come see me bitch. I need your arms. † luxrad.

luxrad † Je reposais mon téléphone, on s'étaient échangés quelques sms pour au final avoir ce que je voulais, qu'elle vienne bouger son cul à mon appart. Deux jours que le bal du nouvel an est passé, deux jours que je ne suis pas sorti de chez moi, deux jours que je me défonce la gueule à la weed, que je vide deux bouteilles de tequila pour me bourrer la gueule, j'avais même ignorer Kyron qui scouatait ici, ce soir il était pas là, ce soir je voulais pas être seul, coup de déprime, Lux devait venir me voir, j'avais besoin de ma lesbienne, j'avais tellement besoin d'elle ce soir, j'avais penser à elle pour venir et personne d'autre. Je tirais sur cette énième latte de ce pétard que je me suis roulais, ça doit être aussi le énième que je roule, enfin bref, jogging, marcel, pas douché, pas coiffé, pas rasé, le déprimé dans toute ça splendeur, le défoncé dans toute sa gaité, j'étais pitoyable à regarder et quand on venait toquer à la porte, je savais que c'était elle, je ne bougeais même pas mon cul, non, même ma voix était faible, elle savait que j'étais là, elle n'avait qu'à rentrer et de voir à quel point son meilleur pote peut lui faire envie de pitié.

luxrad † J'étais posée dans ma chambre, tranquille avec un verre de Jack, une clope au bec et à moitié à poil, quand j'ai reçu un sms de Konrad, mon p'tit chat. Visiblement, il allait mal. J'lui avais dis que j'me préparais rapidement avant de le rejoindre chez lui, afin qu'il m'explique ce qui n'allait pas. Mais ce qu'il ne savait pas, entre temps, c'est que j'venais de reprendre mes vieilles habitudes de junkie. Oui, j'ai replongé il y a quelques jours, avec un mec appelé Luke. Le nez dans la poudre, à nouveau. Putain, d'ailleurs j'me prends un petit rail avant de partir. Arrivée en bas de chez lui, j'grimpais les marches deux par deux, avant de toquer à sa porte. Pas d'réponse, tant pis. J'rentrais dans l'appart, ca puait le tabac froid. J'm'avançais dans la pièce, avant de voir mon pote dans un état de loque. Pas lavé, pas coiffé, pas rasé. Qu'est-ce qui lui arrive ? Mon p'tit chat, qu'est-ce qui a ? J'me posais à côté d'lui pour déposer mes lèvres sur sa joue.

luxrad † Elle n'allait pas tarder, pendant ce temps je m'étais roulé un autre pétard, je dévalisais mes conso de weed depuis deux jours, je n'étais pas sorti, je n'avais parlé à personne, juste mon appart, mes clopes, mes joints, mes bouteilles et ce bon vieux canapé, j'étais une loque, une loque pathétique. Ce je ne sais plus combien de joint était presque fini, je tirais les deux dernières lattes et j'entendais toquer à la porte de ce taudis de déprime, je crois que j'avais plus de force pour bouger mon cul ouvrir, c'était Lux, elle savait que j'étais là, elle entrait refermant la porte derrière elle une fois à l'intérieur, elle arrivait dans le salon et voyait mon état pathétique, j'avais honte qu'elle me voit comme ça mais j'avais trop besoin d'elle. Je sentais ses lèvres couvrir un baiser sur ma joue juste avant de me demander ce que j'avais, je soupirais écrasant le mégot du pétard dans le cendrier déjà trop plein et j'ouvrais enfin mes lèvres de cette voix remplie de déprime, de peine, de colère, tout un mélange pas bon Deux filles, deux relations de plus de 3 ans chacune mise à la benne à cause de ce que je suis, un connard incapable de rester en place. elle s'était assise à côté de moi, je venais allonger ma tête sur ses cuisses et étendre mes jambes sur le reste du canapé.

luxrad † Jamais j'avais vu Konrad dans cet état en dehors de la mort de sa soeur, jamais. Jamais il m'avait envoyé un message de détresse comme celui-ci, où il avait autant besoin de moi. Et quand c'était mon cas, comme à chaque fois, il venait. Cette fois, c'était à mon tour de l'aider, de lui rendre la joie de vivre et le sourire. Il semblait si honteux de se montrer comme ca, ce soir. Et pourtant, j'm'en fous, c'est mon pote, mon frère. Il pourrait trainer en caleçon que ca serait pareil, pour moi. Deux filles, deux relations de plus de 3 ans chacune mise à la benne à cause de ce que je suis, un connard incapable de rester en place. me disait-il en posant sa tête sur mes cuisses. Je passais ma main dans ses cheveux, doucement. Konrad, t'es jeune, t'es beau. Si ca s'trouve, dans un mois tu seras un mec posé, avec une meuf à laquelle tu penseras tout l'temps, avec qui tu t'sentiras bien. Une fille que tu sentiras comme celle qui sera la mère de tes gosses, que tu voudras épouser ailleurs qu'à Las Vegas. Mais pour l'instant, t'as juste envie de profiter d'la vie. Je marquais une pause, reniflant rapidement les quelques grains de poudre qui me chatouillaient le nez. Et si t'as merdé, c'est que ces filles, c'était pas les bonnes. Je posais ma main sur son torse en souriant. J'suis toujours meilleure pour conseiller les autres que pour moi-même.

