Zita S. Ferrari ► Ashley Madekwe

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle amantia et j'ai 21 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à uhuh PRD à l'époque .  ILH babe alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Ashley Madekwe comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par class whore. Je fais environ 200 à 800 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ joyeux noël, bonne année et joyeuses pâques
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

Milan, c'est dans cette capitale de la haute couture, que j'ai ouvert les yeux pour la première fois. J'avais pointé le bout de mon nez deux mois en avance donc disons que ma venue était plutôt inattendue en ce jour de juin. Beaucoup de parents auraient pu être préoccupés par cela mais les miens non, ils savaient que j'étais entouré des meilleurs médecins d'Italie et avaient donc une totale confiance en eux. Effectivement ils ont eu raison quand bien même je m'en tirai avec une légère malformation des poumons qui occasionnerait des crises d'asthme à l'avenir mais rien de bien important si cela était surveillé et bien évidemment cela le saura. Mes parents avaient grandement les moyens de m'offrir les meilleurs soins médicaux, normal quand on fait parti de la famille Ferrari, symbole de la gloire italienne. On aurait pu dire que mon père avait déjà tracé mon destin depuis longtemps mais il n'en était rien. Il était hors de question pour lui qu'une fille reprenne l'affaire familiale, en grand macho que tous les italiens sont, cela serait presque un crime que la fameuse entreprise Ferrari soit entre les mains d'une fille. Heureusement pour lui ma mère lui offrit un fils, deux ans après ma naissance. Le problème était donc tout de suite réglé, lui avait un avenir et moi je devrais tracer le mien.

J'avais cette chance de faire parti des plus grosses fortunes d'Italie, enfin pas moi personnellement mais mon nom et donc tout m'était donné, le moindre de mes caprices satisfait, et n'importe quelle personne à mes pieds. Se sentir adulée, cela vous monte vite à la tête, et je n'y échappais pas. Enfin bon à quoi bon éviter notre destinée, on a pas d'emprise là dessus. On doit faire avec c'est tout quand bien même ce n'est pas ce qu'on aurait souhaitée au départ. En effet, j'ais beau tout avoir, il y a avait quand même ce revers de la médaille persistant où que j'aille: ma vie était loin d'être privée. Au moindre faux pas, je me retrouvais irrémédiablement dans les pages people des magazines, mais jamais je ne leur ai donné ce plaisir, au contraire j'ai toujours donné une bonne image de ma famille comme étant soudée, bien que cela était loin d'être le cas, mon père me sortait par les yeux à cause de sa façon de pensée sur les filles comme quoi elles n'étaient que des choses qui appartenaient au sexe opposé. Je me demande toujours comment ma mère, magnifique ancienne mannequin sud-africaine avait fait pour tomber sous son charme car l'argent qu'il a est une chose qu'elle possède déjà. Il a réussi à me faire détester les hommes, en effet je ne les supporte que très peu et depuis que je maîtrise mes pouvoirs de séductions, je ne les utilise qu'à une seule chose: profiter d'eux. C'est très simple, il ne me serve qu'à deux choses, mon plaisir sexuel et mes désirs de fashionista. Dès que ces derniers deviennent mon généreux en matière de cadeaux à mon attention, je passe au suivant, et je me contre fiche de briser des coeurs. Leur bonheur m'importe guère comparé à celui de mes amies. Je suis peut être mauvaise en matière d'amour - ou du moins je ne cherche pas à faire d'efforts - j’excelle plutôt bien en ce qui concerne l'amitié mais pas celle fille-garçon auquel je ne crois tout simplement pas.

Depuis des années je n'avais qu'une idée en tête, prouver à mon père que ce n'est pas parce qu'on est une fille - même un peu fragile physiquement - que l'on ne peut pas faire de grandes choses, au contraire. En parallèle de ma vie de lycéenne, je me lançai donc à créer ma propre marque de vêtements. La mode était la chose dans laquelle j'excellais, c'est certain. On ne pouvait pas remettre en question mon sens aiguë de la mode. Je faisais parti de cette jeunesse dorée italienne qui lançait la mode. Alors dans le plus grand secret je me suis investie corps et âme dans ma future marque, en prenant un nom d'emprunt. Le succès vint très vite et celui-ci était renforcée par le mystère de la personne derrière cette petite merveille qui portait le nom de "dreamcatcher". Pendant des mois, j'ai caché être à l'origine de tout ça avant de lancer une collection surprise le soir du 31 décembre 2009 à minuit. Le jour de ma revanche était donc venu. Bien évidement que cela fit grand prix lorsque que le mystère entourant le coeur de ma marque fut révélée. Une vrai bombe que mon père n'accepta pas du tout. Je me pris une gifle en pleine figure et me rappelle encore de la chaleur qui émanait de ma joue à ce moment. Ce qui devait être mon moment de gloire devint mon enfer. Il n'acceptait pas que j'ai utilisé l'argent de Ferrari pour monter une vulgaire marque de chiffons - selon ses dires - quand bien même cela rapportait de l'argent - il trouvait que c'était peu - mais surtout je crois qu'il me déteste pour avoir réussi sans mon nom, à la différence de lui qui ne s'était pas posé de questions lors de sa jeunesse. Il me demanda d'arrêter du jour au lendemain sous peine de me voir retirer mon héritage, seule chose qui avait de la valeur à mes yeux, seule chose à laquelle j'avais le droit dans cette famille bien loin devant l'amour. Je fus donc contrainte de mettre fin à mon rêve en annonçant qu'il s'agissait de ma dernière collection. Elle s'arracha comme des petits pains et cela me brisa encore plus le coeur de voir mon rêve partir en fumée.

Pour ne pas me voir faire supprimer mon argent, je dus également accepter de rejoindre Harvard, quittant ainsi l'Italie, je vis dans cette requête de mon père, cette volonté de me débarrasser de moi, même si mes faits et gestes étaient toujours épiés. Ma haine envers le sexe opposé fut donc encore plus renforcée lorsque j’atterris à Cambridge. Je ne pouvais compter que sur mon nom pour me faire une place. Cela dit je ne cherchais pas la popularité mais plutôt le respect. Je n'eu aucune difficulté à me faire aimer par les filles et aduler par les garçons quand bien même j'étais une mante religieuse. Ma vie aurait pu s'arrêter là à cause de cette bombe, surtout que j'étais déjà fragile physiquement à cause de mes poumons mais j'ai toujours été une battante donc non je n'ai pas capitulé. C'est la seule fois où ma famille a fait le déplacement pour me voir. Quelle tragédie cela aurait été de perdre une membre des Ferrari - foutaise - Bientôt un an s'est écoulé mais rien n'a changé, les pages de mon histoire se tournent comme une machine parfaitement huilée ou presque.