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MINNIE-LOVE & DEXTER ♕ la princesse et le crapaud

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Minnie-Love & Dexter

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Je m’adaptais peu à peu, à l’endroit, à la vie, à l’inconnu. Harvard était grand, trop immense pour l’apprivoiser d’une semaine. Je me perdais toujours avant de trouver ma classe, avait toujours à piler sur mon orgueil pour demander de l’aide à un étudiant que je ne pouvais même pas regarder dans les yeux. J’avais réussi à me faire quelques amis déjà, tous très accueillant, mais aucun ne me connaissait réellement moi, le vrai, le noir Dexter, qui sommeillait dans l’ombre grâce à mes médicaments qui me tenait à peu prêt hors de la marge. Mon coeur battait toujours si fort à l’idée de la croiser, elle, mon âme, au bout du corridor, juste au bord de mes lèvres. Je n’ai embrassé personne depuis si longtemps, je ne me souviens plus de la texture d’une bouche s'écrasant contre la mienne, du parfum, de l’émotion. Assis depuis les quatre dernières heures sur ma chaise de bois inconfortable, l’heure du point finale sonna enfin... j’aurais pu rester, me pendre aux mots de ce professeur de droit légal pour la prochaine éternité, tant la passion m'éprenait au coeur pour cette matière. Comme tout le monde, je me levai et quittai, la tête basse, le regard fixé aux bouts de mes orteils. Je me dirigeais vers la sortie quand un bout de papier froissé manqua de peu de me faire tomber. Je repris mon équilibre à temps, levant les yeux vers l’avant, rencontrant une chevelure coloré de plus d’un éclat. J’attrapai la feuille et me précipitai à la poursuite de la jeune femme qui venait tout juste de se glisser dans l'ascenseur, pour monter, pour descendre, peu importe, nos destinations divergeaient déjà. J’arrêtai la fermeture des portes métalliques d’un avant-bras ferme. Mes yeux saluèrent les siens, perdant le souffle une seconde alors que je cru les reconnaître. «Je crois que ce papier est à...» Le tutoiement aux bouts des lèvres, je le ravalai en découvrant ses traits. Fins, sophistiqués, gracieux. Une beauté digne d’une royauté. « ... vous, madame, mademoiselle, euh...» Le sang me monta à la tête, je n’étais jamais intimidé par quiconque, mais elle avait déjà atteint un prestige dont je ne pourrais même rêver. La rumeur courrait partout, nous avions parmi nous une descendante d’une reine, tous les doigts étaient pointés vers cette femme, avec laquelle je partageais mon souffle actuellement. Mes doigts se refermèrent sur la feuille, mon doigt glissant sur le bord, m’y coupant juste assez pour m’arracher une grimace. C’est tout mon bras qui convulsa sa douleur et la feuille elle s’échoua sur le sol avec la lourdeur d’une plume. Mes yeux, une seconde de trop, s’attardèrent sur sa bouche, rose et pleine, féminine... au parfum que je m’imaginais dès lors être d’un sucre désirable.
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Pour la plupart des gens Noël était une période heureuse, une période que chacun adorait. Je crois que c’était le cas lorsque j’étais enfant. Ma grand-mère organisait avec mon grand-père une immense réception lors du réveillon. Il y avait toujours un buffet immense suivi d’un bal où il y avait toujours les plus belles robes, les plus luxueux bijoux. Noël était donc pour moi une grande fête où chacun exhibait ses richesses. Je n’avais jamais été du genre à montrer mes plus belles affaires mais je faisais toujours un effort pour ma grand-mère, pour qu’elle prenne conscience que je pouvais être à la hauteur. Cette année, et pour la première fois depuis 18 ans je n’allais pas participer à cette fête, ce n’était pas l’argent qui me manquait pour revenir à Londres mais c’était plutôt l’aval d’Elisabeth II. Cette dernière m’avait rejeté car elle ne souhaitait pas de nouveaux scandales lors du bal. Il est vrai que j’avais toujours eu l’art de me mettre dans des situations complexes, verres à la main ou drogue au bout des doigts. Même si je n’avais jamais eu des comportements néfastes pour la santé tout le Royaume-Uni avait cru que j’étais une débauchée. Inutile de dire que tout le monde pensait aussi que j’avais fréquenté de nombreux lits dans Londres entier alors que je n’avais jamais connu ni l’amour, ni le sexe. J’avais plutôt eu du mal à digérer la nouvelle mais Harry m’avait fait un joli cadeau, il m’avait invité pour le jour de Noël à venir en hélicoptère à Londres pour que nous puissions passer l’après midi ensemble, cela me faisait le plus grand bien. Harry était la personne que j’appréciais le plus dans ma famille et passer quelques jours avec lui me ravissait. J’allais enfin pouvoir découvrir George, le futur roi d’Angleterre. J’avais préparé mon sac tôt ce matin pour être prête à partir demain mais avant de partir il fallait que je rende un livre à la bibliothèque.

