de la chambre. Les couloirs étaient déserts et aucun bruit ne filtrait à travers les portes. Je n’avais aucune idée de l’heure, je savais juste qu’il était tôt. D’un pas souple, j’arrivais jusqu’au bout de l’étage. Je fus submergé par la vue chatoyante de la cité. Dans cette pénombre tachetée de bleu, on pouvait apercevoir les lumières des enseignes. Lieux puant le luxe et le pêché. La décadence régnant en maître dans cette ville.

Gracieusement, je m’approchais de l’une des baies vitrées. Je ne prêtais aucune attention aux fauteuils et aux canapés. Seul la vue, m’attirait me donnant la sensation d’observé le monde d’en haut. Une fois de plus, mon songe gagnait mes pensées comme une sangsue qu’on ne pouvait supprimer. Un battement de cœur, un soubresaut douloureux et délicieux à la fois. Jamais, je n’aurais pensé le revoir. Pourtant, par un mauvais calcul, il c’était retrouvé face à moi. Brillant dans toute sa splendeur et son ingéniosité. Me rappelant d’un seul regard, à quel point une nuit avait pu me changer. Je m’étais prise à mon propre piège, brisant une de mes principales règles. J’avais succombé à sa beauté et à cette prestance qui était inconnu aux hommes de mon âge. Il avait laissé son empreinte sur ma peau comme un fer chaud. Combien de temps encore, allais-je tenir ? Combien de temps encore, allais-je faire semblant de ne rien ressentir ? Combien… ?

Brisant le silence, un bruissement attirait mon attention. Les vitres me renvoyaient le reflet d’un garçon que j’avais connu au ski. Un homme avec qui j’avais eu un bref rapprochement. J’avais la sensation d’être percé à jour. Comme s’il avait vu quelque chose que j’aurais aimé qu’il ne voie. Je me retournais doucement tout en essayant de faire bonne figure. Il avait une drôle de tête comme s’il n’avait pas dormie de la nuit et qu’il avait cédé aux décadences nocturnes de Las Vegas. « Théo, toujours en train de faire la fête »



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⊹ Brouillard, nuages, pénombre, noir. Mal de crâne carabiné et grosse gueule de bois à en faire pâlir l'arbre le plus majestueux de la plus grand forêt jamais existé au monde. Voilà ce que je ressentais ce matin-là. Le cœur au bord des lèvres, les souvenirs inexistants, j'avais du mal à me rappeler ce que j'avais bien pu faire durant ma journée d'hier et surtout la soirée que j'avais eu avec Torrey... Penser à ce prénom, me donna littéralement envie de coller mon poing dans le mur le plus proche. Je l'avais épousé, bordel ! J'avais ruiné sa vie comme j'avais ruiné la mienne et tout ça rien que pour tenter de nous amuser, rien que durant de brèves secondes goûter à une victoire sans conséquences qui avait été engendré par un vieille histoire de sexe. Et le sexe ça pouvait vous tuer un homme tout comme ça pouvait lui rendre sa joie de vivre. Je me sentais stupide, naïf, fiévreux, désireux de rentrer chez moi et d'oublier cette millième connerie que je venais de réaliser sans avoir préalablement pensé aux conséquences. Ni l'un ni l'autre ni avions songé, n'avions cru un seul instant que cette folie passagère qui nous avait poussé à feindre cette institution qu'est le mariage dans un lieu réputé pour les créer en moins de trois secondes, n'allait avoir un impact si important sur nos vie. J'allais perdre mon meilleur ami et la femme que j'aimais en un rien de temps. J'en étais persuadé. Me passant une main sur le visage, je n'y croyais toujours pas. Et putain, ce que je pouvais me haïr en cet instant même ! Tout ce que j'aurais été capable de donner pour remonter le temps et empêcher ce breuvage couleur caramel de couler le long de ma gorge. M'empêcher littéralement de prononcer ces mots qui inciterait à en boire un autre et autre et encore un autre jusqu’à ce que folie s'en suive. Et Torrey, la petite-amie de celui que je considérais presque comme mon frère, m'avait suivit dans ma folie, sans chercher à comprendre où se situait la nuit ni quand sonnerait minuit. Une erreur, une de plus, c'est tout ce qui m'avait fallu pour me rendre compte que jamais je ne changerais et que je finissais toujours par faire du mal à mon entourage, à mes proches, à ceux que j'aimais et affectionnais par-dessus tout. Mon