luxrad † J'ai toujours été là pour elle, toujours, être là la réconforter, me bourrer la gueule avec pour qu'elle oublie ou se défoncer la gueule pétard sur pétard pour qu'elle se sente mieux, je ferais tout ce qui est possible pour que ma Luxy soit la plus heureuse du monde mais là c'était moi qui avait besoin d'elle, pour une fois. Elle était entrée après s'être rendu compte que j'étais tellement mal que je ne pouvais même plus me lever du canapé, une fois arrivé dans le salon elle avait le droit à une première, moi pire que déprimé, ni lavé, ni coiffé, ni rasé, juste défoncé, mais le moral remontait quand ses lèvres venaient déposer un baiser sur mes joues mais il redescendait aussitôt lorsque je lui expliquais la raison de cet état pathétique dans lequel j'étais depuis deux jours. Je venais poser ma tête sur ses cuisses, une de ses mains se déposait des mas cheveux les caresser avec cette délicatesse qu'elle n'a qu'avec moi et m'expliquer que je ne faisais que profiter, que ces filles n'en valaient pas la peine, j'entremêlais mes doigts à ceux de sa main qui s'était posé sur mon torse froid puis je parlais du mieux que je pouvais malgré mon état de planage Le truc c'est que l'une d'elle c'est ma meilleure pote et elle ose foutre notre amitié qui dure depuis 5 ans à la poubelle tout comme l'autre, une fille avec qui je ne veux pas que du cul enfin j'en sais trop rien, 4 ans entre nous et la même chose, et tout ça pourquoi ? Parce que soit disant j'entretiens la mêem relation avec les deux, que je leur sortais les mêmes putains de paroles. J'y comprend plus rien bébé, j'te jure vous êtes d'un compliqué. tellement compliqué, heureusement que Lux était lesbi et que je pouvais me lâcher avec elle, au moins elle serait pas jalouse des autres filles sauf si elles sont hétéro et qu'elle veut se les faire, là pourquoi pas.

luxrad † Ce soir, Konrad était une loque, incapable de se lever tant il avait fumé et picolé, vu les cadavres de bouteilles et le nombre de mégots dans son cendrier. A se demandé s'il s'est au moins nourri depuis. Dans la pièce, on se croirait dans un aquarium ou un fumoir de boîte de nuit. Tu vois le nuage de fumée qui se balade dans le salon, c'est pire que la Mather House le week-end. Il attrapait ma main, entrelaçant ses doigts aux miens, avant de me dire Le truc c'est que l'une d'elle c'est ma meilleure pote et elle ose foutre notre amitié qui dure depuis 5 ans à la poubelle tout comme l'autre, une fille avec qui je ne veux pas que du cul enfin j'en sais trop rien, 4 ans entre nous et la même chose, et tout ça pourquoi ? Parce que soit disant j'entretiens la mêem relation avec les deux, que je leur sortais les mêmes putains de paroles. J'y comprend plus rien bébé, j'te jure vous êtes d'un compliqué. Oh oui, les femmes sont compliquées, j'suis bien placée pour le savoir. Un jour tu es quelqu'un, le lendemain tu n'es plus rien. Un sentiment bien trop vécu par certaines de ces filles, qui finalement se recroquevillent sur elles-mêmes, comme des huîtres. Alors si ca t'rend si malade, pourquoi tu continues ? Pourquoi ne pas te prendre en main et faire un choix, ou tout simplement t'excuser ? Cinq ans d'amitié c'est pas rien, fous pas ca en l'air pour du cul, mon chat. J'attrapais la bouteille de tequila qui trainait sur la table basse pour en boire une gorgée au goulot. Sinon, joue la carte plan à trois avec les deux filles ! Je riais légèrement, je savais que si j'parlais de cul, j'risquais au pire de lui arracher un sourire, au moins ca. Après tout, Konrad et le sexe, ca va de paire.

