Invité
est en ligne
Invité
«Il me sourit avec une sorte de complicité - qui allait au-delà de la complicité. L'un de ces sourires singuliers que l'on ne rencontre que cinq ou six fois dans une vie, et qui vous rassurent à jamais. Qui, après avoir jaugé - ou feint peut-être de jauger - le genre humain dans son ensemble, choisit de s'adresser à vous, poussé par un irrésistible préjugé favorable à votre égard. qui vous comprend dans la mesure exacte où vous souhaitez qu'on vous comprenne, qui croit en vous comme vous aimeriez croire en vous-même, qui vous assure que l'impression que vous donnez est celle que vous souhaitez donner, celle d'être au meilleur de vous-même.»
M.S & Prue
Samedi 8 heures.
Le ciel était d’un gris sombre et sa lourdeur était accentuée par la pluie qui tombait sur les passants apeurés. Ce matin-là, je m’étais levé de bonne heure. Ma nuit avait été peuplé de rêve en tout genre. Certains étaient incompréhensible et d’autre effrayant. Comme chaque matin, la peur s’emparait de mon être. La peur que l’on découvre ce que j’avais fait, la peur que mon ex-fiancé dise à la vérité à mes parents. Cette peur, je la portais tous jours. Elle se positionnait au-dessus de moi comme une épée de Damoclès. En soit, je n’avais rien fait de très grave, mais, mes parents n’étaient pas aussi conciliant qu’on pouvait le penser. Si mon action était révélée au grand jour, qui sait ce qu’il pourrait advenir de moi. Ma famille paternelle était plutôt douée pour vous réduire en morceau. Chassant ses vilaines pensées de ma tête, je décidais de me préparer pour faire un tour.
9 heures 15
La pluie continuait de tomber, mais avec plus d’intensité cette fois-ci. En venant à Harvard, mes parents avaient envoyés mon chauffeur personnel pour me conduire partout où j’allais. Mon père ne voulait pas que je prenne les services en communs et il n’avait pas suffisamment confiance en moi pour me laisser conduire en dehors de son secteur. Il disait que c’était trop dangereux. Comme si j’avais besoin de sa protection à vingt-trois ans. J’avais même songé à l’envoyer balader, mais je ne voulais pas le contrarié surtout avec ce que j’avais fait. J’avais dans l’espoir que si un jour il découvrait la vérité, il serait plus conciliant avec moi et moins dur. C’est d’une voix songeuse que je donnais ma direction au chauffeur, autrement dit : le Boston Opera House. J’appréciais particulièrement cet endroit. Je connaissais le directeur du Théâtre grâce à mon père. C’était de vieux amis qui ne manquaient pas l’occasion de s’organiser de somptueux repas avec tout le gratin de New-York. La ville de Boston était voisine à la ville de Cambridge. Lorsque ça roulait bien, on mettait moins d’une heure pour y aller.
9 heures 50
La circulation n’était pas très dense se matin. Cambridge était avant tout une ville étudiante et comme tout étudiant normalement constitués, le samedi matin était réservé au repos. Certains rentraient seulement de soirée. La jeunesse décadente ne trouvait le repos qu’aux premières lueurs du matin. Parfois, il m’arrivait de les imiter. Passant mes nuits dans des clubs branchés, mais c’est jours-ci, j’étais lasse. Pourquoi ? Surement à cause de ce secret qui me pompait toute mon énergie. Surveillant chaque appel que l’on me passait. Je savais que tôt ou tard, le scandale allait exploser. Ma famille était tellement connue que cela risquerait d’entacher les relations professionnelles de mon paternel. Enfin, mon chauffeur m’annonçait notre arrivé. Je le remerciais et descendait de la voiture. L’opéré de Boston me faisait face comme une de ses reliques des années vingt. Rappelant la décadence dont il avait été témoin. Je poussais les doubles portes et entrais dans ce lieu d’art. Je connaissais très bien le concierge. En réalité, je venais ici depuis mon arrivé à Harvard. C’est-à-dire presque un mois. Le directeur m’avait donné l’autorisation de venir. Parfois, j’y venais pour réfléchir, d’autre pour écrire un article ou alors, je venais pour regarder un spectacle.