Je m’étais donc rendu à l’université et ce fut lorsque j’empruntais l’ascenseur que je remarquais un homme qui semblait vouloir me parler. Il me montrait alors un papier qui s’avérait être ma dernière copie de philosophie…Je me mis instantanément à rire lorsqu’il s’adressa à moi en m’appelant Madame, cela me rappeler les courtisans d’Angleterre. Je lui répondis simplement « Bonjour ! ». J’attrapais alors la feuille assez rapidement en constatant qu’il avait raison : « Oh oui, merci, j’ai du la perdre en chemin mais tu peux m’appeler Minnie-Love tu sais…Ou bien Minnie tout court ! » .Ces prénoms, c’est moi qui les avaient choisis, ma famille m’ayant nommé Victoria. Etant donné la hiérarchie de la monarchie Anglaise, on comprend rapidement pourquoi. Je regardais de nouveau le jeune homme, détaillant ses traits je le trouvais très beau, classe et charmant. Je fus rapidement déconcentrée par la coupure s’affichant sur sa main, dans la rapidité du geste il c’était coupé, je posais ma main sur la sienne : « Je suis désolé, j’ai été maladroite, tu veux que je t’accompagne à l’infirmerie ? ».
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Je ne me sentais pas l’âme d’un prince. Étais-je assez polie, assez propre pour partager son air? Je me retrouvais complexer, comme à mon habitude, incapable de m’inventer une confiance sur le moment, en un coup de tête. Mes idées se brouillèrent dans mon esprit, oserais-je la vouloir dans ma vie? Un rire cristallin lui échappa d’entres les lèvres, perçant le silence d’un filament de rêve et je souris à mon tour. Elle me souffle une simple salutation, comme s’il était déjà possible d’être sur le même pied d’égalité. « Oh oui, merci, j’ai du la perdre en chemin mais tu peux m’appeler Minnie-Love tu sais…Ou bien Minnie tout court ! » Je fronçai les sourcils, la tenaillait comme on le ferait un animal au zoo, c’était malpolie, mais je n’arrivais plus à restreindre le point d’interrogation qui se forma sur mon visage. Mais qui donc était cette femme? L’image de droiture que je m’étais fait d’elle avant de l’aborder s’envolait tout à la fois, ça me plaisait, mais me déconcertais par dessus tout. «Pourquoi vous appelle-t-on Victoria sur le campus?» Ma question m’avait échappé sans que je ne puisse la ravaler à temps, ce n’était pas de mes affaires. Elle bougea trop rapidement pour que je puisse le prévoir, sa peau rencontra la mienne. Cela faisait des mois que je n’avais pas été touché, embrassé, qu’une femme ne m’avait adressé la parole de vive voix. La sensation était divine, accueilli comme un mirage par mon âme trop solitaire. « Je suis désolé, j’ai été maladroite, tu veux que je t’accompagne à l’infirmerie ? » Mes yeux étaient fixés sur nos mains embrassés, je ne voulais pas qu’elle me lâche, malgré l’absurdité de cette pensée. «Ce n’est qu’une coupure, je ne la sens même pas.» Je n’entend plus rien par dessus les battements effrénés de mon coeur. Je me trouve ridicule. J’espère que ça ne se voit pas sur mes traits, que mon mystère reste intact. Une goutte de sang perla à la surface de ma peau et je repris possession de mon bras avant qu’elle ne m’accuse de cacher ma douleur. Je collai ma paume à mon dos, l’empêchant d’en voir plus. «Est-ce seulement moi où l’air se fait-il rare pour vous également?» Je cherchais de quoi m’abreuver dans l’espace restreint de la cabine, mais ma nervosité dominait mes autres sens. Par sa faute.
