Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility#Konrad ◘ Tu veux parler ? On va parler !
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#Konrad ◘ Tu veux parler ? On va parler !

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Tu veux parler ? On va parler !
w/ Konrad

Je venais de recevoir un message d'un numéro que je ne connaissais pas, ou plutôt, que je ne connaissais plus. C'était Konrad apparemment et il avait changé d'avis, il voulait parler. C'était la meilleure de l'année celle-là. Il m'avait rejeté comme je ne sais quoi, j'avais tenté de lui parlé mais non. Et là, il revenait comme une petite fleur car il avait soudainement changé d'avis. Pas mal ! Je lui avais donc dit de passer dans ma chambre pour que l'on parle. Camille n'était pas là alors on allait pouvoir parler autant qu'il le voulait. Je bus une dernière gorgée dans ma bouteille de vodka avant de la ranger dans mon armoire et de prendre un chewing-gum pour enlever cette odeur de ma bouche. Quelqu'un toqua alors à ma porte. Je me doutais que c'était lui. Entre ! Je me retournais alors vers la porte. Je savais pas trop quoi lui dire car sincèrement, je n'avais aucunement l'envie de lui parler. J'avais envie de lui en foutre une et de le virer de ma chambre mais j'étais pas comme ça, du moins, pas encore. Bon qu'est-ce que tu veux ? Parlons peu mais parlons bien. Je voulais aller droit au but et ne pas rester éternellement avec lui dans ma chambre. Il n'était plus le bienvenue en fait.
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† Tu veux parler ? On va parler ! †

liyad Il fallait que je lui parle, je n'avais pas vraiment de raison de lui en vouloir, c'était surtout à elle, c'était elle qui ne m'avait presque pas laissé parler pour monologuer et me faire comprendre que je l'avais tout le temps prise pour une conne et qu'elle ne voulait plus être dans ma vie et j'ai fais la connerie de l'envoyer chier alors qu'elle voulait me parler il y a quelque semaines car j'étais en colère contre elle. Mais tous ces jours à broyer du noir, à noyer ma peine dans l'alcool, à essayer de retrouver un semblant de compagnie dans le sexe mais rien n'y faisant, je fais toujours la gueule à Mayra car j'ai une raison et que je ne suis pas prêt de faire le premier pas, mais Aaliyah, c'est différent et je veux vraiment qu'on parlent, et elle a enfin acceptée après ces échanges de textos, je dois la rejoindre chez elle, dans sa chambre à la résidence des Cabots. A peine son sms envoyé que je quittais mon canapé pour enfiler un jean et un t-shirt, chausser mes chaussures et enfiler ma veste, quitter mon appart pour monter sur ma bécane et filer en direction d'Harvard. Arriver sur le parking, je me garais pour rejoindre la résidence des Cabots, monter jusqu'à l'étage des filles et me tenir devant sa porte légèrement essoufflé, je toquais et elle me disait d'entrer quelques secondes après, c'est ce que je faisais, prenant une respiration puis j'entrais, refermant la porte derrière moi une fois à l'intérieur. Je veux qu'on parle. De ce que tu voulais me dire quand je t'ai envoyé chier pour commencer. j'avais sentis une certaine froideur dans le timbre de sa voix, je comprenais direct qu'elle voulait vite en finir car je n'étais plus le bienvenue ici.

