JOAN-FRANCES M. LINDLEY ► felicity jones

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle devine  :sifle:  et j'ai quelques années  :wrong: . Je suis française-tout-court    et j'ai connu le forum grâce à qui ne connait pas ILH? :sifle:mais disons que certaines personnes m'ont convaincue forcée   .  vous avez l'air trop cooools    alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Felicity Jones comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Bombshell. Je fais environ 450 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

   Mot de la fin ? ▲ vous en avez pas fini avec moi   .
   Je souhaite ▲
    être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
    participer à la roulette RP (?)

Si j'étais une fleur... je serai un rose rouge, rouge passion.
Son regard balaya la salle de cours, évidemment en arrivant en retard elle se tapait toujours la place au fond de salle où elle voyait rien ou la place à côté de mec bizarre qui avait des dreadlocks. Pas qu'elle le juge pour ça, mais elle s'était toujours demandée comment les gens se lavait les cheveux avec ces aliens sur la tête. Mais la place libre était à côté de ce mec, elle avait jamais pu l'encadrer depuis qu'elle avait entendu son nom dans une conversation avec sa meilleure amie. « Tu sais Rhys ? Il est sorti avec Jenna avant de rompre avec Tatiana, mais Jenna n'était pas au courant, ce mec a trop confiance en lui. » A cette époque-là, personne ne comptait plus pour Joan que sa meilleure amie, tout ce qui sortait de sa bouche était forcément véridique. Elles avaient grandi ensemble, elles pensaient forcément la même chose, c'était naturel. Elle leva ses grands yeux bleu marine au ciel et finit par s’asseoir. « Joan-Frances c'est ça ? » La brunette le fixa un instant, bloqua sur son visage qu'elle se surprit à trouver beau avant de lâcher un très amical « Non que Joan. » « Pourquoi avoir collé Frances derrière alors ? C'est quoi l'utilité ?» « Une question : c'est quoi ton utilité à toi ? » Elle ne comprit pas tout de suite mais le visage du jeune homme se fendit d'un sourire, ce sourire qui en entraîna tant d'autres.

« Je t'aime. » Il eut un faible sourire, un instant Joan voulut demander à Rhys de lui répondre, de lui dire que lui aussi il était amoureux d'elle. Puis elle sentit ses lèvres dans son cou, et elle perdit le fil de ses pensées, comme si souvent. Un dernier baiser, puis il se releva, elle fit de même et s'assit en tailleur. Frances arracha une poignée d'herbe, puis une autre, puis une autre. Rhys la regarda et se mit à siffloter Hakuna Matata. Elle sourit. Elle l'aimait, elle l'aimait, elle l'aimait. Et elle avait la certitude que c'était réciproque. Il la rendait vivante, il faisait ressortir cette partie d'elle qu'elle avait toujours masquée. La brunette avait la larme plus sensible, une joie de vivre communicative, elle se sentait si légère... La jeune fille avait peur de s'emballer, peur d'en dire trop. Mais à cet instant précis, elle ne voyait pas son avenir sans lui. C'était pour la vie.

