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Come on and have a drink baby ! ft. Jimmy S. Baggins

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Come on and have a drink baby ! ft. Jimmy S. Baggins 729891NSIGNA
« L'alcool dégrise. Après quelques gorgées de cognac, je ne pense plus à toi. »



« Pour la semaine prochaine, vous me ferez une dissertation sur Catherine de Médicis. »
Et blablabla… Le tout noté dans mon agenda, je rangeai mes affaires en vrac dans mon sac avant de me hâter en direction de la bibliothèque. Il fallait que j’y arrive avant que l’on ne me vole ma place près de la fenêtre. Surtout que la journée était plutôt ensoleillée, il aurait été dommage de ne pas pouvoir en profiter. Et par expérience, je savais qu’il n’y avait qu’à cette place que j’étais aussi productive. Il n’y avait personne pour me déconcentrer, à ma gauche comme à ma droite, et aucune étagère dans les parages, ce qui évitait les allées et venues d’étudiants à la dérive. Sans perdre plus de temps, j’attaquais cette dissertation. Le plus tôt je l’aurais fini, le plus de temps j’aurais devant moi pour approfondir mes cours et m’enrichir.
J’arrivais à la fin de ma dissertation lorsque mon portable vibra dans ma poche. Qui pouvait bien me déranger à une heure pareille ? Ce ne pouvait pas être M.S., mon boulet chéri, qui tout boulet qu’il est a un minimum de bon sens pour ne pas m’appeler en pleine journée, et se contenter de m’envoyer un message. Non vraiment, il n’y avait qu’un imbécile sur Terre pour oser m’appeler. J’avais tellement d’amis dans le coin. Je sorti de la bibliothèque le plus rapidement et silencieusement possible, avant de décrocher en laissant échapper un soupire exaspéré.

« Allo papa, qu’est-ce que tu veux ? Fais vite je t’en prie, je suis en pleine rédaction, j’aimerai ne pas perdre le fil de ma réflexion. »
« Oh, pas grand chose ma chérie, je voulais juste… prendre de tes nouvelles quoi, savoir comment tu vas. M.S. m’a dit qu’il t’avait vu récemment ? »
« Oui je l’ai vu. »

J’avais beau essayer de faire des efforts, je n’arrivais pas à être moins glaciale. Je ne pouvais pas faire mieux, il allait devoir s’en contenter.

« Bien… C’est bien que tu sortes un peu, que tu vois des gens… »
« Bon écoute, j’ai plus le temps de discuter, donc si t’avais quelque chose à me dire, fais le et vite. »
« Euh, rien, à part que ta mère voulait savoir si tu venais déjeuner à la maison Dimanche midi. »
« Aucune idée. Je te tiendrai au courant. »

Sans attendre plus longtemps, je raccrochai et retournai terminer ma dissertation. Je n’en pouvais plus de ces appels à répétition. Ne pouvait-il pas me laisser vivre ma vie un peu ? Simplement comme je l’entendais ? Il me l’avait déjà bien assez gâchée comme ça en me forçant à les suivre de l’autre côté de l’océan. Un jour, je les laisserai et retournerai vivre à Paris, à Montmartre, avec mon Sacré Cœur, ma Seine, mes jardins, ma Tour Eiffel… La ligne six, féérique lorsqu’elle traverse la Seine éclairé par un coucher de soleil somptueux. Le Louvre et autres musées de mon enfance. Siméon.
Cela faisait un moment que je n’avais pas pensé à lui, mais son image m’était revenue d’un coup, sans que je ne m’y attende. Je n’avais pas eu de nouvelle de lui depuis bien longtemps, mais son souvenir me hantait régulièrement, inaltéré par les années, ne prenant pas une ride. Mes sentiments pour lui avaient à peine changés malgré la distance. Inchangés et pourtant différent, comme s’ils s’étaient enterrés quelque part dans mon cœur, en une sorte d’hibernation. Comme un volcan endormi, prêt à se réveiller au moindre choque…