monologue intérieur aurait pu être subtilement analysé par Freud s'il eut pu être encore en vie, alors que j'avais trouvé refuge dans un petit canapé près de grandes baie vitrée dans un petit salon de l'hôtel dans lequel nous logions. Et c'était seulement maintenant et à cette heure si avancée de la nuit et très tôt de la matinée que je me rendais compte des conséquences qui allaient me tomber sur la tête. « Théo, toujours en train de faire la fête » Je relevais ma tête à l'entente de mon prénom, alors qu'elle logeait entre mes deux mains. Et c'est que je devais me trouver dans un piteux état, y'avait rien à dire sur ça. Mon regard tomba en plein sur Prue et une grimace s'afficha sur mon visage miteux et fatigué. C'était comme si un fantôme de mon passé et de mes erreurs revenait me mettre au pied du mur, faisant en sorte que je sois confronter à cette dur réalité. « Prudence... » Je constatais que je n'avais pas la foi de lui dire autre chose que cela, en un simple murmure, un simple souffle qui en disait long sur mon état d'être. Je n'allais pas la contredire. J'avais fait la fête. J'avais merdé et allait mourir par la suite. Peut-être que j'étais trop mélodrame pour le coup mais peu importe. « Tu es bien matinale. » Et à la voir fraîche comme la rosée, on pouvait dire que son sommeil avait été un tant soit peu, réparateur.



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« C'est souvent plus difficile de renoncer à ce qui blesse qu'à ce qui rend heureux » ⊹ « Prudence... » Il disait ses mots dans un souffle rocailleux. Des relents d’alcool vinrent me chatouiller les narines. Je me retenais de grimacer face à cette odeur. Il n’avait surement pas dormi au vu des cernes qu’il avait sous ses yeux. Son regard était vitreux comme s’il était ailleurs. « Tu es bien matinale. » Matinale, oui. Pendant une fraction de seconde, je repensais à la raison qui m’avait amené ici. J’avais eu besoin d’air à cause d’un rêve qui avait eu le don de me perturbé complètement. « Toi, tu as la tête de quelqu’un qui n’a pas dormis. » Un léger sourire venait se loger sur mon visage, mais ma voix exprimait une profonde lassitude. Notre dernière rencontre remontait à cette fameuse nuit ou nous nous étions mis la tête à l’envers. Je repensais à se souvenir comme à un objet que j’avais rangé dans un tiroir au plus profond de ma mémoire. Je n’avais pas beaucoup d’estime pour ceux qui trompait leur partenaire. Sans doute, cela était dû par un acte que j’avais commis, il n’y a si longtemps que ça. C’était à moi que j’en voulais. Pas seulement à cause de la tromperie, mais parce que je mettais la réputation de ma famille en danger. Que dirait mon père s’il apprenait la véritable raison de ma rupture ? Je savais d’ores et déjà qu’il me ferait payer les conséquences. J’avais la sensation de trainé de lourde chaine derrière moi. Dans le fond, ce n’était pas ma tromperie le problème, car l’homme à qui je m’étais fiancé, était bien trop immature et ennuyeux. Je me demandais ce que je lui avais trouvé. Après tout, ce n’était qu’un étudiant en politique qui se pensait être au-dessus des autres. Lui, n’avait aucune importance à mes yeux, car dès que j’avais rencontré M.S, j’avais su que j’aurais fait une erreur en me mariant. Cela m’avait sauté aux yeux et m’avait fait prendre conscience de beaucoup de chose. Je jetais un dernier coup d’œil au ciel encore sombre, avant de m’assoir sur un des canapés face à Théo. « La gueule de bois, je présume ? » Il avait la tête d’un camé ou d’un alcoolique. A vous de choisir. Alors, que je le regardais, une question me vint à l’esprit : est-ce que tout c’était arrangé avec sa petite amie ? Peut-être que oui, mais alors, pourquoi se mettre encore la tête à l’envers, alors qu’il savait pertinemment que lui et le contrôle ça faisait deux. Depuis que j’avais revue M.S, je n’avais plus goût à la fête. Préférant me plonger dans mes pensées et mon travail pour évacuer tout ce qu’il avait fait remonter en moi. Un coude sur l’accoudoir du canapé, je penchais légèrement ma tête et la maintenait avec ma main tout en attendant la réponse du jeune homme. A mieux le regarder, il avait la tête de quelqu’un qui avait quelque chose à se reprocher.