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Pour être honnête, je voulais en finir au plus vite avec ces retrouvailles. Pour moi c'était le Satan d'Harvard qui se présentait dans ma chambre et qui tentait à présent pour tout les moyens de se faire pardonner après m'avoir rejetée comme une sombre merde. Bah apparemment tu sais que je suis enceinte alors pourquoi tenter de t'en dire plus ? J'avais quand même tenter de lui parler de tout ça, dans le calme et surtout, dans la sobriété car à ce moment là, je n'étais pas soûle alors que là, si et j'allai bien le soûler avant de lui dire tout ce que j'avais en tête et surtout, ce qu'il voulait vraiment entendre. Disons que me prendre pour une conne, ça passe une fois, mais pas deux et il allait bien morfler là. Apparemment, tu sais mieux que moi, tout ce que je veux te dire, alors parle maintenant nan ? J'espérai juste qu'il n'allait pas l'ouvrir et faire son intéressant car il n'était pas là pour ça logiquement et j'avais pas accepté qu'il vienne dans ma chambre pour ça non plus. Je m'asseyais alors sur mon lit, souriant innocemment. Je trouvais cette situation très amusante pour le coup. Dire que j'avais tenté d'avoir cette discussion il y a peu avec lui et qu'il m'avait rejeté. Je voulais savourer chaque instant de ce moment unique en son genre.
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liyad Je le voyais direct quand j'entrais dans sa chambre, ses yeux la trahissaient, elle voulait que je parte le plus vite possible de sa chambre, elle ne voulait plus avoir à faire à moi. J'avais voulu qu'on parle de ce qu'elle avait voulu me parler lorsque je l'ai envoyé chier, mais elle ne m'aidait vraiment pas, ne faisant aucun effort Et t'es en train de te déchirer la gueule à cause de ça, y a mieux non ? elle sentait la vodka d'ici, et lorsqu'elle s'asseyait sur son lit et qu'elle gardait ce petit sourire innocent, j'avais envie de m’énerver mais ça n'allait servir à rien, au lie de faire un pas en avant j'allais aller en arrière. C'est faux non, je sais pas tout ce que tu veux me dire, alors c'est à toi de parler. je m'adossais contre sa porte, les bras croisés, la fixant, qu'elle continue à m'en foutre plein la gueule J'attends. je fais mon malin oui, mais si c'est ce qu'il faut faire pour la bouger et qu'elle m'en mette plein la gueule, que ce soit le cas, quelque part ça allait la soulager de vider son sac et sa colère sur moi et ça allait surement aussi me faire prendre conscience de certaines choses.

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C'est l'ex drogué qui venait me parler de ce qui était bon ou mauvais. Non mais où va le monde sérieusement ? Je riais avant d'ajouter, L'ouvre pas trop, je suis adulte, je fais ce encore ce qui me chante à ce que je sache ! J'avais vraiment pas envie de lui dire tout ce que j'avais actuellement en tête. J'allai certainement finir par garder cette nouvelle pour moi vu la façon dont il m'avait rejetée. Je ne suis pas une poupée qu'il pouvait manipuler comme il le voulait. Je ne le lâchais pas du regard, gardant toujours mon magnifique sourire de garce dessiné sur le visage. Il ne me quittait plus maintenant, surtout en sa présence. J'en avais fini de céder à tout ses caprices. Attendons alors ! Pour ma part, je t'ai dis tout ce que j'avais à te dire ! En fait, j'ai oublié pourquoi je t'avais envoyé ce message ! Ca fait quand même plusieurs jours, puis tu m'as jartée alors pourquoi je devrais essayer de m'en rappeler ? J'aurai réellement voulu oublier ce que j'avais à lui dire, que cet être ne fasse plus partie de moi mais malheureusement pour moi, ce n'était pas le cas et je devais faire avec. Je ne savais pas encore jusqu'à quand j'allai supporter cette grossesse non-désirée. Par contre, je me demande pourquoi tu as soudainement changé d'avis ! C'était vraiment la question que je m'étais posée en voyant son nom sur mon téléphone. J'avais supprimé son numéro pour ma part, alors recevoir un message me disant que c'était lui fut très étrange pour moi.
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liyad Elle me disait de pas trop l'ouvrir, qu'elle était grande et tout le bordel, que je devais pas trop la ramener, la blague. J'ai jamais dis le contraire. qu'elle se détende même si elle me détestait, j'étais là pour parler pas pour qu'on s'engueulent mais si elle ouvrait vraiment trop sa bouche sur un ton qui me plaisais pas, oui là on allaient s'engueuler. Elle gardait son sourire de garce, ça changeait de le voir ce sourire, elle n'a jamais été vraiment garce avec moi sauf récemment où j'ai tout fais pour la forcer à l'être et là je veux juste qu'elle me parle mais elle voulait pas, elle me reprochait encore de l'avoir envoyer chier, je soupirais baissant ma tête avec un sourire amusé avant de la relever pour la fixer J'ai fais une boulette en t'envoyant chier, je le reconnais mais ça m'étonnerait franchement que tu t'en rappelle pas, je sais que tu veux me prendre pour un con mais plus vite on aura parlés, lus vite j'me casse de ta vie. moi aussi je pouvais être direct. J'ai changé d'avis car j'ai pas vraiment de rason de t'en vouloir, c'est clairement toi qui a des raisons, j'ai abusé en t'envoyant chier c'est tout, c'est pour ça que je suis là. lui disais-je, je voulais vraiment tout mettre au clair et ensuite la laisser tranquille, ça m'avait vraiment intrigué qu'elle m'annonce sa grossesse, à moi quoi.

