une virée entre ami pv JASON (a)

JACKIE-ELIE STEVENSEN &  JASON G. LORENZO
UNE VIRÉE ENTRE AMI   

M’aérer l’esprit était devenue vitale pour moi. J’avais besoin de voir d’autre personne et de sortir de mon train de vie habituelle. Ma chambre devenait trop silencieuse. Mon père était trop insupportable. Ma mère semblait vouloir refaire surface et mes relations étaient trop compliqué. Il fallait que je sorte d’ici. Jason était l’homme de la situation. Il était lui aussi dans une situation des plus précaires avec Arizona. Nos esprits étaient tourmentés mais j’avais besoin de lui. J’adorais Jason qui m’était d’une grande aide parfois. Il savait m’écouter comme moi je savais le conseillé. Nous nous étions bien trouver. Avant de filer tout droit au parc, j’appelais Jason qui ne répondit pas. Je décidais donc de laisser un message vocale « héééééé Lorenzo… dit moi tu veux pas qu’on se face une après midi ensemble ? Je vais mourir si je reste dans ma chambre ! Je t’attends à notre banc » dis-je en espérant le voir d’ici quelques instants. Je marchais tranquillement dans le parc. Une fois devant notre banc, je m’installais en priant pour que Jason est lu mon message.

JACKIE-ELIE STEVENSEN &  JASON G. LORENZO
UNE VIRÉE ENTRE AMI   

Jason sortit du gym de l'école avec son sac s'entraînement après avoir prit une douche dans les vestiaires. Son corps était réveillé et douloureux, mais il adorait cette sensation. S'entraîner entre les cours et les stages, c'était son seul et unique moyen de se défouler et oublier Arizona. Il avait encore de la misère à croire qu'elle l'avait plaqué comme ça, mais le temps allait, et Jason commençait à accepter la vérité. Avec l'aide de ses amies et de sa cousine, Jason allait de mieux en mieux. Justement, à ce moment même, Jason se dirigeait vers sa voiture pour pouvoir rejoindre une amie qui a été très à l'écoute depuis sa rupture. Il avait manqué l'appel de Jackie puisqu'il était sous la douche, mais dès qu'il est sortit, il a vu son message et s'est habillé pour aller la voir. Une fois dans sa voiture, Jason sortit son cell de ses poches et lui envoya un textot: « Désolé de l'attente, j'étais sous la douche. Attend moi, j'arrive! xx » Jason démarra sa voiture. Aujourd'hui il avait décidé de prendre sa Mercedes M-Class plutôt que sa Cadillac habituelle. Bien qu'il adorait sa cadillac plus que tout, il avait l'impression qu'il ne touchait pas assez à ses autres voitures. Il s'arrêta au Service au volant du Starbuck dans le coin, puis conduit vers le parc. Jason se dirigea vers leur banc, où il voyait déjà la belle blonde qui l'attendait. Il s'avança avec deux verres de chez Starbucks dans les mains. « Hey, j'espère que tu ne m'as pas attendu trop longtemps? » s'excusa-t-il en lui tendant un des verres. « Chocolat chaud, comme tu les aimes. » dit-il. Elle était fan du chocolat, et Jason utilisa cela pour se faire pardonner. « J'étais au gym, je me suis dépêché pour venir dès que j'ai vu ton message. Ça va bien ? »