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⊹ C'était vraiment ma veine et ce dont j'avais vraiment besoin. Rencontrer quelqu'un qui me connaissait un tant soit peu et avec qui j'avais préalablement dépassé les bornes d'une quelconque façon qui puisse exister. J'avais trompé ma copine avec la jeune femme qui m'offrait la vue de son visage en pleine heure matinale. Et elle devait sûrement remarquer à quel point je me trouvais dans un piteux état. Mais je n'allais tout de même pas lui raconter ma vie. Je la regardais soudain de travers, me souvenant de notre conversation au Québec. Devais-je lui dire que je m'étais marié à sa cousine à elle aussi ? Non, hein... J'allais probablement attendre d'avoir prit une douche afin de lui parler plus sereinement. Puis combien de cousine avait Torrey déjà ? J'allais devoir m'en faire une liste afin de ne plus y toucher. « Toi, tu as la tête de quelqu’un qui n’a pas dormis. » Faux. Moi j'avais la tête de quelqu'un qui venait de se marier et qui le regrettais amèrement. Je fis un bref mouvement de tête en me massant les tempes à l'aide de mes deux index. Je voulais mourir et très vite. « La gueule de bois, je présume ? » Elle était alors venue s'asseoir face à moi, m'observant, et je tournais la tête pour regarder les couloirs vides, le regard lasse et désespéré. « Tu ne crois pas si bien dire. » Si je n'avais pas fini ma course dans la chambre que je partageais avec Avery après m'être rendu compte de ma connerie avec Torrey, c'était parce que j'avais besoin de réfléchir avant de dormir. Une envie me vint subitement à l'esprit. « Tu veux bien m'excuser un instant ? Je n'en ai pas pour longtemps. » En somme je lui demandais implicitement de rester là, le temps que je revienne. Je me levais avec un maigre sourire et prit un couloir qui me fit disparaître de son champs de vision. Courant ensuite jusqu'à ma chambre, je l'ouvris à l'aide de ma clef et me dépêchais de prendre une douche rapide, de me raser et de me brosser les dents après m'être un peu mis de l'after shave histoire de masquer cette horrible odeur d'alcool qui me donnait la nausée. Enfilant ensuite un haut vert foncé et un jean bleu presque noir, je ne pris même pas la peine de me coiffer ni de fermer les trois boutons qui régnait sur le haut du vêtement et de mon torse par la même occasion. Refermant la porte, je songeais que je ne m'étais jamais préparé aussi vite de toute ma vie. En revenant sur mes pas, avec la seule chose qui ne m'avait quitté et qui m'accompagnait, c'est-à-dire mes cernes, je m'arrêtais à un distributeur de boisson. Puis je revins avec deux boissons chaudes près de la jeune femme. « Pardon pour l'attente.. Thé ou café ? » Je me rasseyais en face d'elle avec la boisson qu'elle n'avait pas choisi, jetant un coup d’œil à ma montre. Je n'avais pas tarder plus d'une quinzaine de minutes. « C'est plus correcte de te parler rafraîchis qu'avec un état second. » Je lui fis un maigre sourire, haussant les épaules. « Enfin... Que deviens-tu, depuis cette fameuse discussion au Québec ? » Je me montrais plus ouvert bien que le coeur n'y était pas. Qu'elle me parle de tout et de n'importe quoi que je puisse sournoisement oublier ma faute impardonnable.  



