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Dimitri J-F Hemingaway
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Je m’étais enfilé plusieurs verres d’alcool assise face à Dimitri, ma main posée sur la tienne je ne me sentais plus. Nous commandions encore un verre chacun avant de décider de partir, il voulait dormir chez moi, sur le canapé avait-il promis, je quittai la table bras dessus-bras dessous. Il monta dans la voiture, je fis de même et pris la direction du campus, après de longue minutes de trajet et dans la crainte de me faire arrêter par les forces de police je passa le portail de fer forgé noir, il n’y avait personne à la cabine de vérification des pas, il était clair qu’à une heure du matin, tout le monde était au lit ; ou presque. Sauf Dimitri et moi, je garai la voiture avec difficulté sur le parking du campus, avant de descendre pour prendre la direction de mon studio universitaire, nous montions les escaliers en titubants, soul comme des pots ; Je glissa la clef dans la serrure en rigolant aux âneries de mon cousin que je n’avais pas vu depuis plusieurs mois, cela faisait même un an, j’avais passée du temps avec lui durant mon enfance.. Mais j’avais changé, et il n’y avait pas que la tête qui avait changé, mais la manière d’agir, de parler et encore d’autres choses encore. Je poussai la porte marron faisant entré le jeune-homme en premier, puis j’entrai à mon tour verrouillant la porte ; sans savoir pourquoi il me plaqua contre le mur commençant à me déshabiller, je le fixais droit ans les yeux totalement ivre je ne me rendais pas compte de ce que nous faisions. Je le dénuda à mon tour, nos corps collés l’un contre l’autre nous faisons l’amour toute la nuit, alors que dans le cercle familial cela est totalement interdit.
Je me réveillai au petit matin, je n’eus pas le temps de mettre mes pieds dans mes chaussons couleurs rosés que je filai immédiatement au toilette, j’avais une nausée horrible et je ne savais pas ce qui m’arrivais, tout du moins pour l’instant. Je m’habillai à toute allure, descendis de mon studio et fila à la pharmacie, je demandai un test de grossesse car j’avais tous les symptômes, je n’avais même pas pris le temps de prendre quelques choses à manger, je m’achetai aussi une barre de céréale j’avais l’impression que j’allais tombée. Je mangeai la barre de céréale, rentra chez moi et dans la salle de bain j’étais nerveuse, je priais à moitié espérant que ce dernier ne soit pas positif, mais quand la sonnerie retentie, je fondis en larme. Je savais déjà qui était le père, j’enlevai jean ainsi que le haut que j’avais mis pour me mettre en robe à motif liberty, je n’avais pas envie de cacher cette grossesse à Dimitri qui était venu me voir et était finalement resté à Harvard car il s’y plaisait. Je chaussai mes ballerines beiges, retournant encore une fois au toilette, je n’avais pas prévue d’avoir un enfant si tôt, j’avais soudainement une triste mine, j’avais peur de l’avenir et je ne savais pas vraiment quoi faire si ce n’est de le prévenir. J’essaya tant bien que mal dans le miroir de ma salle de bain de me faire sourire, mais sans succès, chaque tentative était un échec, Je plaçai mes papiers ainsi que mon Iphone dans mon sac ainsi qu’une plaquette d’aspirine si jamais j’avais diverses douleurs et je sortie du studio, il y a maintenant plusieurs semaines à quelques heures près j’étais là avec Dimitri soule autant que lui à la mauvaise haleine. Je me souvenais juste d’une chose : m’être réveillée à ces coter avec un sentiment de bienêtre, de chaleur. Pourquoi est-ce que faire l’amour entre cousins, cousines, frères et sœurs était interdit ? Sans doute à cause des liens du sang, du déséquilibre potentiel, j’avais à moitié honte, mais je lui avais offert ma virginité ce soir-là, il m’avait embrassé avec fougue passion sans lâcher ces lèvres des miennes, et j’aimais ça, beaucoup même. Je descendis donc les escaliers à vive allure je me dirigea vers la fontaine dans l’espérance de croiser Dimitri, intérieurement j’avais peur de lui annoncer.. Et s’il ne voulait pas de cet enfant ? Comment aillait-il réagir en tant que mon cousin ? Et si j’avais transmis une maladie ? Et si du jour au lendemain à cause d’une grosse pression, ma Leucémie revenait subitement ? Et si je ne pouvais pas tout simplement assurer ? J’avais peur, peur de lui avouer même si je ressentais quelques choses de bizarre qui nous unissait. Seulement je ne savais pas ce qu’il ressentait. Et si c’était aussi un signe du destin ? Peut-être que cette « aventure » agirait sur mon destin ? Peut-être me récompenserait-elle des épreuves que j’avais endurée ? Je ne réalisais pas encore que je portais en moi un petit.. Un enfant, je n’avais pas de sensation, je ne ressentais rien, j’avais juste une peur, craintive. Je remuais sans cesse les plis de ma robe nerveuse marchant toujours dans l’espace de verdure à la recherche du jeune-homme. Comme dans les films, ou les deux héros s’embrassent sous les feux des projecteurs comme à Broadway.. J’aimerais tellement vivre comme ces héros.. Mes cheveux blonds tombaient sur mes épaules, mes yeux marrons brillaient, le soleil tapait décidément fort aujourd’hui. Les couples marchaient, parlaient, s’embrassés, j’avais l’impression d’être un peu la seule à exister dans ce monde de fou. Dans ce monde de technologie, ou tout passe avant l’amour, mais j’étais décider à ne pas vivre dans le multimédia, Je poussa un soupire, je m’asseyais sur un banc, espérant toujours le voir passé posant ma main sur mon ventre ou dedans.. Poussait sans doute une fleur de l’union de deux Hemingaway ayant tous les deux des liens du sang.
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