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Cette rencontre inattendue m’avait fait plaisir, je ne savais rien de l’homme qui se trouvait en face en homme pourtant j’avais la brûlante envie d’en savoir plus sur lui. Son prénom pour commencer puisqu’il savait le mien, enfin, je lui avais déjà donné mon surnom que j’utilisais davantage. Bien sûr mes parents et les Londonniens ne me nommaient pas comme ça mais pourtant je me sentais bien plus à l’aise quand on m’appelait Minnie-Love. Je lui fis un petit sourire avant que le jeune homme n’évoque le nom de Victoria, j’avais désormais la certitude qu’il me connaissait en tant que Princesse d’Angleterre, cette idée ne m’enchantait pas vraiment. Souvent les gens faisaient des efforts pour moi, pour mon rôle, mais ce n’était pas nécessaire selon moi, je préférais une personne sincère, qui m’aimait pour mes qualités et mes défauts plutôt que pour mon titre royale. Je fis alors une grimace, sans le vouloir je crois avant de lui répondre, un peu plus sèchement que précédemment : « Les gens qui m’appellent Victoria ne me connaisse pas personnellement tu sais…Victoria c’est juste la Princesse, je n’aime pas être vu comme juste une princesse…Je suis une fille aussi et surtout…une mauvaise princesse… ». Bon ça c’était certainement la phrase que m’avait dit ma grand-mère au moins chaque jour pendant que j’étais à Londres. Victoria, c’était plutôt un mauvais souvenir finalement, je ne sais pas si faire partie de la famille royale m’avait apporté quelque chose de bon. Je m’étais par la suite excusée pour ma maladresse, il c’était ensuite caché la main mais j’avais l’impression que la blessure était plus profonde qu’il semblait bien vouloir le montrer. Je sortis alors un mouchoir de mon sac, je n’étais pas vraiment doué en premier secours, j’étudiais la médecine mais je ne l’avais jamais choisit. Encore une fois il valait mieux étudiait la philosophie et l’art médical que d’autres matières bien moins valorisées. Alors qu’une secousse se fit ressentir je sentis un mal être palpable habitait l’homme en face de moi. Je ne savais pas du tout ce qui se passait mais je n’avais pas envie qu’il tombe dans les pommes alors que l’ascenseur semblait ne plus progresser jusqu’au prochain étage. Je repris mon souffle alors en lui disant : « Je crois que l’ascenseur c’est arrêté mais s’il te plait ne fais pas de malaise, j’ai beau avoir des cours de médecine, je ne saurais pas quoi faire… ». Je n’avais jamais été aussi honnête, il ne fallait vraiment pas qu’il lui arrive quelque chose. Je le regardais alors dans les yeux avant de le questionner avec un sourire : « Tu pourrais peut être me dire ton prénom ? ». J’ignorais tout de lui alors que j’avais l’impression qu’il connaissait tout de moi, quelle injustice…
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Dès que le prénom m’échappa, je regrettai de l’avoir prononcé. Son visage affichait clairement son mécontentement, j’en ignorais la cause, mais j’avais déjà une excuse brûlante aux bout des lèvres.  « Les gens qui m’appellent Victoria ne me connaisse pas personnellement tu sais…Victoria c’est juste la Princesse, je n’aime pas être vu comme juste une princesse…Je suis une fille aussi et surtout…une mauvaise princesse… » Je levai un sourcil, incertain de comprendre, mais convaincu de m’être engagé dans un sentier glissant de souvenirs douloureux. J’ouvrai la bouche pour lui dire qu’elle n’était pas obligé de se confier si elle n’en avait pas l’envie, mais ma curiosité l’emporta sur la politesse. « Certainement pas mauvaise, je suis sûr que madame Elizabeth II n’aurait même levé le regard vers moi, si nous nous étions retrouvé en pareil situation. Ta modestie est sans doute une de tes meilleurs qualités, ne l’oublie jamais.» Un demi sourire frôla la coin de mes lèvres, j’osais enfin la tutoyer comme c’était ce que son désir m’avait exprimé, mais le goût de la familiarité était toujours étrange, je m’y habituerais si elle m’en laissait l'occasion. Elle me tendit un mouchoir, je me sentis gêné de le prendre, toujours trop peu confiant pour assumer le mériter sincèrement. J’enfouis mon pouce dans le tissus, grimaçant ma blessure un instant.  « Je crois que l’ascenseur c’est arrêté mais s’il te plait ne fais pas de malaise, j’ai beau avoir des cours de médecine, je ne saurais pas quoi faire… » Dans la marée d’émotions qui m’assaillait je n’avais même pas remarqué l’arrêt de la cabine, mais en ce moment c’était bien le cadet de mes soucis. Je me sentais trop petit, trop pauvre, je me sentais inadéquat, impuissant. En plus elle étudiait en médecine, ça en ajoutait à mon insuffisance. Ses yeux trouvèrent malgré tout les miens, avant que je ne baisse la tête en m’avouant vaincu. Elle possédait de précieux saphirs pour regard, mon dieu qu’elle est belle. «Je vais faire de mon mieux.» Mais toi cesse de me regarder de ses yeux, il me tue.  « Tu pourrais peut être me dire ton prénom ? » J’inspirai profondément, cherchant toujours mon air, je voulais plus que tout m’enfuir. «Je n’ai pas de prénom.» Dis-je, la voix presque inaudible. Je fis un tour sur moi-même avant de décider de m'asseoir sur le sol. Les cuisses repliés sur mon ventre. Je voulais dire que je ne pouvais pas lui dire qui j’étais, mais mes idées avaient du mal à rester cohérentes. «Je ne suis personne face à... tout ce que tu... Victoria... Minnie est.» Je sentais l’énergie rapidement s’épuiser, mon corps se ramollir par sa compagnie. Je ne m’étais plus sentis aussi mal depuis fort longtemps. Je ne suis rien, je ne mérite rien.
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Le jeune homme me parla de ma grand-mère, je ne sais pas si il cherchait à m’énerver ou si il essayait simplement de parler de la monarchie pour me faire plaisir, mais ça ne servait à rien à vrai dire parler de ma grand-mère me faisait plus de mal qu’autre chose. Elle n’avait pas fait preuve de beaucoup de clémence à mes yeux, elle m’avait éloigné de la cour pour faire fuir le scandale après mon striptease au gala de charité. Jamais elle ne m’avait accordé une seconde chance, je crois que nous n’avions jamais été proches avec Elisabeth. Je n’avais pas envie de raconter tout cela au jeune homme mais je crois que j’étais obligé de mettre les choses au clair : « Si bien sûr qu’elle t’aurait regardé comme je le fais certainement…Je ne te regarde pas comme une princesse car en dépit de ce que tu penses je ne suis pas faite pour être une princesse, je te regarde comme un camarade, plutôt sympathique et agréable à regarder qui m’a rendu ma copie… ». Je le voyais pas comme un serviteur et moi comme une princesse, peut être que j’avais été plus heureuse si j’étais née riche mais sans titre de noblesse. Il y avait certainement une fille sur terre qui méritait plus d’avoir mon titre que moi, mes sœurs par exemple étaient des parfaits modèles. Elles agissaient toujours bien devant la presse et en public et paraissaient ainsi parfaites, cela n’avait jamais été mon cas. L’ascenseur c’était arrête et ce nouvel évènement semblait encore ajouté un peu d’angoisse à l’état dans lequel se trouvait l’homme en face de moi. J’espérais que cet ascenseur repartirait au plus vite car j’avais l’impression qu’il allait défaillir en me laissant complètement impuissante. Le jeune homme me répondit alors qu’il n’avait pas de prénom, je plissais les sourcils avant qu’il ajoute que je ne méritais pas de savoir son nom. Je pouffais, il ne pouvait pas dire ça, penser que j’étais une personne or du commun, non, il se trompait sur moi, j’étais une mauvaise princesse, cela m’énervait au plus haut point, même si c’était faire preuve d’un grand respect envers moi : « Arrête, arrête ! Je ne suis rien de bien exceptionnelle, je suis née Princesse, c’est mon seul mérite, le reste….depuis ma naissance je l’ai loupé, j’ai toujours fait en sorte de gâcher tout ce que je devais réussir…Tu ne devrais pas penser cela de moi….Et me dire comme tu t’appelles s’il te plait… ». Je posais ma main sur son épaule, comme pour le convaincre, j’avais tellement envie de le connaitre mais s’il ne voulait pas alors je devrais partir et faire comme si il n’avait jamais existé.
