Si tu sautes, je saute... Reanow ♥

Il faut que tu respires ♥

J'étais forte et même si en cet instant je ne l'étais pas je devais l'être pour lui et pour eux. Ces deux petites merveilles qui se trouvent dans mon ventre arrondit, que j'aime plus que ma propre vie. Je me sens faible mais je n'ai pas le droit mon mari a besoin de moi. Alors je me fais belle, je mets ce que j'ai de plus beau pour qu'il ai une vision de moi des plus plaisante, je laisse mes cheveux détachés comme il les aime et je me maquille très peu avec juste un rouge à lèvre rouge qui donne bonne mine. Je me mets en route avec le plus de volonté de sourire que j'ai, je saute dans ce taxi qui me mènera à ce foutu hôpital le coeur lourd. Je caresse mon ventre pendant tout le voyage, toute tremblante car je ne sais pas à quoi m'attende quand je rentrerai dans sa chambre. Le taxi se stoppe net, là, juste devant l'entrée de l'hôpital. J'hésite quelques secondes mais je n'ai pas le choix je dois y aller et je meurs d'envie de le voir. Je descends de la voiture le coeur battant à toute vitesse puis je pénètre dans la maison des blessés comme disait ma mère. J'ai demandé à l'accueil dans quelle chambre il était, elle cherche car elle dit qu'il y a eu un changement, je trouve ça bizarre mais je ne dis rien. Je me dirige dans les couloirs à la recherche de la chambre n°7, elle est là. Je respire un grand coup, m'efforce de sourire et actionne la porte d'entrée. C'est tout mon corps qui en prend un coup, un sacré, mon coeur s'arrête pendant un quart de secondes et mes mains se posent sur mon visages comme pour cacher mes yeux de cette vision. Il est là devant moi mais il ne respire pas, pas seul en tout cas, toutes ces machines me donnent la nausée. J'ai envie de m'effondrer mais je reste sur mes pieds pour eux, pour lui. Je m'avance alors tout doucement de cet amas de technologie et de l'amour de ma vie pour poser ma main sur la sienne. Mon amour... C'est nous. dis-je d'une voix douce et mélodieuse, mes larmes coulaient le long de mes joues je ne pouvais pas les retenir.

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Read avait toujours été du genre à penser aux autres avant de penser à lui. Mais là, dans l'équation, il y avait trop de vies en jeu, en commençant par la sienne. Après l'accident de Skylar et sa sortie de sa chambre, il aurait pu ne rien se passer, comme les médecins ont fait un traitement préventif... Mais malheureusement notre ancien secouriste s'était retrouvé dans une situation critique. Le peu de défenses immunitaires n'avaient pas tenu face à une bactérie d'habitude béguine. Elle lui attaquait les voies respiratoires. Les médecins disaient que les trois prochains jours seraient critiques, s'il n'allait pas mieux, il faudrait lui dire au revoir. Fiévreux, grelottant sous ses couvertures, on l'avait changé de chambre pour le mener aux soins intensifs. On l'avait branché pour l'aider à respirer, chose devenue très inconfortable pour notre pauvre jeune homme. Read venait tout juste d'avoir 27 ans et son état montrait qu'il risquait de ne jamais terminer sa 28ème année de vie.
Une petite voix sortit Read de son état végétatif. Il ouvrit les yeux pour les poser sur son épouse, debout à ses cotés, une charlotte sur la tête, un masque sur le nez et un tablier sur les vêtements pour ne pas apporter de microbes et ne pas en attraper non plus. Il tenta un sourire, mais dans le cas présent, ce n'était pas évident. « Mon cœur... » souffla-t-il. « C'est toi ? » Oui, dans son état, il avait du mal à la reconnaître.