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Il avait raison, j'avais clairement des raisons de lui en vouloir et en l'entendant me parler de tout ça, tout ce qu'il m'avait fait vivre en quelques mois, j'eus une soudaine envie de l'étrangler. Je me leva du lit, m'approchant de lui avec un regard vraiment noir. Je le poussais avant d'hausser un peu la voix. Putain mais t'as honte de rien toi, tu sors ça normal ! Je trouvais ça tellement dégueulasse de sa part de me prendre pour la première des connes, de m'envoyer bouler alors que je ne lui avais rien fait, puis de revenir comme une petite fleur et de me balancer ça en pleine face, comme s'il y avait quelque chose de normal dans tout ça. Si tu veux tout savoir, je t'ai appelé pour te dire que j'étais enceinte ouais, mais de toi ! Ca y est, la nouvelle était annoncée, je savais qu'il n'allait pas élever cet enfant, qu'il n'en voulait pas, il voulait juste savoir ce que j'avais à lui dire dans le fond alors maintenant qu'il était au courant, il pouvait s'en aller. Aussi, je m'approcha de la porte de ma chambre avant de l'ouvrir et de faire signe à Konrad de sortir. Maintenant que tu sais ce que t'avais à savoir, tu peux te barrer ! Impulsive est mon nom et Konrad est mon point faible et il fallait que je m'en débarrasse. J'avais déjà un ou une Sheffield dans l'utérus, je ne voulais pas d'un autre Sheffield dans ma vie, c'était beaucoup trop pour moi.
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liyad Je voyais son regard, il n'a jamais été aussi noir vis-à-vis de moi et alors que j'avais finis de parler elle se levait, elle se rapprochait de moi toujours me fixant avec cette rage et cette haine qui se dégageait dans ses yeux, elle me poussait me criant dessus Normal. je souriais, un sourire ironique, un sourire arrogant, fier, provoquant, je n'allais pas mettre la situation à son avantage, elle l'avait fait la dernière fois après le bal du nouvel an, pas cette fois. Du moins c'est ce que je croyais mais je me décomposais quand elle m'annonça qu'elle était enceinte de moi, je reçu une balle en pleine poitrine, je l'avais foutu enceinte, j'avais chaud, j'angoissais, je tremblais légèrement, putain pas moi, fallait que ça tombe sur elle, sur celle avec qui tout était compliqué, pourquoi ? Je ne répondais même pas, choqué. Elle s'approchait cette fois ci de la porte, l'ouvrant et me faisant signe de sortir m'affirmant clairement que je devais quitter sa chambre, quitter sa vie. C'est ce que je faisais, je ne la regardais plus, j'avais perdu tout contrôle de la situation, de moi-même et une fois passer l'encadrement de la porte de sa chambre, je me retournais pour la regarder dans les yeux, aucun son ne sortait de ma bouche, je la regardais juste, jusqu’à ce qu'elle claque la porte, ne voyant plus que le bois de celle-ci. Je ne réalisais toujours pas, pris d'un excès de colère, je venais frapper de toutes mes forces dans le mur juste en face de sa porte, toujours aucun son ne sortait de ma bouche mais toute la colère que j'avais en moi s'éclatait contre ce mur, je ne sentais plus ma main mais j'étais choqué, choqué d'apprendre que j'étais père. Je massais ma main avec mon autre main, quittant cet étage, quittant cette résidence, quittant ce campus pour me rendre chez moi, et me vider la tête avec je ne sais combien de pétards, je ne sais combien de bouteilles, je ne sais combien de lignes de coke.

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