Jamyatt - Conversation in toilets

La soirée avait bien commencé. Pas mal de personnes dansaient sur la piste. Tandis que d’autre buvait comme des alcooliques au bar. Quant à moi, je décidais de partir aux toilettes, alors que j’avais bue plusieurs verres. Fallait faire partir l’alcool avant que je sois ivre fufu. Je déposais un baiser sur les lèvres de Torrey avant de partir. Une fois dedans, je fis mes affaires. Soudain, alors que je me lavais les mains (oui, parce que j’étais un mec propre, moi !), mon meilleur ami Théo sortait des toilettes d’à côté. Pitié qu’il n’est pas lâché un bronx. « Tient un revenant ! » Je ne l’avais pas beaucoup revu depuis notre séjour au canada. C’est qu’il se faisait de plus en plus discret. Chose que je pensais impossible. C’est dernier temps, il était bizarre. Il avait trompé sa copine avec une fille. Les deux grandes questions que je me posais était : qu’elle fille et est-ce ça c’était arrangé avec Elia. Le pauvre avait vraiment été mal.

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Je ne savais pas ce à quoi j'avais touché dans le buffet mais c'était pas passé mais alors pas du tout. Je m'étais presque précipité en mode paniqué vers les toilettes afin de me précipiter vers la cabine la plus proche et d'en vomir le peu que j'avais incurgité. Heureusement qu'il n'y avait personne et que c'était le calme plat. J'enclenchais ensuite la chasse d'eau, et sorti du miséreux endroit qui avait prit cher en maudissant la bouffe à laquelle j'avais touché, me passant le revers de la main sur la bouche. Lorsque je relevais la tête, je pus constater la présence d'une personne et reconnut instinctivement le reflet de mon meilleur pote dans le miroir. « Tient un revenant ! » Je ne l’avais pas beaucoup revu depuis notre séjour au Canada et je me stoppais quelques secondes avant de venir le rejoindre pour me laver les mains. « Monseigneur Guerin. » Je le saluais poliment d'un signe de tête avant de me mettre un peu à rire, me passant en même temps de l'eau sur le visage. « Ça fait... un bail. » Depuis nos textos à vrai dire, dans lesquels je lui annonçais que j'allais me faire moine.

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« Monseigneur Guerin. » disait-il en ricanant. Il était en train de se passer de l’eau sur le visage, avant de me dire d’une voix hésitante : « Ça fait... un bail. » En effet, la dernière fois que je lui avais parlée, il était en train de me faire une dépression par rapport à Elia. D’ailleurs, il en était où avec elle ? Ce n’était pas dans ses habitudes de me cacher des choses. Pourtant, c’est ce qu’il faisait. Il me parlait peu en ce moment et je devais reconnaitre que cela me perturbait. Je tenais beaucoup à lui. C’était mon meilleur ami. Alors, le voir mettre de la distance entre nous me faisait un petit peu peur. Il n’y avait jamais eu de ‘’ça fait un bail’’ entre nous. D’ailleurs, je détestais cette expression ! Un bail, ça voulait rien dire ça ! Je me séchais les mains et me tournais vers lui : « Alors, tu veux toujours te faire moine ? » Je le taquinais pour détendre l’atmosphère entre nous. Devais-je me faire du souci pour lui ?

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« Alors, tu veux toujours te faire moine ? » Je ne pus m'empêcher de ricaner un peu face à sa question. Il était vrai que je m'étais un peu laissé emporter la dernière fois que je lui avais parlé, lui disant que vu qu'Elia m'avait abandonné, je n'avais plus qu'une solution, celle de me faire moine. Et c'était certainement pas avec la manière dont nous nous étions retrouvés dans l'ascenseur de son immeuble que j'allais de ce pas entrer dans un monastère. Il était en train de se sécher les mains et je l'imitais en attrapant des serviettes en papiers que je jetais ensuite dans une poubelle. Puis je soupirais. « Non...Finalement, je me suis dit que je tenais trop à mes cheveux. Je me voyais pas du tout chauve. » Je lui fis un sourire avant de venir m'appuyer contre un des lavabo, croisant mes bras sur ma poitrine, le regardant en plissant les yeux. « Hum.. j'ai peut-être des choses à te raconter. Sinon, comment tu vas ? » Il n'y avait pas que moi qui comptait dans l'histoire. Lui aussi. Je voulais savoir comment il allait, car depuis le Canada, deux voir trois bonnes semaines s'étaient écoulées et je ne l'avais pas revu depuis.

