Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility"Winston, on a un problème" Ҩ Maëlys&Hadès
Le Deal du moment : -67%
Carte Fnac+ à 4,99€ au lieu de 14,99€ ...
Voir le deal
4.99 €


"Winston, on a un problème" Ҩ Maëlys&Hadès

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Maëlys Ҩ Hadès
« La vaste nuit allume ses étoiles...»  

Je me redresse en sursaut. Je m'agite, j'ai peur et je cherche une sortie...
Il fait trop sombre, où est donc la lumière ?... Je tâte autour de moi, ma respiration se faisant de plus en plus rapide et rauque...
Je peux sentir la sueur perler mon front, couler sur ma nuque, ou encore glisser dans le creux de mon dos.
Je ne veux pas qu'elle me frappe encore... Non... Je l'ai fait fuir, pourquoi est-elle encore là ? Je ne comprends pas et pourtant sa voix résonne dans ma tête.
- Tu ne feras jamais rien mon pauvre... Tu es pathétique... Ce sont tes parents qui devraient s'occuper de toi ! Mais non, c'est moi. Et comment tu me remercie, en ne faisant que des conneries...
Mon corps sursaute, mes lèvres se retroussent, mes dents se serre et ma mâchoire se crispe à chaque coup que je reçoit.
Je les entends tous, coups de poing, de pieds, martinet, et j'en passe...
Non... Non...
- NON !
Il me faut un certain moment avant de comprendre que je suis dans mon lit. Ce qui bloque mes jambes ne sont autres que mes draps. L'obscurité n'est autre que la nuit et le fait que je sois seul est parfaitement normal.
Je tente de reprendre mon souffle mais je n'y arrive pas, je suis en train de faire une crise de panique et je n'ai jamais su comment les calmer, ses fameuses crises.
Je reste donc ainsi, assis dans mon lit les yeux grands ouverts. Au fur et à mesure, mon corps se décrispe, ma respiration se calme et mes yeux s'habitue à l'obscurité.
Je passe une main sur mon visage, et ce n'est qu'après un instant de réflexion que je me rends compte que j'ai pleuré. C'est dans ce genre de moment que je suis heureux d'être seul...
De toute façon je suis toujours seul. Rare sont les fois où j'autorise une fille à dormir avec moi, cela à dû m'arriver dix fois grand maximum, dont sept avec Aerin.
Je retire les draps soudainement, me levant tout aussi brusquement. Je fonce dans la sale de bain, une certaine colère revigorant mon cœur.
La lumière me fait d'abord mal aux yeux, et ne fais que redoubler ma colère... C'est idiot mais c'est comme ça, mais ce qui me fait totalement perdre les plombs, c'est mon reflet...
Tout ce que je vois c'est un monstre... D'un pathétique effrayant... Un homme en train de pleurer un passé qui ne cesse de le hanter...
Ce que je vois c'est moi, et Dieu sait ce que je peut me haïr.
Sans préavis, je prends une légère impulsion et mon poing vient se massacrer contre le miroir. Il se brise en mille morceau et mon visage se retrouve ainsi décomposé.
Voilà, il me ressemble enfin...
Je serre un peu plus le poing et grimace de douleur. Ce n'est qu'à cet instant que je me calme soudainement et je regarde mon poing. Il y a des bouts de verre enfoncé dans ma chair, le sang coule et je ne sais si c'est de peur, de colère ou de douleur, mais ma main tremble.
- Et merde...
Je soupire regardant l'heure. Il est près de six heures du matin, et voilà que je vais devoir aller à l'hôpital avant d'aller au boulot. Mon visage s'assombrit et je pense méthodiquement. C'est le maniaque du contrôle qui est de retour.
Je vais dans ma chambre enfiler un costard cravate, me montrant très méticuleux avec la chemise sombre afin de ne pas mettre de sang dessus. Mes chaussures sont mises, les lacets sont faits, et je prends les clé de voiture.
Je ne sais pas s'il est vraiment bon que je conduise mais je m'en moque.
Je conduis, vite, certainement trop vite mais je m'en moque. C'est tellement bon de braver les interdits, aussi petit soit-il. Je peux tuer quelqu'un ? Aller donc dire ça à ma tante qui à tuer mes quinze première années.