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J’avais beaucoup pratiqué avec mon psychologue. Moi face à un miroir, ayant pour unique tâche de me comprendre, de deviner l’émotion qui me traversait les traits. Il fallait mettre des mots sur les choses pour arriver à les apprivoiser. J’avais appris à ne plus craindre mes colères, à les contrôler, à ne plus m’étonner d’aimer si fort une inconnue que je venais à peine de croiser, parce qu’elle m’avait sourie juste assez pour me faire fondre. Je ne m’étonnais plus. Je n’avais peur de moi, mais elle, cette rouquine avait réussi à ébranler mes racines, c’est ces traits à elle que j’aurais dû savoir lire. En vain. J’avais beau essayé de deviné ce qu’elle voulait que je dise, je n’y arrivais pas, j’étais trop déconcerté par son statut  royal. « Si bien sûr qu’elle t’aurait regardé comme je le fais certainement…Je ne te regarde pas comme une princesse car en dépit de ce que tu penses je ne suis pas faite pour être une princesse, je te regarde comme un camarade, plutôt sympathique et agréable à regarder qui m’a rendu ma copie…» Ces mots me passèrent par dessus la tête, quelques exceptions accrochèrent mon ouïe, me firent rougir comme je ne l’avais pas fait depuis fort longtemps. Cette princesse avait tous les talents.  Je me recroquevillai sur moi-même, contenant mon angoisse sans cesse présente de la fuir et de ne plus me sentir aussi moindre, aussi honteux d’avoir osé mettre ce matin ma plus vieille paire de jeans. « Arrête, arrête ! Je ne suis rien de bien exceptionnelle, je suis née Princesse, c’est mon seul mérite, le reste….depuis ma naissance je l’ai loupé, j’ai toujours fait en sorte de gâcher tout ce que je devais réussir…Tu ne devrais pas penser cela de moi….Et me dire comme tu t’appelles s’il te plait… » Ces doigts vinrent caresser mon épaule, en toute familiarité. J’accueillis son contact avec sérénité. Sa main était humaine, son visage était ravissant, mais tout aussi humain. Elle n’était qu’une femme. De ma main non-blessée, j’attrapai le bout de ses doigts, fermant les yeux une seconde pour m’inventer une nouvelle identité. En une fraction de seconde je changeai de stratégie, comme on change de chemise. Je serais séduisant, fier, solide, éloquent, je serai tout ce qu’elle voudra le temps de la conquérir, de raviver mon ego. Je rouvert les yeux sur les nouvelles possibilités, mon regard se plantant solidement dans ses iris. «Je suis désolé, j’ignore ce qui m’a pris, parfois je me demande si je viens bien de cette planète.» Je me redressai rapidement, ne lâchant jamais sa main, j’adorais trop son contact, il calmait ma gêne. «Alors, docteur, aurais-je besoin de point de suture?» Je tendis la main devant ses yeux, découvrant ma coupure du mouchoir qu’elle m’avait prêté. «Je suis Dexter en passant... ce n’est pas tous les jours que l’on rencontre une...» Le mot faillis m’échapper, mais je le retins à temps. «Minnie en ton genre. Puis-je savoir ce qui t’amène chez les Américains?»
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J’avais jamais voulu être une princesse et je crois que j’aurais été plus heureuse sans ma famille qui était ‘royale’, je me fichais tellement de tout ça, je me fichais d’être riche, d’avoir un rang, je me fichais de l’étiquette, je me fichais des règles qu’on m’avait inculqué depuis ma naissance. Pour moi ce genre de chose était…inutile. Pourtant c’était ma vie, j’avais du faire avec mais je n’étais pas la parfaite princesse qu’il semblait croire et je crois que sans le vouloir je m’étais énervé contre lui. Je le trouvais pourtant charmant mais je ne voulais pas qu’il pense que j’étais quelqu’un de bien ou de parfait juste parce que j’étais riche et célèbre. Ce n’était pas ça, selon moi, qui faisait la valeur des gens. D’accord j’étais supérieur aux autres mais était-ce mieux ? Je ne savais pas. Il s’excusa et moi aussi, je crois que j’y avais été un peu fort avec lui, après tout on ne se connaissait pas et il avait fait preuve d’un respect or du commun. Le jeune homme avait pris des couleurs lorsque je lui avais fait un compliment et j’avais sourit comme une idiote, apparemment cela lui faisait plaisir. J’essayais de reprendre doucement : « C’est moi…J’y suis allée un peu fort, mais tu sais bien souvent les gens me jugent sans me connaitre réellement et je ne veux pas que ce soit ton cas…J’aimerais que tu saches qui je suis…sans penser regarder une princesse mais regarder juste la fille derrière le titre… ». Je souriais, c’était plutôt flatteur