JACKIE-ELIE STEVENSEN &  JASON G. LORENZO
UNE VIRÉE ENTRE AMI   

Le parc un endroit qu’il m’arrivait de fréquenter. J’avais beau être une cabot, les magasins du centre commerciale ne faisaient pas partie de mes endroits favoris. J’aimais le calme du parc, la fraicheur qui y habitait. Le lieu parfait pour me détendre avec toute cette pagaille qui s’accentuait dans ma vie. Tout semblait s’accélérer et me rattraper. Mes relations devenaient compliqués, l’arrivée d’Ace, ma mère. Des évènements qui me perturbaient malgré le fait que je prétende le contraire. J’attendais patiemment Jason sur notre banc. L’air était frais, mon écharpe, mes gants et mon bonnet me protégeait. Plusieurs personnes étaient passés devant moi. Un couple, un sportif plutôt mignon d’ailleurs, une vieille dame et mon regard s’arrêta ensuite sur le visage de Jason. J’affichais un sourire. « Hey j’espère que tu ne m’as pas attendu trop longtemps ? » je le regardais en levant les yeux au ciel et lui fis en rigolant : « Une éternité… la douche était longue » dis-je en le taquinant et en prétextant qu’il n’était pas tout seul sous cette fameuse douche. Jason me tendit ensuite un bon chocolat chaud. Contente, je lui fis la bise et finis par lui dire : « Merciiiiiiiiiiii, celui que j’aime en plus. Vous me connaissez bien monsieur Lorenzo ». Il me connaissait, le chocolat était effectivement un de mes péchés mignons. J’adorais ça. « J’étais au gymnase, je me suis dépéché pour venir dès que j’ai vu ton message. Ca va bien ? » je ne lui en voulais pas, après tout j’avais été assez spontané. Je lui fis : « T’inquiète pas, c’est pas grave. Ca va ca va et toi ? » dis-je en essayant de masquer l’inquiétude et la culpabilité qui me rongeait.

« Ah tu sais, l'art de charmer les jolies blondes, je connais ça moi! » dit-il en guise de réponse lorsqu'elle lui dit que c'était le chocolat chaud qu'elle aimait. Il rigola doucement et elle lui dit qu'elle ne lui en voulait pas pour ce léger retard. Il ne répliqua pas, quoi qu'il se sentait un peu mal à l'imaginer toute seule sur le banc, dans le froid. Il prit place près d'elle et bu sa boisson chaude. « Moi.. Ça va.. Disons que lorsque je pensais qu'il allait finalement y avoir du changement dans ma vie, je me suis prit un autre coup dans la gueule. » expliqua-t-il mystérieusement en riant amèrement. Il avait eut un rencard avec Maydison la semaine passée, mais elle lui a posé un lapin. De plus, elle ne répondait plus à ses textos. D'après ce qu'il a comprit, elle a tout simplement décidé de partir d'Harvard du jour au lendemain, coupant les ponts avec Jason. Il soupira et donna un petit coup de coude affectueux à Jackie. « Allez, dit moi les derniers potins de ta vie que je devrais savoir ma jolie! » Il aimait bien parler avec elle. Elle n'était pas extrêmement superficielle et énervante comme beaucoup que Cabot le sont. Elle était directe, parfois garce, mais il l'aimait comme cela. Ils s'entendaient très bien, une des rares amitiés que Jason avait qu'il appréciait. Lui, monsieur l'insociable.

JACKIE-ELIE STEVENSEN &  JASON G. LORENZO
UNE VIRÉE ENTRE AMI   

Jason faisait partie des garçons avec qui j’aimais passer du temps et avec qui j’aimais me confier. Contrairement à beaucoup d’autres, je ne me forçais jamais avec lui. Une qualité rare que je prenais soin de préserver. « Ah tu sais, l’art de charmer les jolies blondes, je connais ça moi ! » j’affichais un petit sourire aux lèvres. Jason avait un certain charme sous ses airs de petit homme-modèle se cachait quelqu’un de tout à fait charmant et mystérieux. Je lui fis : « J’en doute pas, j’en doute pas » dis-je en continuant à le provoquer. Le jeune Winthrop enchaina ensuite : « Moi… ça va... Disons que lorsque je pensais qu’il allait finalement y avoir du changement dans ma vie, je me suis pris un autre coup dans la gueule » je fronçais les yeux, Madison . Sans doute. Jason m’en avait parler et la déduction n’était pas difficile à faire. « Elle te m’hérite pas Lorenzo ! » je lui fis un petit sourire et le poussai légèrement : « Amuse-toi » dis-je en faisans un clin d’œil. L’amusement rendait les choses simples. Il me fit un petit coup de coude et me dit : « Allez, dit moi les derniers potins de ta vie que je devrais savoir ma jolie ! » ma vie était un véritable bordel. J’avais beau prétendre aimer la simplicité, aujourd’hui tout semblait plus compliqué. La fraicheur du lieu se faisait ressentir. Je bus un gorgé de mon chocolat et le posai sur le cotée. Je portais mes mains froides à la bouche de Jason. « S’il tee plaît… » du chaud, je voulais du chaud. Mon côté enfantin sans doute qui me poussait à lui demander de souffler sur mes mains froides. Je le regardais et affichai un sourire pour lui dire : « C’est le bordel en ce moment dans ma vie ! » dis-je presque étonner de moi-même.