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« Non...Finalement, je me suis dit que je tenais trop à mes cheveux. Je me voyais pas du tout chauve. » Je ricanais à sa remarque. Je ne l’imaginais pas chauve. « Pauvre petit ! T’es une femmelette en faite ! » Je jetais le papier dans la corbeille avant de lui faire face tout en m’accoudant contre le rebord du meuble ou il y avait les vasques. « Hum.. j'ai peut-être des choses à te raconter. Sinon, comment tu vas ? » Il faisait passer ça ni vu ni connu comme si j’allais zapper ça. « Très bien, mais dit moi plutôt ce que tu as à me raconter ? » Est-ce que ça c’était arrangé avec Elia ?

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« Pauvre petit ! T’es une femmelette en faite ! » Je ponctuais ses dires d'un "ahah" qui lui prouvait à quel point je ne trouvais pas ce qu'il disait bien drôle. J'étais dépressif pour le coup, ben quoi, ça arrive jamais à personne de penser aux situations les plus extrêmes lorsqu'elles se sentent mal ? Ben c'était tout bonnement ce qui m'était arrivé. J'haussais les épaules alors que je m'étais appuyé contre un des lavabos, croisant les bras sur ma poitrine. « Très bien, mais dit moi plutôt ce que tu as à me raconter ? » Oui en même temps, il vivait une vie plus parfaite que la mienne ce petit boutd'chou. Je jetais un regard à nos alentours, c'était mon meilleur pote, je pouvais pas me permettre de ne pas lui confier certains trucs sur ma vie. « Alors...mon père était en prison c'est pour sa que je suis parti en Italie. Ma mère va se remarier mais heureusement, je me suis réconcilier avec Elia dans un ascenseur. » Un sourire apparut sur mon visage à cette dernière pensé. « Mais et toi ? Tu n'as rien du tout à me raconter ? »

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« Alors...mon père était en prison c'est pour sa que je suis parti en Italie. Ma mère va se remarier mais heureusement, je me suis réconcilier avec Elia dans un ascenseur. » Bon sang, je comprenais mieux pourquoi il n’allait pas bien. Ce n’était pas le Théo joueur que je connaissais. Maintenant que je connaissais les raisons de ce changement de comportement, je ne pouvais que compatir. Plusieurs questions ce bousculaient dans mon esprit. Pourquoi est-ce que son père était en prison ? Avait-il fait quelque chose d’impardonnable ? La seule note positive était sa réconciliation avec Elia. « Bordel… » Je ne savais pas quoi dire. « Comment ça se fait qu’il était en prison ? Elle se remarie. Je ne sais pas quoi dire. Je comprends pourquoi ça n’allait pas. C’est pour ça que tu partais souvent en Italie. J’aurais aimé t’accompagner. Tu ne mérites pas ça…mais au moins, ça va mieux avec Elia… » Que dire à un homme qui subissait autant de torture morale ? « Mais et toi ? Tu n'as rien du tout à me raconter ? » Ma vie à côté de la sienne était parfaite. Cela n’avait rien à voir. J’avais même un peu honte de lui en parler tellement la sienne était chaotique en ce moment. « Je suis partie à Roswell. Mais, je vais devoir partir quelques semaines en Grèce sur un site archéologique après notre week end à Las Vegas. »