Une fois mon chef d’œuvre achevé, je rentrai chez moi pour me changer et manger un bout avant de partir travailler. Rien de bien mirobolant. Une simple assiette de pâtes – plat presque rituel de l’étudiant – engloutie en une demi-seconde, et voilà que je quittai mon habit de jour pour revêtir mon costume de nuit. Adieu jeans, vieux t-shirt et tennis, bonjour tailleur, chemise et escarpins. Louboutin s’il vous plaît. C’était mon unique plaisir du soir. J’attachai rapidement mes cheveux en une queue de cheval haute avant d’appliquer un léger trait d’eye-liner, un peu de mascara, une pointe de rouge sombre sur mes lèvres, et la touche finale : un nuage de Chanel N°5. En passant la porte, je laissais l’étudiante sur le palier pour devenir femme.
J’étais pile à l’heure au boulot, comme d’habitude. En effet, quand on même une vie comme la mienne, il n’y a aucune place pour l’imprévu. Tout est minuté à la seconde près. Cela a un petit quelque chose de rassurant, et donne un semblant d’équilibre à l’existence. Je saluai mes collègues au passage avant de passer en salle. Celle ci était déjà bondée, à mon grand soulagement. Je détestais ces soirées où les clients se faisaient rares, car ils étaient en général en manque de compagnie, et s’attendaient que nous, simples serveuses, sous prétextes d’une soit disant tradition ancestrale – ou convenance – soyons à leur écoute. Comme si on avait la patience d’entendre leurs élucubrations de vieux croutons célibataires alcoolique. Je ne supportais aucunement ces gros lards, qui avec quelques coups dans le nez se croyaient tout permis, sous le joug d’une soudaine poussé de confiance en soi. Et comme le client est roi, évidemment on ne peut rien dire, ni même répliquer. Juste serrer les dents et s’éloigner le plus vite possible.

« Dis donc, t’as vu le beau gosse à dix heures ? Celui là j’en ferai bien mon dessert, si tu vois ce que je veux dire… »

Ah, Cindy et sa subtilité légendaire. J’esquissai un sourire avant de jeter un œil vers sa proie potentielle. Je levai un sourcil, surprise par le bon goût de ma collègue, qui n’en avait pas forcément d’habitude. Un type grand, fin, châtain, de beaux traits, avec ce je ne sais quoi qui rend certains hommes particulièrement agréables à regarder. Ce devait être ce semblant de classe qui transparaissait dans son allure qui m’avait tapé dans l’œil.

« Ça va, il est pas dégueulasse. Mais bon, c’est pas non plus Apollon. » lançai-je avant de prendre la direction de sa table, calepin en main, pour prendre sa commande, ne laissant pas le temps à la poupée blonde de réagir. Je laissai transparaitre l’ombre d’un sourire avant de d’aborder le client pas trop mal.

« Bonsoir. Alors, qu’est-ce qui vous ferait plaisir ? »
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Le Lord Hobo était un peu devenu le lieu de prédilection du Vendredi soir pour Jimy et ses amis. Ils n'avaient même pas besoin de se le dire, qu'ils savaient déjà qu'ils allaient passer la soirée là-bas. Bon, un petit SMS envoyé en se levant pour s'assurer que rien n'aller contre leurs habitudes et puis c'était bon. Jimmy poussa son drap en soie puis se mit en position assise sur son matelas. Il se passa une main sur le visage puis finit par se lever.

La journée fut plutôt calme. Le canadien avait eu ses cours, les avait suivit, avait prit des notes, puis était rentré chez lui tranquillement. Rien de bien intéressant à raconter en fait. Il prit une douche pour se sentir un peu plus propre.  Serviette autour de sa taille, il se posa sur son canapé devant son écran plasma. Son majordome lui apporta un whisky que Jimmy bu tranquillement en passant les chaines.