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« C'est souvent plus difficile de renoncer à ce qui blesse qu'à ce qui rend heureux » ⊹ « Tu ne crois pas si bien dire. » Il me répondait tout en évitant soigneusement mon regard. Il me semblait être partie en bon terme avec lui. Il avait fauté, mais cela ne se reproduira pas, du moins, pas avec moi. « Tu veux bien m'excuser un instant ? Je n'en ai pas pour longtemps. » Etait-une invitation à rester ? Surement. En se levant, j’eus le droit à un sourire faiblard. Qu’allait-il faire ? Est-ce que cela allait durer longtemps ? Après tout, j’avais du temps devant moi. Je restais assise à ma place tout en détournant le visage vers les grandes baies vitrées. Le jour mettait du temps à se lever. Les faibles lueurs nocturnes pâlissaient à chaque minute. Las Vegas se levait et montrait une tout autre façade. Les agents d’entretiens passeraient dans les rues pour nettoyer les dégâts causés par la décadence de milliers de personnes. Ils effaceront chaque trace du crime commis par des hommes assoiffée d’argent et de fête. A une époque, j’aurais surement participé à tout ce déroulement de strasses et de paillettes, mais aujourd’hui, j’étais semblait-il dégouté par toute cette abondance. Etais-je lassé ? Ironique, quand on savait que j’étais si jeune encore. J’avais le temps encore avant de devenir aigris. On m’avait toujours dit que j’étais plus mâture que mon âge. En somme, on ne pouvait pas me le reprocher, mais je commençais à comprendre pourquoi il me disait cela. J’étais loin d’être étonné, car inconsciemment, j’avais succombé à un homme beaucoup plus âge que moi. Encore maintenant, je me languissais de lui et de sa présence. « Pardon pour l'attente.. Thé ou café ? » La voix de Théo me sortait de mes pensées. Je relevais la tête, l’air légèrement perplexe. Je clignais des yeux pour reprendre mes esprits. Une odeur d’aftershave venait titiller mes sens. Il c’était changé et était plus présentable. Je ne pus m’empêcher de le trouver beau. Sur son physique, on pouvait voir qu’il avait une éducation plus poussé que la normal. Une éducation que chaque grande famille exigeait. Je ne connaissais rien de lui et pourtant, j’avais l’impression de lire sur son visage, le nombre d’année passée dans des galas en tout genre. « Thé, merci » Combien de temps c’était écoulé depuis sa disparition ? Je n’en avais aucune idée. Je prenais le thé qu’il me donnait. Pensant, qu’il avait plus besoin d’un café que moi. Même si ce dernier, n’agirait surement pas avant trois heures. « C'est plus correcte de te parler rafraîchis qu'avec un état second. » J’acquiesçais tout en souriant. Il était beaucoup plus agréable à regarder. Théo reprenait sa place c’est-à-dire sur un canapé en face de moi. Il me donnait l’impression de ne pas être à l’aise comme si ma présence le gênait. « Enfin... Que deviens-tu, depuis cette fameuse discussion au Québec ? » Question qui fâche. Je ne savais jamais quoi répondre à ça. C’est dernier temps, la seule chose marquante qui c’était passé dans ma vie était les retrouvailles avec M.S. « On va dire, que je m’habitue doucement à Harvard quoi que ses un peu difficile de s’y retrouver avec toutes ses confréries. » L’atmosphère du campus m’étouffais tellement, qu’il m’arrivait de m’éclipser des lieux pour Boston. « Il faut croire qu’Harvard est un carrefour de rencontres. Parfois, même inattendu. » Je répondais d’une voix pensive sans me rendre compte de ce que je venais de dire. Ce genre de chose m’arrivait de plus en plus souvent. Aussi, je reprenais constance rapidement tout en esquissant un sourire pour faire passer ce que je venais de dire aux oubliettes. « Et toi alors, raconte-moi ce que tu deviens ? » J’avais envie de lui dire ‘’ça s’est arrangé avec ta copine’’, même si cela ne me regardait pas.