Si j'étais une chanson, je serai... Jar of Hearts, ou peut-être Yesterday.
« Je t'aime. » Elle était allongée sur le lit de Rhys, sa tête appuyée dans sa main et elle le regardait ranger ses cahiers, en sortir d'autres. « Joan, je cherche mon cours là. » La brunette roula sur le dos. Au moins le message était clair. Ce n'était plus rien du jeu des premières années, non maintenant elle allait aller à Harvard, lui allait rester à l'université du Vermont. Ils étaient sérieux, maintenant, ils avaient des responsabilités. Des adultes. Mais bien sur. Il y avait une chose qu'elle craignait encore plus que de laisser le jeune homme seul loin d'elle, mais elle avait surtout peur de l'attention qu'elle lui portait qui baissait, baissait. De là-bas ce serait encore plus difficile à gérer. La jeune femme rencontrerait d'autres personnes, d'autres garçons... Et il y avait ces regards qu'elle surprenait  lorsqu'il portait ses yeux sur certaines de ses amies. Frances avait confiance en lui, ou du moins elle s'y efforçait. Il était sûrement temps pour eux de passer à autre chose. Parfois elle enviait sa demi-sœur et la facilité avec laquelle elle passait d'une relation à une autre à quatorze ans, alors qu'à cet âge elle pensait plus à lire les plus de livres d'astronomie possible et à faire son deuil de sa période Star Wars. La Force n'était décidément pas de son côté.
« Oh c'est bon Joan, tu t'y attendais pas ? Tu croyais sincèrement que j'allais te laisser partir et rester t'attendre ? Je veux pas t'attendre, j'ai autre chose à faire que t'attendre. On allait pas finir notre vie ensemble de toute façon. » « Si... » Son regard se fit suppliant, elle ne pouvait pas entendre plus de conneries débitées comme si de rien était. Il ne pouvait pas détruire ses rêves de petite fille parce qu'il ne voulait pas attendre. Et dans les films, dans les livres, les chansons, les poèmes, le garçon attendait toujours la fille quand il était amoureux d'elle. Quand... « Tu m'aimes ? » « Joan... » « Non je veux que tu répondes, tu ne me l'as jamais dit. » « J'étais amoureux de toi, mais aujourd'hui je ne suis pas sur, ne m'oblige pas à rompre, j'ai besoin de mettre au clair tout ça. » « Je croyais que tu ne voulais pas attendre... Non ne dit rien c'est moi qui te laisse, tu ne veux pas attendre, moi je ne veux plus aimer. »
Si j'étais une période de ma vie? Je serai mon futur.
Harvard. Meilleure université des États-Unis, reconnue dans le monde entier, et c'était là, c'était là qu'elle Joan-Frances Maysilee Lindley, 18 ans, des étoiles pleins les yeux et pleins le cœur, allait étudier pendant les prochaines années. Ça faisait presque peur. Elle était loin la petite fille avec son armée de Shewbacca au dessus de son lit qui rêvait de ne jamais grandir. La brunette avait bien plus grandi qu'elle ne l'aurait voulu. Elle avait la certitude qu'elle pourrait toujours être elle-même ici, et que loin de chez elle, la jeune femme trouverait des gens comme elle, des gens avec qui elle pourrait vraiment s'entendre. Là d'où elle vient, dans cette petite ville de 15 habitants dans le Vermont, on lui avait choisi ses amis à la naissance, c'était un packaging : parents, maison, amis. Ces gosses avec qui elle était devenue ado, puis femme. Elle y avait trouvé son compte, certes, mais elle ne les avait pas choisi. Elle ne les avait pas reconnu au milieu d'une foule, ils n'étaient pas de son espèce, non ils étaient juste là. Mais maintenant elle allait pouvoir faire son choix, choisir parmi 30 000 personnes qui gravitaient sur le campus. Elle était libre, enfin.
Septembre 2013, Joan Lindley commence sa cinquième année d'astrophysique. Elle en a vu défiler des gens dans sa vie universitaire. Certains sont partis, elle ne les recroisera peut-être jamais dans la foule Harvardienne, d'autres sont restés comme Salomée. Il y a ceux avec qui ça a évolué, plutôt bien quand on y pense, comme Aidan. Elle n'est retournée dans le Vermont que chaque année pour Noël, pour voir sa folle de mère, sa folle de sœur, et son père à peu près équilibré. Elle est bien ici. Elle en a presque oublié son enfance et son adolescence, toute sa nouvelle vie a prit le pied sur dix-huit ans de souvenirs. De toute manière les souvenirs ça sert à rien, ça bloque, ça reste, c'est plein de poussières, ça nous fait regretter, on devient nostalgique et tôt ou tard on rate un truc bien. Joan ne veut rien rater. Vers l'infini et au-delà.