Quelques heures passées et voici venu le temps pour lui e se préparer pour sortir. Le jeune homme chercha dans sa gigantesque armoire la tenue parfaite. Il opta par un petit costard couleur bleu nocturne, avec une chemise noire et une petite cravate. Il mit sa paire de chaussures noires puis ajusta son nœud avant de s'occuper de ses cheveux. Fin prêt, le jeune homme prit les clés de l'une de ses voitures et se dirigea vers le bar.

Arrivé au Lord Hobo, le jeune homme rejoignit ses amis déjà installés à une table. Il se posa avec eux après les avoir salué. La serveuse ne tarda pas à venir vers eux. "Bonsoir. Alors, qu’est-ce qui vous ferait plaisir ?" Jimmy la regarda de bas en haut avant de finalement arrêter son regard sur ses yeux. "Trois bouteilles de champagnes feront l'affaire s'il-vous-plait"
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Quel dommage, il n'avait de la classe que l'allure et la consommation. Rien de très charmant dans sa façon de me reluquer de haut en bas. Je ne prenais pas la mouche pour autant. J'étais plutôt de bonne humeur ce soir, et ce n'était pas un obsédé dans son genre qui allait me gâcher la soirée. Je m'éloignai donc pour aller chercher leurs bouteilles, prenant quelques autres commandes au passage. Il s'était cru capable de me reluquer de la sorte ? Tant pis pour lui, il patienterait un peu avant d'avoir sa consommation. Je ne sais pourquoi, il avait cette petite lueur dans le regard qu'ont ces gosses de riches persuadés de pouvoir obtenir tout ce qu'ils veulent sur un simple claquement de doigt. Et bien ce soir, ce serait mes règles, un point c'est tout. J'avais envie de m'amuser un peu pour changer.

« Dis donc, t'as vu comment il t'as regardé le beau gosse là bas ? Je suis trop jalouse ! T'as un ticket ma vieille, vas y, fonce ! En tout cas si j'étais toi, c'est c'que j'ferais... »

Aaah, Cindy, Cindy... Ma bimbo favorite. Je ne savais plus quoi faire d'elle. Elle qui était prête à écarter les jambes devant le premier venu, elle ne comprenait pas comment je pouvais résister à tous ces hommes qui me faisaient du charme, bon sang ! J'étais vierge, séropositive, nonne, quel était donc mon problème ? Ça la dépassait la pauvre... Et pendant ce temps, je me marrais bien.

« On sait tous ce que tu rêves de faire avec lui Cindy. Mais je vais le faire mariner. C'est comme ça qu'on sait si un mec en vaut réellement la peine ou pas. »
« Décidément Norah, je crois que je ne comprendrais jamais ton point de vue... S'il est partant autant lui sauter dessus, c'est c'que j'dis toujours ! »

