J'adorais ma famille, genre de tout mon coeur, mais je n'étais vraiment pas motivé à l'idée de ce repas. Le fait d'avoir appris au dernier moment que Snow et Davina s'étaient éclipsées et ne seraient pas de la partie y était peut-être pour quelque chose. Papa, maman, Skylar et moi ? C'était pas la première fois non plus, mais j'étais pas super confiant. Naturellement, la conversation avait finit par tourner sur les études, sur le futur, sur la personnage qu'on est, la personne qu'on va devenir, qu'on devient déjà progressivement. Et quelles couleurs portent ces braves personnes aux yeux de mes parents, au sein du campus d'Harvard ? Le bleu, bien sûr. Être Eliot car selon eux, pour leurs enfants, ça coulait tout bonnement de sens. C'était la maison de la réussite, du pouvoir, du sérieux et de la classe. Ou comment me donner l'impression d'être un chien crasseux, indigne de ma famille. Je m'étais tut, sortant des phrases qui avaient un goût étranger dans ma bouche lorsqu'on m'adressait la parole, me poussant à donner un avis. Et je n'avais put m'empêcher de jeter des regards emplis de frustration à ma soeur, histoire de lui demander de se taire. A mon regard fuyant et mon air inconfortable, elle avait bien sûr compris que les parents n'étaient absolument pas au courant de mon choix de confréries, aux antipodes de ce qu'ils voulaient et j'avais eu mainte fois peur qu'elle largue la bombe, histoire qu'elle ne soit plus la seule chez nous à critiquer mon choix de confréries. J'avais chaud. Ouais, il faisait trop chaud dans ce restaurant. Mon pull, sûrement trop épais pour la température intérieure, ne cessait de me gratter et je crevais d'envie de l'enlever. J'eut beaucoup de mal à ne pas manifester ma joie lorsque mon père signa enfin l'addition et que ma mère commença à mettre mon manteau. Je me leva pour faire la bise à mes parents, évitant soigneusement de regarder ma soeur qui avait du bien s'amuser pendant ce repas, j'en doutais pas une seconde et ne me laissa retomber sur ma chaise qu'après que nos parents aient passés les portes du restaurant. Toujours en ignorant mon aînée, je me servis un grand verre d'eau et en descendit la moitié. Après avoir reposé mon verre et tiré un peu sur le col de ce maudit pull en laine, je releva enfin le regard vers Skylar. Je sais que ça te démange, fais un commentaire. Lançais-je d'une voix lasse.
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J'adorais ma famille, genre de tout mon coeur, mais je n'étais vraiment pas motivé à l'idée de ce repas. Le fait d'avoir appris au dernier moment que Snow et Davina s'étaient éclipsées et ne seraient pas de la partie y était peut-être pour quelque chose. Papa, maman, Skylar et moi ? C'était pas la première fois non plus, mais j'étais pas super confiant. Naturellement, la conversation avait finit par tourner sur les études, sur le futur, sur la personnage qu'on est, la personne qu'on va devenir, qu'on devient déjà progressivement. Et quelles couleurs portent ces braves personnes aux yeux de mes parents, au sein du campus d'Harvard ? Le bleu, bien sûr. Être Eliot car selon eux, pour leurs enfants, ça coulait tout bonnement de sens. C'était la maison de la réussite, du pouvoir, du sérieux et de la classe. Ou comment me donner l'impression d'être un chien crasseux, indigne de ma famille. Je m'étais tut, sortant des phrases qui avaient un goût étranger dans ma bouche lorsqu'on m'adressait la parole, me poussant à donner un avis. Et je n'avais put m'empêcher de jeter des regards emplis de frustration à ma soeur, histoire de lui demander de se taire. A mon regard fuyant et mon air inconfortable, elle avait bien sûr compris que les parents n'étaient absolument pas au courant de mon choix de confréries, aux antipodes de ce qu'ils voulaient et j'avais eu mainte fois peur qu'elle largue la bombe, histoire qu'elle ne soit plus la seule chez nous à critiquer mon choix de confréries. J'avais chaud. Ouais, il faisait trop chaud dans ce restaurant. Mon pull, sûrement trop épais pour la température intérieure, ne cessait de me gratter et je crevais d'envie de l'enlever. J'eut beaucoup de mal à ne pas manifester ma joie lorsque mon père signa enfin l'addition et que ma mère commença à mettre mon manteau. Je me leva pour faire la bise à mes parents, évitant soigneusement de regarder ma soeur qui avait du bien s'amuser pendant ce repas, j'en doutais pas une seconde et ne me laissa retomber sur ma chaise qu'après que nos parents aient passés les portes du restaurant. Toujours en ignorant mon aînée, je me servis un grand verre d'eau et en descendit la moitié. Après avoir reposé mon verre et tiré un peu sur le col de ce maudit pull en laine, je releva enfin le regard vers Skylar. Je sais que ça te démange, fais un commentaire. Lançais-je d'une voix lasse.
(c) darkdreams/marine