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Maëlys & Aaron
Elle était vraiment amusant, un sourire se dessina sur mes lèvres. J’acquiesçais d'un hochement de tête.
-Promis, je ne fuirai pas.
Je lui désignai la direction des salons privés pendant que je touchais mon téléphone portable nerveusement dans ma poche. Bizarrement être dans une soirée comme ça m'avait remis en tête les fausses accusations de Cory concernant son supposé viol.
Je chassais ces horribles pensées de ma tête pour mener la marche jusqu'au vigile qui gardait l'entrée des salons privées.
Il s'agissait bien d'un gorille d'au moins deux mètre et dont un bras devait surement faire la taille de Maëlys toute entière.
Je sortis de ma poche une petite carte violette avec un chat dessiné dessus, avec écris en gros les lettres "V.I.P", le Midnight cat's club était vraiment élitiste. Seul les amis du propriétaire pouvaient avoir un passe privilégié.
J'en faisais bien sûr parti.
J'avais dû aider ce bon vieux John a sauvé son ancien club de strip depuis que le Nirvana avait ouvert à Cambridge, de plus belles filles, beaucoup plus de personne là-bas qu'ici.
Il va finalement transformer son club en bar-dance club pour les jeunes adultes.
C'était du beau travail.
Le vigile nous laissa passer et nous entrâmes dans un grand hall avec quatre porte chacune drapée par un rideau de perles rosées.
Je pris la porte tout à droite, désignant du doigt la porte à suivre pour Maëlys.
Une hôtesse nous attendait à l'intérieur.
-Bonsoir, un fauteuil, une table et une bouteille de champagne ? demanda-t-elle en griffonnant quelque chose sur son registre.
-Oui, s'il vous plaît.
Prenez l'escalier derrière vous, le salon terrasse est pour vous.
Je pris Maëlys par les épaules et la poussa vers les marches, c'était dingue à quel point cette endroit était un véritable labyrinthe. Mais j'appréciais ce côté mystérieux.
De plus nous avions de la chance, ce salon privé nous offrait une vue sur toute la ville de Boston en pleine nuit, des quartiers De Rosemary à Nottting Bay, la marina semblait embrassée par les lumières des lampadaires.
Je laissais le temps à mon... amie ? Nouvelle connaissance serait plus juste de rester.
-Alors Maëlys, parle moi un peu plus de toi ! Que fais-tu, qu'aimes tu ?
Je lui fis un sourire, j'avais l'impression d'être un psychologue en disant ça.
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