je crois, ma vie de princesse n’avait guerre d’intérêt et le faire pénétrer dans ma vie de fille était beaucoup plus valorisant à mon goût. Je pris sa main doucement entre la mienne en voyant la perle de sang qui avait coulé, j’épongeais doucement la plaie avec le mouchoir avant de lui répondre : « Des points de suture, cela semble exagéré mais pourquoi pas…un baiser magique comme font les princes ? ». Je me mis à rire, d’habitude c’était plutôt à l’homme de faire cela mais après tout c’était lui le blessé, lui qui avait besoin de moi. J’appris enfin son nom, Dexter, plutôt commun mais tout de même joli. Il me demandait ensuite ce que je faisais ici et je préférais être sincère avec lui, je n’avais pas de crainte à avoir : « Et bien tu vois je t’ai dit que j’étais une mauvaise princesse, à Londres je ne trouvais pas ma place, je ne faisais que des erreurs…La reine a cru bon de m’envoyer ici pour me calmer… ». Cela prouvait à quel point elle m’aimait, pour m’éloigner ainsi de ma famille elle ne devait pas me porter beaucoup d’intérêt. Je lui demandais par la suite : « Et toi, tu as toujours vécu ici ? ».  
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« C’est moi…J’y suis allée un peu fort, mais tu sais bien souvent les gens me jugent sans me connaitre réellement et je ne veux pas que ce soit ton cas…J’aimerais que tu saches qui je suis…sans penser regarder une princesse mais regarder juste la fille derrière le titre… ». Facile à dire, difficile à faire. Ici nous n’étions que deux, il n’y avait que mes yeux pour admirer sa beauté et sa prestance. Elle avait cette manière de communiquer d’une marche, le dos droit, l’allure princière. Elle l’ignorait sans doute, mais tous en bavait, tous en voulait. Dès qu’on me l’avait pointer du doigt, sans politesse, je n’avais même hésité à le croire. La couleur de son sang bleuté transperçait ça manière de vivre parmi les mortels et il n’y a rien qu’elle puisse faire pour nous le faire oublier. Rien. «C’est ce que tu as vécut, ceux que tu as côtoyé qui en ferait jalouser plus d’un. La première fois que j’ai posé l’oeil sur toi, j’ai su qu’il y avait quelque chose de spécial en toi, j’ignorais alors qu’il était question de royauté, alors tu vois? Princesse malgré toi.» Il y en avait une en chaque femme et chaque prince devait en élire qu’une pour en faire son trésor personnel. C’était ainsi que ça avait toujours été fait.

Elle prit ma main avec soin, s’assurant de ne pas mélanger la couleur de sa peau avec celle de mon sang.  « Des points de suture, cela semble exagéré mais pourquoi pas…un baiser magique comme font les princes ? ». Mon coeur manqua un battement. Elle rit si magnifiquement bien, mon âme en soupira son bonheur. «Cela ne coûterait rien d’essayer.» Eus-je l’audace de murmurer. Sentir ses lèvres après les avoir si minutieusement observé? C’était mon unique désir actuel. Curieux de nature, je lui demandai de m’exposer les raisons la menant parmi les harvardiens. Et elle me répondit honnêtement, comme j’en rêvais. « Et bien tu vois je t’ai dit que j’étais une mauvaise princesse, à Londres je ne trouvais pas ma place, je ne faisais que des erreurs…La reine a cru bon de m’envoyer ici pour me calmer… ». Mon esprit voyagea parmi les possibilités, elle avait beaucoup dit, mais pas assez pour satisfaire ma soif de savoir. «Le voeu de la reine a été exaucé? La vie est-elle plus tranquille à Cambridge?» Je me doutais bien que non, les étudiants ici en profitaient pour expérimenter les vices, sans craindre le jugement comme nous étions tous les mêmes. Conséquemment, je lui demandais si elle était prise, la nuance était sans doute trop subtil pour être comprise. « Et toi, tu as toujours vécu ici ? ». Rajouta-t-elle. Je souris. «Pas exactement, disons que je sors de l’enfer juste à temps pour réapprendre à sourire.» Je n’aimais pas vraiment parler de mon passé, de moi. «J’ai vécut toute ma vie au Canada, si c’est ce que tu demandes et je suis ici pour jouer au football et pour étudier... en droit.» Je ne savais plus quoi dire sur ma personne, la fausse confiance que je m’étais inventé pour lui plaire commençant à s’évanouir dès que je me rapprochais de ma réelle identité. «Que dirais-tu de sortir d’ici?» J’haussai un sourcils, m’avançant vers les boutons, pointant l’index vers le seul qui arborait une couleur pétillante, le rouge classique du secours apporté. Je me ravisai à temps. «Honneur aux femmes.» Dis-je, espérant à demi qu’elle nous laisse encore le temps de n’être que deux.