luxrad † J'étais clairement mal ce soir et je n'avais voulu voir que elle, juste elle et rien qu'elle. Elle n'est pas ma meilleure amie, celle-là je l'ai perdu il y a deux jours, non, lux, c'est plutôt celle qui m'accepte tel que je suis, celle qui me défendra toujours quoiqu'il arrive car elle et moi, nous pensons pareil, nous avons cette même vision du monde, si elle n'était pas lesbienne, je crois que j'aurais tout fait pour tomber amoureux d'elle car elle est ce que j'aimerais le plus chez une fille, autre que le physique même si le sien m'a toujours attiré, mais sa personnalité, sa façon de penser et de voir, aussi semblable que ma façon à moi de penser et voir, c'est pour ça que jamais je ne pourrais me passer d'elle et sa présence, de ses conseils et ses coups de morales. Je venais poser ma tête sur ses cuisses entrelaçant mes doigts à ceux de sa main s'étant posée sur mon torse et je me confiais, je me confiais sur le pourquoi de ce coup de déprime, du moins une partie, la plus mineure. J'écoutais son conseil, ne pas passer à côté de 5 ans d'amitié, j'en étais conscients mais j'allais pas revenir vers elle, hors de question puis je souriais, légèrement, le premier depuis deux jours, tenter le plan à trois avec Aaliyah et Mayra, elle était conne, autant que moi mais au moins elle m'avait décochée un sourire. Tes con Diaz pt'in. je gardais ce sourire me redressant, quittant ses cuisses puis je venais m'asseoir pour rouler un autre pétard Tu restes dormir ici ce soir ? je lui demandais mais au final, pour moi ça se sentait plus comme une sorte d'ordre puis elle pouvait pas refuser, je la connaissais par cœur.

luxrad † Konrad est mon alter ego, mon autre, l'autrui que je n'avais jusqu'alors trouvé, ni même recherché. Il est ce visage fraternel, un peu comme un jumeau mental. On pense pareil, on vit pareil. Ou presque. Jusqu'alors, il y avait une différence entre nous. La drogue. A ce jour, cette différence se qualifie sur le type de drogue qu'on consomme. Pourquoi j'ai replongé ? Je ne sais pas, ni même si ce soir là, j'en avais envie. J'voulais m'amuser, un carton de LSD et tout a recommencé. Le manque de drogue, la déchéance. Je ne sais même plus si c'est moi qui pense ou si c'est la drogue qui me fait penser, je ne sais plus si ma liberté n'est qu'illusion ou réelle. Perchée, dans un autre univers, bien plus utopique qu'avant. Des souvenirs du passé dans un bidon-ville qui revienne. Rosario qui me surveille. Mais il ne sait rien. Fichtrement rien de ce que je fais maintenant. Et pourtant, rien a changé. Je suis Lux Samaha Diaz, élève d'Harvard, Dunster rat de bibliothèque qui a d'autres mots à la bouche que "études, études, révisions, études". Non, dans ma façon de vivre, il y a "fête, sexe, alcool, rock'n'roll, drogues" en plus des études. Et devant Konrad, j'étais moi. La vraie, la seule et unique Lux. Il écoutait mes conseils, bien que je le savais trop fier pour retourner vers sa meilleure amie en premier. Caractère de merde. Il est aussi borné que moi, alors faut vraiment pas qu'on se prenne le chou. Ma seconde remarque lui arrachait un sourire. Tes con Diaz pt'in. J'avais au moins mit un peu de joie sur son visage. C'est déjà ca. Il se relevait des mes cuisses et j'en profitais pour boire une autre gorgée de tequila, tandis qu'il roulait un joint. Comment il fait pour fumer autant de pétard ? Tu restes dormir ici ce soir ? Comme si, venant de sa part c'était une vraie question. Oui chef ! Je souriais avant de retirer mon haut, parce qu'il fait salement chaud dans son appartement. J'pense pas que ca te dérange que j'me mette à l'aise. Je le regardais avec un sourire amusé, parce que je sais que dans cet état, Sheffield est en sacré manque de cul et ca peut être drôle de jouer là-dessus.

luxrad † J'avais vraiment de la chance d'être tombé sur elle il y a ces quelques années, qu'on se rapprochent aussi vite, qu'on deviennent inséparables aussi vite, autant dire qu'elle faisait parti de moi, elle n'était pas ma vie mais facilement la moitié que je recherchais ici. Elle m'a toujours apportées des conseils bénéficiant même si entre nous, c'est moi qui lui a apporté le plus d'aide, elle a beaucoup plus été mal au point, en mode déprime totale que moi et j'étais toujours là pour elle, à m'occuper d'elle, à la réconforter, lui faire oublier toutes ses merdes en me déchirant la gueule avec et m'enfumant surtout la gueule avec. Et ce soir les rôles s'inversaient, c'est elle qui était là pour moi et j'en avais grand besoin de sa présence, et de ses conseils. Elle arriva tout de même à me faire sourire avec une remarque conne, je me relevais de sur ses cuisses pour m'asseoir et rouler un joint, ouais j'avais encore envie alors que j'étais bien défoncé déjà, et je lui disais qu'elle restait dormir ici ce soir, elle n'avait pas le choix et ne refusait pas la voyant même enlever son haut, elle me faisait rire légèrement Fait toi plaisir ma puce. lui disais-je continuant de me concentrer pour rouler cet énième pétard. Elle faisait ça exprès, jouer avec mes putains de pulsions sexuelles car elle s'est que j'ai toujours envie de baiser quand je suis défoncé mais que je ne peux pas l'atteindre parce qu'elle est axée chatte, par contre elle, reste une fille, et son pouvoir sur moi agit tout autant.