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Il faut que tu respires ♥

Aprè l'échographie du premier trimestre le médecin m'avait dit de ne pas avoir trop de stress, d'angoisse ou même de choc émotionnel : c'était mal partit. J'étais obligée de me tenir au barreau du lit pour ne pas perdre pied car honnêtement je me sentais partir un peu plus à chaque battement de coeur. En cet instant je pensais à ce soit disant dieu veille sur chacun d'entre nous, apparemment il ne prenait pas la peine de s'attarder sur nos petites personnes. Si je l'avais en face de moi je lui cracherai dessus, oui je lui cracherai dessus. C'était juste insupportable de le voir sur ce lit d'hôpital dans cette chambre stérilisée, j'étais obligée de porter tout un attirail pour ne pas lui transmettre de microbes, je devais être être immonde avec cette fichue toque sur la tête. Mes larmes coulaient toutes seules et de plus belle à chaque fois que je les essuyais, je ne pouvais malheureusement plus les retenir. Le coup de grâce qui finit de m'achever fut quand il me demanda si c'était moi, mais qu'est ce qu'il lui avait fait putain ! Il ne me reconnaissait presque plus. Mais je suis restée la même chaleureuse et douce pour et pour eux. D'une voix tremblante j'ai répondu. Oui, c'est moi. J'ai retenu un sanglot en détournant le regard avant de vouloir lui parler encore et encore même si cela semblait compliqué pour lui. T'es toujours aussi beau... Co..comment tu te sens? Quelle question de merde, je ne savais pas quoi lui dire je voulais juste entendre sa petite voix rassurante.

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Read regardait difficilement son épouse. Il avait réellement des soucis pour respirer. Certainement que la jeune femme ne resterait pas bien longtemps, ordre des médecins. Le jeune homme ne savait pas vraiment ce qui lui était en train d'arriver, les médicaments le rendait très calme malgré toute sa douleur. Le pire c'était que c'était forcément une petit bactérie toute bénigne habituellement qui l'avait mis dans cet état. Il sourit en entendant la voix de sa chère et tendre retentir de plus belle, tendant la main pour attraper la sienne, bien que ce fut-ce plutôt Snow qui dut se saisir de celle de l'étudiant car rien y ferait, il n'avait pas assez de force pour le faire. « Je t'aime. » dit-il doucement en la regardant comme il le pouvait. Elle lui dit qu'il était beau, il sourit légèrement. « Toi, t'es magnifique... » lui répondit-il. Il aurait aimé l'embrasser, mais ce n'était vraiment pas le moment. A la question de comment il se sentait, il dut prendre une grande respiration. « J'ai froid... Mais.. mais ça va aller.... » déclara-t-il tout bonnement.

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Il faut que tu respires ♥

Je me sentais inutile, impuissante face à cet homme qui semblait souffrir comme jamais à cause de cette maladie. J'avais saisit sa main dans la mienne et voulait l'embrasser mais c'était juste impossible, interdit. J'avais des crampes au ventre, sûrement mes bébés qui devaient ressentir ma peur et mon stresse. On ne serait donc jamais heureux, jamais réunis sous un même toit sans entendre parler de problèmes de santé? Je n'y croyais pas car on allait être épanouit et on serait une famille extraordinaire. J'essuyais mes larmes avec mon autre main libre avant d'essayer de sourire pour qu'il ne voit pas une femme triste en face de lui, il n'avait pas besoin de ça. Je me suis sentie rougir quand il me dit que j'étais magnifique il me faisait toujours autant d'effets et mon coeur battait plus que jamais pour lui. Je t'aime aussi, plus haut que les étoiles. C'était ma façon de lui dire à quel point je l'aime, à quel point je suis à lui. Quand il m'a dit qu'il avait froid je me suis précipitée vers l'armoire de sa chambre où j'ai déniché une couverture que j'ai déposé délicatement sur lui. Voilà, tu auras moins froid. Hein... Non Snow il n'aurait pas moins froid, c'était son putain de traitement qui faisait ça et tu ne peux rien y faire. J'ai repris sa main dans la mienne pour la posé doucement sur mon ventre qui commençait à être tout rond, deux bébés ça prend de la place. Eux aussi ils veulent te dire bonjour... Je ne savais même pas s'il entendait tout ce que je disais, je voyais bien qu'il était complètement dans les vapes.

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