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Si j’avais quelque chose de princier ou de royale, je l’ignorais franchement au plus haut point, je n’avais jamais rien fait pour mais peut être qu’à force d’observer mes parents j’avais finit par les mimer, par avoir les mêmes manières qu’eux et marcher de la même façon. Je me mis à rire lorsqu’il m’informa que j’avais quelque chose de différent des autres, moi, différente. Je ne l’avais jamais remarqué. Il me disait ensuite que les gens étaient jaloux, il avait certainement raison mais jaloux de quoi. Au final si il prenait ma place, rentrait dans mon univers seraient-ils heureux ? J’en doutais fort. Qu’avais-je réussit à obtenir de toute ma vie : une famille qui ne m’aimait qu’a moitié. Je n’avais pas réussit ma vie sentimentale et quant à mes études, j’avais l’habitude de dire que c’était parce qu’elles étaient payés que je les réussissais. Je lui répondis alors, l’air septique : [color:7f4b=#deeppink]« Malgré moi…Oui, c’est bien l’expression qui me correspondrait le mieux et tu sais…si ces gens jaloux échangeaient leurs places contre la mienne, ils pourraient bien être finalement déçu de découvrir la banalité de ma vie ! ». Princesse, un beau titre c’est vrai mais cela ne faisait pas tout. Et ma vie par la suite serait-elle plus heureuse ? Non mon avenir semblait déjà tout tracé ! J’aurais par la suite un mari choisit par ma grand-mère, des enfants qui hériteront d’un titre tout aussi pompeux que la mien et qui auront la même vie toute tracé. J’avais par la suite proposé un baiser magique pour guérir le jeune Dexter que je venais de rencontrer, il avait accepté soit. Après avoir apporté sa main près de son visage je lui fis un petit baiser au niveau de cette blessure que j’avais engendré, je n’espérais qu’une chose c’est qu’il se rétablisse vite. Je lui fis un sourire avant de lui répondre, avec un regard malicieux : « J’espère que cette fois si, cela va marcher ! ». J’avais ensuite confié la raison de ma venue ici et franchement ce n’était pas la plus belle et la meilleure des raisons, j’avais tout simplement était écarté de la monarchie. Dexter me demanda si c’était mieux ainsi, si j’étais plus calme, oui tout était plus calme mais je n’en étais pas plus heureuse. Je soupirais avant de lui répondre : « Plus tranquille c’est certain, mes amis sont peu nombreux ici et mes frasques inexistante mais la Reine n’est pas davantage satisfaite… ». Lorsque je l’avais vu le jour de Noël elle m’avait accusé de vouloir rejoindre les Mather, cela me faisait mal au cœur, j’étais beaucoup plus pur que ce qu’elle imaginer. Je m’étais ensuite intéressé à lui, oui, que faisait-il là à son tour ? J’étais bien curieuse de le savoir. Il m’apprit alors qu’il était venu étudier ici mais qu’avant il vivait au Canada, cela devait être un beau pays, je souris dans le vide. « En droit, cela doit être intéressant ! ». La médecine m’avait été une discipline imposée mais j’avais choisit la philosophie pour mon goût envers la lecture. Dexter me proposa de sortir, trop occupé à vouloir faire sa connaissance j’en avais presque oublié que nous étions coincés, il me laissa appuyer sur le bouton ce que je fis avec regret. Une voix métallique, un robot certainement nous informa qu’une personne interviendrait dans la demi-heure. J’étais presque réjouis d’être encore coincée avec lui, je lui répliquais alors : « Une demi heure encore avec Madame la princesse… ». Je me mis à rire, je ne me moquais pas de Dexter au contraire mais j’ironisais la situation. Je sortis alors mon téléphone, je ne voulais pas que le temps passé avec moi semble long, je lui demandais alors : « Tu veux que je mette de la musique, quelque chose ? ».  
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