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« Thé, merci » Je lui tendis donc le breuvage ayant parfaitement remarqué comme mon arrivé l'avait sortie de ses pensées. À quoi pensait-elle ? Cette question me brûla presque les lèvres alors que je prenais place sur le fauteuil sur lequel elle m'avait trouvé, m'enfonçant au fin fond de celui-ci, café en main. Étant un café de distributeur, et à l'odeur de la chose, je pouvais d'hors et déjà savoir qu'il allait s'agir d'un mauvais remède que je n'allais peut-être pas réussir à le finir. De toute façon, ce n'était pas un tel breuvage qui allait m'aider à me détendre ou rester éveillé, au contraire. C'était plutôt les conséquences à venir de ma folie qui me maintenait debout, fatigué ou pas. Et Dieu seul savait en cet instant à quel point je m'en voulais d'avoir comis -non l'irréparable car nous pouvions arranger les choses facilement, mais plutôt l'impardonable. Je me passais une main dans les cheveux. J'avais beau être bien plus rafraîchis qu'avant, mon esprit lui, restait toujours dans un état second, presque brumeux, mais c'est avec un sourire presque forcé que je venais lui demander des nouvelles d'elle et de sa vie. « On va dire, que je m’habitue doucement à Harvard quoi que ses un peu difficile de s’y retrouver avec toutes ses confréries. Il faut croire qu’Harvard est un carrefour de rencontres. Parfois, même inattendu. » Je fronçais les sourcils alors que je relevais la tête dans sa direction après l'avoir eut baissé pour regarder la couleur de cet étrange breuvage que je m'apprêtais à boire. Qu'était-elle donc en train de me dire ? Qu'elle avait recontré une personne sur Harvard qu'elle connaissait déjà d'avant et à laquelle elle ne s'était absolument pas attendue à voir ? Total, je n'eus aucun moyen de lui poser ce genre de question que je jugeais très personnelles, en plus de ne pas avoir envie de passer pour un homme impertinent qui se mêle de ce qui ne le regarde pas. Nous n'étions pas assez proches pour que je puisse me permettre de lui poser ce genre de question de toute façon. Je commençais alors à tremper mes lèvres dans le liquide presque noir charbon et lorsqu'il fut enfin dans ma bouche, j'esquissais une sorte de grimace jugeant le goût infâme, exactement comme je l'avais prédit dans un premier temps. « Et toi alors, raconte-moi ce que tu deviens ? » Je ne pus m'empêcher de rire un peu. Que je lui demande ce genre de chose c'était normal, qu'elle me retourne la question, c'était bizarre. De ce fait, nous n'étions pas non plus devenus des meilleurs amis la dernière fois que nous nous étions vus rien que tout les deux. Parallèlement, pour parler de cette fois où j'avais trompé Elia grâce à elle, je devais avouer que je ne m'en souvenais pas plus que ça. Je me surpris à fixer ses lèvres avant de détourner le regard assez gêné. Quel gâchis de ne pas se souvenir de la saveur de lèvres si bien dessinées. Je réfléchis alors un moment avant de reporter le verre en plastique à mes lèvres. « Eh bien, si tu veux tout savoir, je suis un homme mort dans les prchaines soixante-douze heures. » Je secouais un peu la tête avant de me rendre compte du fait que mes paroles n'étaient pas crédibles du tout. Cela allait l'intriguer et elle allait probablement me poser plus de questions et je serais ammener à tout lui expliquer. Mais la sur le coup, je ne savais pas si j'étais capable ou pas d'assumer son regard, surtout qu'il s'agissait de sa cousine, à une heure si tôt de la journée. Je continuais quand même je ne sais pour quelle raison, de plaisanter. « Si jamais tu entendu qu'un certain Théophyl est mort sur le campus, ne cherches pas, ce sera moi. » Puis je me passais une main sur ma nuque, étirant celle-ci allant de la droite vers la gauche. « J'ai fais une grosse bêtise cette nuit...» Me rendant soudain compte que ça sonnait comme des confidences, je me repris aussitôt. « Pardonnes-moi. Je ne devrais probablement pas te parler de cela. Je t'ennuirais. »