J'arrive finalement à l'hôpital, grand endroit bien trop clair, comme s'il voulait se montrer enjoué. Tout ce qu'ils ont réussit à faire, c'est de prohiber trop de blanc à la maison... C'est beaucoup trop glauque sinon. Je soupire alors qu'à l'accueil on me dit d'aller en salle d'attente. C'est ainsi, dans ce genre d'endroit faut être mourant pour être prioritaire.
Je m'assois donc à côté d'un petit garçon et de sa mère. Je peut voir à son pieds qu'il l'a tordu... Et à mon autre côté, jackpot pour le clochard qui a trouvé où dormir cette nuit.
Mon pied ne cesse de taper le sol comme si je battais je ne sais quel mesure. Ce que je fais en vrai, c'est tenté de calmer ma colère. Je regarde les infirmières passer, passer et encore passer... Même le clochard passe avant moi... Tient, je n'aurais jamais cru ça, mais à l'entente de son nom je me rends compte que je le connais, c'est un célèbre avocat. Je note pour moi même de lui donner le nom de mon tailleur.
Finalement je me redresse et vais à l'accueil la colère reprenant le dessus.
- Quand est-ce qu'on s'occupera de moi, parce que vous voyez cette marre de sang, c'est le mien, hors mon sang est précieux tout autant que mon temps...
Oui, je commence clairement à perdre patience...
fiche par century sex.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Hadès & Maëlys..

Et bordel, 4 heures du matin, déjà? Il fallait que je me réveille, et ce foutu réveil qui ne cesse d'hurler et de me rappeler qu'aujourd'hui je suis encore en stage à l'hôpital, ce n'était pas tant d'être en stage qui m'agaçait, c'est les horaires, et le fait qu'il fallait que je sois sûre de moi. Et puis, j'aimais ce métier, j'avais vraiment envie d'y arriver et j'allais tout donner pour d'ailleurs, je n'étais pas du genre à baisser les bras mais alors pas du tout. Je commençais à 6 heures du matin et bizarrement c'était souvent à cette heure là que les urgences étaient pleines, étrange tout d'même que les gens puisse se casser une jambe en pleine nuit. Enfin bon, je ne portais aucuns jugements sur les patients, mais certaines choses méritaient de se poser des questions. BON, Maëlys, il faut vite que tu t'habilles, et pas en robe ni talons. Je prenais avant une douche, ça allait me permettre de me réveiller, je ne devais pas beaucoup me maquiller non plus, ce n'était pas très hygiénique. Une fois lavée, propre et d'une douceur incroyable, je glissais un peignoir pour choisir dans ma buanderie, ce que j'allais porter. J'optais donc pour un jean slim, des ballerines simples assorties et un pull en cachemire gris, de toute façon, j'aurais ma blouse blanche là-bas alors peu importe! Une fois habillée, je passais une crème sur mon visage, pour simplement l'hydrater et puis du mascara, rien de plus. Je décidais de mettre mes cheveux ensemble, les réunir en un chignon rapidement fait mais joli. Je regardais vite fais l'heure, déjà une heure et quart que je m'étais réveillée? Oh bordel! Je sortais vite de ma chambre, pour aller prendre simplement un café et un croissant, je n'avais pas très faim à cette heure là, 5h30. et j'étais prête en deux trois mouvements, j'avais pris un taxi pour venir jusqu'à l'hôpital où je faisais mon stage. Ma tutrice Anna, me laissait faire beaucoup de choses seules, elle avait confiance et c'était également ma professeur de médecine. Je me dirigeais vite dans les vestiaires, pointant mon heure, posant mon sac à main dans un casier, enfilant ma blouse, mon prénom, un stylo, et hop, j'étais prête à exercer. Je venais à l'accueil demander si ma tutrice était arrivée. Mais déjà un jeune homme se plaignais, et je fronçais les sourcils, je le plaignais aussi. Sans que la secrétaire eu le temps de répondre, je m'adressais au jeune homme, donc toi. "Suivez-moi, j'vais arrêter cette hémoragie." Je passais devant pour me diriger dans les couloirs des urgences, t'emmenant dans une petite chambre, il n'y avait personne, je sortais de quoi faire un bandage, et désinfecter, c'était le plus important pour le moment, en l'attente de vrai spécialiste, je ne voulais pas te faire peur tout de suite en disant que j'étais stagiaire. "Asseyez vous là." je te montrais un siège exprès, qui pouvait se bouger, s'incliner." en prenant mon matériel, m'approchant de toi, une fois que tu étais assis. "Comment vous avez fais ça..?"
[/color][/b]
CREDIT TO KAIJI FROM ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Maëlys Ҩ Hadès
« La vaste nuit allume ses étoiles...»  