A chaque fois que j’entrais dans l’opéra. J’étais saisie par la magnificence des lieux et sa beauté unique. J’enlevais ma veste et la déposais sur un siège près de l’entrée. Je flânais dans la pièce tout en réfléchissant à mon père. Comment pourrais-je faire taire cet imbécile d’ex fiancé. Il n’allait pas tarder à me contacter. Peut-être que je me faisais des films, mais comme tous les gens fortunés, il allait trouver son intérêt. A croire que c’était une règle de notre éducation. Se manger les uns les autres. Pompant la richesse des autres grâce à des manigances. Détruisant votre image en un claquement de doigt. Non, je ne pouvais prendre un tel risque. Il fallait que je le devance. Alors, que je réfléchissais à une solution, un homme entrait dans la salle. Je ne l’avais pas encore vu et sans doute aurait-il mieux valut. Je descendais l’allée principale jusqu’en bas de la scène lorsqu’un bruissement attirait mon attention. Dans un seul mouvement, je me retournais pour voir la source de ce bruit. Lui.
Etait-ce un autre de mes songes ? Non, c’était bien réel. Il me faisait face avec sa prestance digne des hommes les plus charismatiques. Comment aurais-je pu l’oublier ? Il m’avait suffi d’un seul regard pour tomber sous son charme. Moi qui d’ordinaire étais si dur avec les hommes. Je restais de marbre sans savoir quoi lui dire. Je ne l’avais pas revu depuis cette fameuse nuit. La dernière que j’avais passée dans ses bras. En rentrant, mon fiancé avait tout découvert. Me faisant suivre par un de ses détectives privés. Digne des plus grands films hollywoodiens. Par peur de représailles, j’avais décidés de ne pas le revoir, mais aujourd’hui, il était là. Je ne pouvais le nier. Il était plus âgé que moi, mais cela n’avait eu aucune importance. L’âge n’enlevait rien à son charme et à sa personnalité. Il était de ses hommes intelligent et férocement attractif. Que lui dire après plusieurs semaines de silences.
Le ciel était d’un gris sombre et sa lourdeur était accentuée par la pluie qui tombait sur les passants apeurés. Ce matin-là, je m’étais levé de bonne heure. Ma nuit avait été peuplé de rêve en tout genre. Certains étaient incompréhensible et d’autre effrayant. Comme chaque matin, la peur s’emparait de mon être. La peur que l’on découvre ce que j’avais fait, la peur que mon ex-fiancé dise à la vérité à mes parents. Cette peur, je la portais tous jours. Elle se positionnait au-dessus de moi comme une épée de Damoclès. En soit, je n’avais rien fait de très grave, mais, mes parents n’étaient pas aussi conciliant qu’on pouvait le penser. Si mon action était révélée au grand jour, qui sait ce qu’il pourrait advenir de moi. Ma famille paternelle était plutôt douée pour vous réduire en morceau. Chassant ses vilaines pensées de ma tête, je décidais de me préparer pour faire un tour.
9 heures 15
La pluie continuait de tomber, mais avec plus d’intensité cette fois-ci. En venant à Harvard, mes parents avaient envoyés mon chauffeur personnel pour me conduire partout où j’allais. Mon père ne voulait pas que je prenne les services en communs et il n’avait pas suffisamment confiance en moi pour me laisser conduire en dehors de son secteur. Il disait que c’était trop dangereux. Comme si j’avais besoin de sa protection à vingt-trois ans. J’avais même songé à l’envoyer balader, mais je ne voulais pas le contrarié surtout avec ce que j’avais fait. J’avais dans l’espoir que si un jour il découvrait la vérité, il serait plus conciliant avec moi et moins dur. C’est d’une voix songeuse que je donnais ma direction au chauffeur, autrement dit : le Boston Opera House. J’appréciais particulièrement cet endroit. Je connaissais le directeur du Théâtre grâce à mon père. C’était de vieux amis qui ne manquaient pas l’occasion de s’organiser de somptueux repas avec tout le gratin de New-York. La ville de Boston était voisine à la ville de Cambridge. Lorsque ça roulait bien, on mettait moins d’une heure pour y aller.