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« Bordel… Comment ça se fait qu’il était en prison ? Elle se remarie. Je ne sais pas quoi dire. Je comprends pourquoi ça n’allait pas. C’est pour ça que tu partais souvent en Italie. J’aurais aimé t’accompagner. Tu ne mérites pas ça…mais au moins, ça va mieux avec Elia… » Je respirais profondément avant de soupirer sans aucune douceur. Ma vie me blasait carrément et si jamais ma réconciliation avec Elia n'avait pas eut lieu, je ne sais pas ce que je serais devenu. Je ne voulais surtout pas gâcher la soirée à mon meilleur pote en lui racontant mes malheurs. « Uf, tu sais, mon père est un chieur. Il s'est retrouvé impliqué dans une histoire de détournement de fonds... Ça a pas vraiment été bien vu. Du coup là il sait venir me chercher quand il a des problèmes, bref, la routine… » Je ne savais pas quoi dire de plus. Je ne voulais pas non plus le faire chier. « J'ai été deux jours à Londres pendant Noël voir ma mère et son futur-mari à l'air d'être un connard fini. Écoutes la prochaine fois que j'y retourne en Italie, viens avec moi, on s'amusera. » Je lui fis un grand sourire. J'allais lui présenter des petites italiennes. « Je suis partie à Roswell. Mais, je vais devoir partir quelques semaines en Grèce sur un site archéologique après notre week end à Las Vegas. » Un sourire encore plus grand se dessina sur mes lèvres. « Tu vas pas partir tout seul en Grèce, si ? Et tu as donc passé Noël avec ta famille non ? Elle va bien ? »

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« Uf, tu sais, mon père est un chieur. Il s'est retrouvé impliqué dans une histoire de détournement de fonds... Ça a pas vraiment été bien vu. Du coup là il sait venir me chercher quand il a des problèmes, bref, la routine… J'ai été deux jours à Londres pendant Noël voir ma mère et son futur-mari à l'air d'être un connard fini. Écoutes la prochaine fois que j'y retourne en Italie, viens avec moi, on s'amusera. » C’était pas la joie. Le genre d’emmerde qui pouvait te coûter très cher. Ce n’était pas un secret pour moi. Je savais que les rapports entre Théo et son père n’étaient pas très bon. « C’est pas à toi de supporter tout ça. M’enfin, je suppose que t’étais le seul à le sortir de là comme d’habitude. » Je marquais une pause. « Un connard finis ? Le genre riche et égocentrique ou le genre riche qui ne supporte pas que sa nouvelle copine est des enfants ? Volontiers, on lui fera tourner la tête au connard.» J’essayais de faire de l’humour, mais je savais que c’était peine gagné. « Tu vas pas partir tout seul en Grèce, si ? Et tu as donc passé Noël avec ta famille non ? Elle va bien ? » J’allais forcément partir avec un groupe d’étudiant en archéologie. Sinon, je n’aurais pas eu les moyens. « Je pars avec un groupe d’Harvard. Tu te doutes bien que je n’ai pas les moyens. Ça c’est bien passé. Ma petite sœur c’est dégotté un nouveau mec. T’imagine même pas le débile que s’est, mais sinon, ça c’est bien passé. Tu sais, tout vas bien pour eux. Leur vie est tranquille là-bas.»

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« C’est pas à toi de supporter tout ça. M’enfin, je suppose que t’étais le seul à le sortir de là comme d’habitude. » J'acquiesçais silencieusement, me rendant compte que finalement, lui avouer ce genre de choses ce n'était pas plus mal. Que ça m'aidait un peu à encaisser encore mieux la chose. « Un connard finis ? Le genre riche et égocentrique ou le genre riche qui ne supporte pas que sa nouvelle copine est des enfants ? Volontiers, on lui fera tourner la tête au connard.» Je levais les yeux au ciel, les maintenant dans cette position un moment, me grattant le menton. Je n'y avais presque jamais réfléchis en fait. Déjà, c'était un connard parce qu'il était avec ma mère. Ensuite il l'était aussi par rapport à son comportement. « Un connard qui te prends de haut et qui te considère comme une grosse merde sans te connaître. Il a des gosses de son premier mariage lui aussi. Je veux même pas voir la gueule de mes futurs demi-frères ou sœurs. » Je secouais la tête en mode rageur. Je haïssais ce type et le divorce qu'allait vivre mes parents et dont il était la cause. « Je pars avec un groupe d’Harvard. Tu te doutes bien que je n’ai pas les moyens. Ça c’est bien passé. Ma petite sœur c’est dégotté un nouveau mec. T’imagine même pas le débile que s’est, mais sinon, ça c’est bien passé. Tu sais, tout vas bien pour eux. Leur vie est tranquille là-bas. » Je riais un peu en l'entendant parler du mec de sa sœur. Il était du genre hyper protecteur, comme moi avec Ofélia et je savais qu'ils se connaissaient bien. « S'tu veux, à lui aussi on pourra lui régler son compte. Roswell ne te manque pas ? Et avec Torrey, toujours le grand amour, je suppose ? »

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