Alry ► J'parle pas aux inconnus, j'les héberge à la place

Alry †10 heures du matin. Je me réveillai avec un mal de dos horrible. J'avais passé la nuit sur mon canapé qui était loin d'ête confortable. J'avais laissé ma chambre à un parfait inconnu que j'avais rencontré hier. Il s'appelait Aleksander, était un Winthrop, mais à part ça je ne savais rien de lui. En même temps, c'était dur de comprendre ce qu'il me racontait tellement il était bourré hier soir. Alors qu'il comptait prendre sa voiture pour se rendre chez lui, je lui interdis. Il avait bien trop bu pour rentrer chez lui, et c'est pourquoi je l'ai ramené chez moi. Je lui avais laissé mon lit, en hôte serviable. J'allais alors dans la salle de bain pour me préparer légèrement. J'était seulement habillée d'un long tee-shirt qui m'arrivait à la moitié de mes cuisses. Je retournai à la cuisine afin de cuisiner un petit déjeuner pour mon invité mystère...

Alry †Mes yeux s'ouvrirent avec difficulté. J'avais l'impression de soulever le poids entier du monde. Entré dans un état de léthargie, j'avais cette sensation que je ne pouvais plus bouger, que tout avait un poids titanesque. Je réussis à ouvrir les yeux et de mes mains, je m'obligeai à me relever. Sur le réveil, il semblait être 10h. Quel jour étions-nous ? L'abus d'alcool me coûtait cher, à chaque fois. Et pourtant quelques verres enchaînés me suffisaient à être dans un état d'ivresse complète. Regardant les lieux, je ne reconnus rien. Heureusement, je n'avais pas fini à l'hôpital. Me relevant avec difficulté, je fis quelques pas, criant : “Il y a quelqu'un ?” N'attendant pas, je préférai partir de cette chambre afin d'arriver dans un couloir. Diable, il devait forcément y avoir quelqu'un dans cette maison.

Alry †Ce n'était pas mon genre, mais alors pas du tout de cuisiner. Ca ne m'arrivait quasiment jamais, et je ne sais pas vraiment ce qui me pris ce matin là. Je m'étais levée et mis en tête que j'allais faire des pancakes. Au fond, je voulais juste ne pas effrayer l'invité que je recevais... Alors, dans la cuisine, face aux plaques je continuais de cuisiner quand j'entendis une voix assez distincte mais lointaine Il y a quelqu'un ? Le pauvre. Il ne devait même pas se souvenir de sa soirée de la veille. Il était totalement bourré la veille et ne devait n'avoir aucun souvenir de sa soirée. J'entendis ses pas qui se rapprochaient. Il devait avoir senti l'odeur de pancakes. Je me tournai alors vers lui, 2 assiettes à la main et lui dis Et ben, t'as une sacrée tête ! T'étais plutôt marrant hier soir ! Vu mon ton, on aurait dit que je parlais à un pote. Mais en vérité, on ne se connaissais même pas. Après réflexion, je m'étais dis qu'il allait peut-être me prendre pour une folle...