Non seulement le sang ne cesse de couler, formant une jolie petite flaque dans la sale d'attente, mais en plus je me sens pas super bien. Il faut dire que je dois faire une jolie petite crise d'hypoglycémie ou un truc dans le genre. Et voir les bout de verre dans ma peau ne me plaît absolument pas, cela me rappelle trop de mauvais souvenir et me donne un peu plus la nausée.
Je regarde nonchalamment la flaque devenir de plus en plus grosse. Bon c'est pas non plus comme si elle était immense, mais déjà qu'un hôpital c'est glauque, si on y ajoute ce genre de petit détail c'est vraiment l'endroit le plus chaleureux du monde dis donc !
Je finis par me lever assez en colère et retourner à l'accueil... Car oui, non seulement mon sang et précieux et mon temps l'est aussi. Ce n'est certainement pas sans moi que mon entreprise va marcher. Je suis un maniaque du contrôle et alors, c'est ainsi que je suis sûr que les choses vont dans le bon sens. Hors là, ça ne vas pas du tout car, rien qu'en regardant l'heure qu'affiche l'immonde horloge au dessus de l'accueil, je suis en retard pour ma première réunion. Une chance que j'ai encore une main pour composer un numéro et que j'ai pu appeler le bureau afin de prévenir de mon retard.
Il faut dire qu'il faut être idiot pour ainsi se faire mal... Mais quand je repense à mon reflet, à mon putain de regard d'homme faible et aux larmes qui coulaient sur mes joues. Bon sang c'était d'une pathétique, il fallait vraiment faire quelque chose.
Et alors que je suis sur le point de me mettre un peu plus en colère, une vois plutôt fluette se fait entendre.
- Suivez-moi, j'vais arrêter cette hémorragie.
Et bien, les paroles les plus censé que j'ai entendu ce matin.
Je regarde la jeune femme, brune et plus petite que moi... Il faut dire qu'avec mon mètre quatre-vingt douze, il est difficile d'être plus grand que moi.
Elle avance dans le couloir finalement sûre d'elle, et il me faut un petit temps de réaction avant de la suivre. Bon sang mais c'est qu'elle marche vite elle a une sacré énergie. Elle entre finalement dans une chambre et je la suis sans discours. Elle sort le matériel nécessaire et je l'observe sans un mot. Je ne suis pas d'humeur à parler de toute façon.
- Asseyez vous là.
J'obéis, non sans un petit sourire sarcastique, c'est moi qui obéis maintenant.
Je soupire une fois assis, regardant les bouts de verre dans ma chair... Je sens que ça va pincer et que ça va être surtout désagréable, j'espère qu'il n'y aura pas de point de sutures, enfin ce n'est pas moi le médecin.
- Comment vous avez fais ça..?
Je soupire. Moi qui ne voulait pas parler...
Oh ne fais pas l'enfant, elle te demande ça de façon professionnelle...
Vraiment ? Je ne sais pas trop mais je ne peux rester dans mon mutisme je crois.
- J'ai brisé le miroir de ma salle de bain avec ce poing.
Simple, nette, pas besoin de plus pas besoin de moi. Mon ton est assez froid, mais cela me ressemble parfaitement après tout. Et puis, il me semble que j'ai parfaitement répondu à sa question. Je sais que certaine personne se jetterais dans un discours effréné se plaignant de telle ou telle choses, moi je vais au plus simple, une quinzaine de mot suffise et je peux retourner à mon mutisme pendant qu'elle s'occupe de mon poing. Je plisse le nez d'avance, foutu miroir de merde...
fiche par century sex.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)