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Maëlys & Helena
La vie est ainsi faite, on ne nous laisse pas le choix de vivre comme on le voudrait, ou plutôt si, on a le choix mais le courage n'est pas toujours au rendez-vous. J'avais mal, mal physiquement et mentalement, je ne me sentait plus capable de rien. J'étais là, planté dans ce gymnase vide, vide autant que l'est ma vie, j'essaye encore et toujours ses enchaînements qui me donne temps de mal, c'est fou comme la danse me ressemble, j'ai l'impression de raconter mon histoire à chaque fois, et à chaque fois je sombre un peu plus. J'arrête tout, regarde autour de moi, il est tard, personne, le moindre bruit raisonne, un panier de basket en face de moi que je regarde fixement d'un regard complètement avide de sens en fronçant légèrement les sourcils. J'expire un bon coup, relâchant mes bras dans le vide le long de mon corps comme fatigué, épuisé, comme si quelque chose de lourd pesait sur mes épaules. Je tournais en rond, j'avançais vers les bancs dur et m'adosse sur le mur juste derrière moi. Mon portable vibre, un appel de Leyna, j'avais pas la tête à parler, je le posais près de ma cuisse, le bruit se faisait entendre plus fort encore mais je n'y prêtais aucune attention. Je réfléchissais à mon avenir, ce que j'allais bien devenir à force d'être user comme ça, je pensais à ce que mes parents penserait si'l me verrait, s'il savait tout c'que je fais, que je leur ment depuis le début, que je ne suis pas si parfaite que ça, que je suis même bourrée de défaut. Mon frère lui au moins il a toujours était franc, moi c'pire j'me mens même à moi-même, je suis pathétique quand j'y repense. J'passe mes doigts sur ma joue... Humm mouillée, une larme, les yeux débordant d'eau salée, je suis vraiment une grosse merde, me voilà en train de pleurer comme une grosse conne en plein milieu d'un terrain de basket. Peut-être qu'il serait temps que je change, que j'prenne mes responsabilités en mains, que je ne devrais plus avoir peur, mais à quoi bon prendre ce risque ? J'perdrais sûrement tout et ça jamais ! Jamais j'pourrais l'accepter.. J'essuyais mes d'autres larmes qui suivirent la première avec mon tee-shirt. -Bordel, j'dois ressembler à scream maintenant !
credit to Kaiji on I love Harvard™
(Invité)
Trop de devoirs, trop de choses à réviser, heureusement qu’il y avait quelques jours de vacances parce que sinon, il aurait fallu m’achever. J’adorais sortir, faire la fête, mais en ce moment, j’étais overbookée, et même en vacances, il fallait que je révise si je voulais continuer à rester à Harvard les années à venir. Enfin bon, il était sur les coups de 17h30, j’avais dormi un peu et là, je devais me reprendre, aller faire un peu de sport au gymnase comme chaque jours. J’avais tout préparé dans un sac de sport, attaché mes cheveux et je venais donc prendre soin de mon corps. Je poussais les grandes portes en voyant à première vue le gymnase désert, je rentrais dans les vestiaires et dans un moment de silence, j’entendais une fille pleurer, enfin, le bruit de cette respiration saccadée. Je fronçais les sourcils en revenant dans le gymnase, en tenue de sport. Oh, Helena. La fille qui m’exaspérait, par ses manières. Je m’avançais doucement. La pauvre.. « Ca va pas.. ? »
Des bruits de pas raisonnait dans la salle presque vide, je relevais la tête, essuyait mes larmes malgré que mes yeux encore rouge ne trompaient personne, j'essayer de me convaincre que tout allé bien. Le visage de Maëlys venait d’apparaître, je relâchais mon souffle, bordel pourquoi elle est venue ? J'la croise jamais ici d'habitude et là comme par hasard durant mon moment de faiblesse, c'est nez à nez avec elle que j'me retrouve. Alors là, je suis sûre que demain tout Harvard sera au courant de mes états d'âme en pleine nuit, dans un gymnase sombre, une pauvre fille. Je me relevais et la bousculait de mon épaule en passant près d'elle. Je n'avais aucune envie de parler et surtout encore moins avec elle, ce serait le comble quoi. Ca n'a jamais était mon amie, on était vraiment trop différente, je sais que l'on ne s'entendra jamais, le courant n'a jamais pu passer entre nous et c'est bien mieux comme ça. - Oh s'il te plait Maëlys épargne moi ta pitié ! Je vais bien et, puis c'es pas ça qui t’empêchera de dormir la nuit hein ? On est d'accord alors tu peux faire comme si j'existais pas et tout ira bien. Merci. Bon oui, j'avoue je n'avais pas étais vraiment gentille avec elle, mais l'hypocrisie ou même la pitié avait le don de me taper sur le système. Je remis ma chaîne hi-fi en marche et, la musique classique s'entendait dans tout le gymnase. Je repris où j'en étais. Il faut que j'réussisse ce foutu enchaînement Je suivais la chorégraphie, les pas se suivaient, j'y mettais toutes mes forces, je m'appliquais, ignorant Mae' encore face à moi. - Et merde ! Je venais encore une fois de tomber, comme si ce pas m'étais impossible à reproduire et, pourtant ce n'était pas la première fois que je le faisais, mais ce soir ça bloqué.. Je restais à terre, passant mes deux mains sur le visage et les refaisaient descendre sur mes cheveux. J'étais épuisé.