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« C'est souvent plus difficile de renoncer à ce qui blesse qu'à ce qui rend heureux » ⊹ Je ne sais pas ce qui m'avais pris de lui dire ses mots. Peut-être aurais-je mieux fait de me taire. Mon rêve m'avait encore plus perturbé que je ne le pensais. En fermant es yeux, je pouvais revoir son visage. Sa voix m’effleurais comme une caresse divine, comparable à la douceur d'une plume. Me rendant compte de mon égarement, je clignais des yeux pour reprendre conscience. Pour tenter de récupérer mon erreur, je lui retournais la question.  Est-ce qu'il allait me répondre ou détourner la question comme il avait l'habitude de le faire. Attendant sa réponse, je baissais les yeux sur mon thé. Il avait une couleur jaunâtre et ne me donnait franchement pas envie d'y goutter. Nous étions dans l'un des plus grand hôtel de Las Vegas, mais cela ne les empêchait pas de posséder le même distributeur que dans les hôtels sordides. Sauf, que ce dernier était habillé de luxe et d'éclat. A cette pensée, un sourire ironique venait se déposer sur mon visage. Soufflant prudemment sur le liquide chaud, je buvais une gorgée du thé que Théo avait eu la gentillesse de m'apporter. C'était une bonne attention, mais cela restait surprenant étant donné la nature de notre relation. Perdu dans cette contemplation, je n'avais pas vu le regard de Théo se poser sur mes lèvres. Enfin, sa voix perçait le silence qui c'était doucement installé entre nous. « Eh bien, si tu veux tout savoir, je suis un homme mort dans les prochaines soixante-douze heures. » Sa réponse me laissait perplexe. De quoi parlait-il ? Pour me dire cela, c'est qu'il avait du faire une seconde erreur. Est-ce que cela concernait directement son couple ? Avait-il une fois de plus trompé sa copine ou était-ce autre chose ? Tant d'interrogations, alors que je n'en avais que faire. Leur histoire ne me regardait pas, ni les erreurs qu'il commettait. Je relevais les yeux vers lui. D'un léger battement de cil, je l'interrogeais du regard. « Si jamais tu entendu qu'un certain Théophyl est mort sur le campus, ne cherches pas, ce sera moi.  »  Cette fois-ci, je ne pu m'empêcher de sourire. Qu'avait-il bien pu faire pour être dans cet état ? De nature curieuse, il réussissait à m'intrigué. «C'est à dire ? » Les mots sortaient docilement de ma bouche sans exprimer la moindre émotion. Cachant ainsi, ma curiosité. « J'ai fais une grosse bêtise cette nuit...» Cela c'était donc bien passé cette nuit. Qu'il est fait une bêtise ici, ne signifiait rien de bon. Las Vegas était connu pour ses nombreux vices. Lequel l'avait fait succombé ? Les femmes, l'argent ? « Pardonnes-moi. Je ne devrais probablement pas te parler de cela. Je t'ennuirais. » Étrangement, il avait tord. Poussé par la curiosité, je le rassurais pour savoir la suite. « Probablement, mais peut-être que ça te ferait du bien d'en parler»Je marquais une pause avant de rapidement reprendre. « Je sais qu'on ne se connait pas vraiment, mais vois ça comme un avantage. Je suis un auditeur externe»On disait souvent qu'un avis externe pouvait aider à y voir plus clair. Je ne voulais pas jouer mes psychologue, mais il était aussi perturbé que moi. Je ne pouvais pas m'aider, alors autant l'aider lui. Qui sait, je pourrais lui être utile. De plus, c'était peut-être l'occasion de repartir d'un bon point.


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