9 heures 50
La circulation n’était pas très dense se matin. Cambridge était avant tout une ville étudiante et comme tout étudiant normalement constitués, le samedi matin était réservé au repos. Certains rentraient seulement de soirée. La jeunesse décadente ne trouvait le repos qu’aux premières lueurs du matin. Parfois, il m’arrivait de les imiter. Passant mes nuits dans des clubs branchés, mais c’est jours-ci, j’étais lasse. Pourquoi ? Surement à cause de ce secret qui me pompait toute mon énergie. Surveillant chaque appel que l’on me passait. Je savais que tôt ou tard, le scandale allait exploser. Ma famille était tellement connue que cela risquerait d’entacher les relations professionnelles de mon paternel. Enfin, mon chauffeur m’annonçait notre arrivé. Je le remerciais et descendait de la voiture. L’opéré de Boston me faisait face comme une de ses reliques des années vingt. Rappelant la décadence dont il avait été témoin. Je poussais les doubles portes et entrais dans ce lieu d’art. Je connaissais très bien le concierge. En réalité, je venais ici depuis mon arrivé à Harvard. C’est-à-dire presque un mois. Le directeur m’avait donné l’autorisation de venir. Parfois, j’y venais pour réfléchir, d’autre pour écrire un article ou alors, je venais pour regarder un spectacle.
A chaque fois que j’entrais dans l’opéra. J’étais saisie par la magnificence des lieux et sa beauté unique. J’enlevais ma veste et la déposais sur un siège près de l’entrée. Je flânais dans la pièce tout en réfléchissant à mon père. Comment pourrais-je faire taire cet imbécile d’ex fiancé. Il n’allait pas tarder à me contacter. Peut-être que je me faisais des films, mais comme tous les gens fortunés, il allait trouver son intérêt. A croire que c’était une règle de notre éducation. Se manger les uns les autres. Pompant la richesse des autres grâce à des manigances. Détruisant votre image en un claquement de doigt. Non, je ne pouvais prendre un tel risque. Il fallait que je le devance. Alors, que je réfléchissais à une solution, un homme entrait dans la salle. Je ne l’avais pas encore vu et sans doute aurait-il mieux valut. Je descendais l’allée principale jusqu’en bas de la scène lorsqu’un bruissement attirait mon attention. Dans un seul mouvement, je me retournais pour voir la source de ce bruit. Lui.
Etait-ce un autre de mes songes ? Non, c’était bien réel. Il me faisait face avec sa prestance digne des hommes les plus charismatiques. Comment aurais-je pu l’oublier ? Il m’avait suffi d’un seul regard pour tomber sous son charme. Moi qui d’ordinaire étais si dur avec les hommes. Je restais de marbre sans savoir quoi lui dire. Je ne l’avais pas revu depuis cette fameuse nuit. La dernière que j’avais passée dans ses bras. En rentrant, mon fiancé avait tout découvert. Me faisant suivre par un de ses détectives privés. Digne des plus grands films hollywoodiens. Par peur de représailles, j’avais décidés de ne pas le revoir, mais aujourd’hui, il était là. Je ne pouvais le nier. Il était plus âgé que moi, mais cela n’avait eu aucune importance. L’âge n’enlevait rien à son charme et à sa personnalité. Il était de ses hommes intelligent et férocement attractif. Que lui dire après plusieurs semaines de silences.
(Invité)