La blondasse éclata de rire, si fière de sa devise. C'était vraiment un cas désespéré, je n'arriverai jamais à faire entrer quelque chose dans le vide intersidéral de sa boîte crânienne. Je levai les yeux au ciel devant tant de stupidité et de simplicité avant d'aller servir quelques tables. Au bout d'une dizaine de minutes, j'estimai que le reluqueur avait attendu assez longtemps, surtout si je ne voulais pas me faire réprimander par le patron. J'allais donc chercher les trois bouteilles de champagne que je disposai sur un plateau avec le nombre de flûte nécessaire. J'avançai d'un pas assuré vers sa table, m'excusant pour le retard, un sourire taquin planant sur mes lèvres.
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La jeune femme le regarda bizarrement avant d'inscrire sa commande et de partir en direction d'autres tables. Jimmy écoutait la conversation de ses amis d'une oreille mais continua de suivre la jeune femme du regard. Elle finit par passer derrière le bar pour rejoindre sa collègue blonde qui d'ailleurs avait l'air de dévorer Jimmy des yeux. Le canadien tourna sa tête vers son groupe de cinq amis avant de discuter et plaisanter avec eux. Les discussions changèrent pendant une dizaine de minutes, mais le principal sujet de conversation fut tout de même le poker. Jimmy jouait beaucoup au poker, il avait l'argent pour se le permettre. Son père tenant des casinos, il avait apprit très vite à manier les cartes comme personnes. Tout comme il avait apprit très vite à boire, son père tenant également des bars et boîtes. Le jeune homme racontait quelques partis où il s'était fait un maximum de pognon, et des tournois auxquels il avait participé à Las Vegas. Finalement, la serveuse revint vers eux avec les trois bouteilles de champagnes. Elle en avait mit du temps. Pourtant il ne lui avait pas commandé dix cocktails. Trois bouteilles de champagnes c'était quand même pas sorcier. Il se mit à l'arrière de son fauteuil pour la laisser poser les seaux à glaçons avec les bouteilles sur la table. Elle s'excusa alors pour le retard, ce qui déclencha un petit rire chez le canadien. "Je ne sais pas pourquoi. Mais je suis sûr qu'avec la belle blonde au bar, on aurait été servit un peu plus vite". Jimmy tourna son visage vers la jeune femme en question et lui adressa un signe de la main. Franchement, d'ici on aurait pu croire qu'elle était à deux doigts de s'évanouir. Jimmy arqua alors un sourcil puis reposa son attention sur la belle brune. "Mais merci quand même". Il s'avança pour saisir une bouteille de champagne et l'ouvrit avant de commencer à servir ses petits camarades
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Il agita la main vers Cindy, comme pour me rendre jalouse. Comme c’était mignon. Je ne pus m’empêcher de rire lorsqu’il insinua que la blondasse les aurait servis plus vite que moi. Elle qui se souvenait à peine de sa propre date d’anniversaire, comment aurait-elle pu les servir rapidement ? Surtout que la salle était bien remplie ce soir, elle devait faire surchauffer ses neurones.

« Ça c’est ce que vous croyez, son cerveau est loin d’être proportionnel à son tour de poitrine. » Elle continuait à sourire bêtement dans notre direction. « À part ça, vous désirez autre chose ? Quelque chose à grignoter peut-être ? »

Parce qu’avec trois bouteilles de champagne pour six, il allait bien leur falloir de quoi éponger la quantité d’alcool. Je retournai servir d’autres tables en attendant. Je pouvais sentir son regard épouser presque le moindre de mes mouvements, ce qui en soit n’était pas désagréable si l’on mettait à part le fait que j’avais l’impression d’être un simple morceau de viande. Je retournais quelques instants derrière le bar, où Cindy ne put s’empêcher d’afficher un regard victorieux.

« Bon sang Norah t’as vu ça ? J’en reviens pas ! Il m’a fait un petit coucou ! Hahaha, et moi qui croyais que c’était sur toi qu’il avait flashé ! En même temps, comment veux-tu rivaliser avec lolotte et lolette ? » dit-elle en remuant sa poitrine. « Et qu’est-ce qu’il était craquant quand il a levé son sourcil… Par contre, ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi il continu à te fixer quand t’es en salle… Oh mon dieu attention, il regarde par là ! »

Elle ne put s’empêcher envoyer un grand sourire de potiche dans sa direction. Mon Dieu qu’elle avait l’air ridicule. Mais non, dans son esprit elle était des plus sexy, et aucun homme ne pouvait résister à sa plastique de rêve. Le barman, qui avait pu entendre tout le petit discours de Miss Bimbo, leva les yeux aux ciels de consternation. Je lui adressai un sourire de compréhension et un regard de détresse. Si seulement il pouvait me débarrasser d’elle et de sa stupidité…
Je retournai servir en salle, apportant des cacahuètes à droite à gauche, jetant de temps en temps un regard à la table des chicos au champagne, au cas où il aurait eu besoin de mes services…
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C'était assez amusant, car Jimmy semblait s'être posé comme porte-paroles de ses amis. certains discutaient entre eux tandis que les autres écoutaient simplement l'échange entre Jimmy et la serveuse. Après tout, ils savaient que Jim était doué avec les filles en général, alors ils voulaient certainement apprendre deux-trois trucs. D'ailleurs, la serveuse n'avait l'air de porter aucune attention au reste du groupe. Il fallait dire qu'elle devait avoir l'habitude des gosses de riches qui la prenaient de haut dans ce bar. Mais Jim était un peu différent. Oui, c'est facile de dire ça.. "Ça c’est ce que vous croyez, son cerveau est loin d’être proportionnel à son tour de poitrine". Jommy ne pu s'empêcher d'avoir un petit rire. On pouvait dire ce qu'on voulait, elle avait quand même un très bon sens de la réparti. "Je lui parlerais peut-être un peu plus tard pour le découvrir moi-même alors". Il fit un signe de tête en direction de la blonde. C'est vrai qu'elle avait l'air conne. "À part ça, vous désirez autre chose ? Quelque chose à grignoter peut-être ?" Jimmy se tourna vers ses amis avec un air de questionnement. Il se reconcentra ensuite sur les yeux de la brunette. "Ça va aller, merci". Il lui adressa un sourire courtois avant de se pencher vers son verre. Il trinqua avec ses amis et commença à boire avec eux. Après plusieurs minutes, son regard se posa vers la serveuse qui repassait par la table d'à côté. Jimmy attendit de croiser son regard avant de lui faire signe de venir
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Les autres types à sa table semblaient écouter avec attention notre conversation. A croire que ce n’était qu’un jeu pour eux, dont ils avaient l’habitude. Aucun d’eux n’attiraient mon attention, tout simplement car ils n’avaient rien de spéciale, rien de bien attirant non plus. Ils transpiraient l’arrogance et l’orgueil des gosses de riches qui se croient tout permis, et je ne trouvais rien d’excitant là-dedans, contrairement à certaine, attirées par le pouvoir comme des abeilles par du miel. Non, j’avais toujours préféré ceux qui se détachaient du lot. Comme lui. Je n’aurais pas su dire pourquoi, mais il avait ce petit quelque chose qui le différenciait de son groupe d’amis, cette petite étincelle de charme sûrement. Cela ne me dérangeait pas de voir les autres profiter du spectacle, j’étais plutôt dans un bon jour, cela m’amusait plus que ne m’agaçait. Je lui répondis avec un léger sourire moqueur avant de m’éloigner, puisqu’apparemment ils ne manquaient de rien.

« Si les conversations vide de sens vous intéresse, libre à vous. »

Je retournais à mon service, faisant de nombreux aller-retour à travers la salle, tandis que Cindy me harcelait pour savoir ce que j’avais dit qui avait bien pu le faire rire. Je restais silencieuse, laissant libre cours à son imagination. Autant elle n’avait que peu de neurones, autant elle était très douée pour se monter des scénarios dans sa tête vitesse grand V et pour voir des signes un peu partout là où il n’y en avait pas. Je gardais quand même un œil vers la table la plus friquée de la soirée. Tant qu’à faire, autant en profiter pour faire l’un des meilleurs chiffres de la soirée, ils n’étaient pas désagréables pour des petits riches. Et puis, une petite prime, ça ne me ferait pas de mal non plus. Et j’avais eu raison de leur accorder une partie de mon attention, car il m’interpella d’un geste. Je servis la table dont j’avais la commande sur plateau avant de m’approcher. Un coup d’œil à l’autre bout de la salle me suffit pour voir la poupée blonde me fusiller du regard. Si elle avait pu courir plus vite que l’éclair, nul doute qu’elle m’aurait supplantée à ce service.

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