JORDAN WAYANS ► Rihanna

C'est le sept juillet 1990 à New-York, que les membres de la famille Wayans m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Jordan Yasmina. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de comptabilité depuis six ans et travaille en parallèle de mes études en tant que tatoueuse. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Mather ou les Student.

JORDAN

Looks alot like Rihanna

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Wild Cactus/Mayaku et j'ai créé le monde. Je suis pandaienne et j'ai connu le forum grâce à top-site. Y traînant plus que de raison sans parvenir à sauter le pas alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Rihanna comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Tumblr + Liloo-59. Je fais environ 300-600 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ J'vs bze.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

APRÈS LA BOMBE
Elle n'en a parle jamais, vous savez, jamais. Peut-être parce qu'elle ne s'en souvient pas. Ou bien comme les autres, elle préfère oublier. L'enterrer dans une partie de sa mémoire à laquelle elle est sûre de n'avoir accès que très peu de fois. Elle y a perdu beaucoup. Son homme. L'amour de sa vie peut-être même. Elle ne sait pas et ne préfère pas s'y pencher. A vrai dire, ses souvenirs de cette journée sont très flous. Tout ce dont elle se souvient c'est le bruit sourd engendré par l'explosion, suivis de cris. Puis les gens qui s'écroulent, peu à peu. Elle, elle court. Encore et encore. A en perdre haleine. Elle n'en a pas conscience, comme si son corps essayait de la protéger, elle tente de fuir. Dans ce genre de situation, on ne cherche pas vraiment à comprendre le pourquoi du comment, on se casse. Soudain, elle s'arrête, prenant conscience d'une chose: Asher est toujours à l'intérieur. Ils avaient rendez-vous après la violente dispute qu'ils avaient eu la veille et bien sûr, pour prouver qu'elle n'avait toujours pas passé l'éponge, elle avait décidé de venir en retard. Va te faire foutre, t'sais quoi, tu m'fais chier, dégage, j'veux plus te voir. Voilà les derniers mots qu'elle lui avait balancé à la figure.

MATHER HOUSE.
C'est une évidence pour elle. Depuis la mort d'Ash, disons que Jordan dévale littéralement la pente sur les fesses. Elle était parvenue à se calmer depuis qu'elle avait débarqué ici, bon, certes, n'était-elle pas un petit ange, sage et innocent, passant le plus clair de sa vie dans les bibliothèques, mais on était bien loin de la débauche qui rythme à présent ses jours. Elle fait la fête à outrance, délaissant même ses études, boit, s'pique tout ce qu'elle peut, fume, baise, bien sûr, un partenaire différent à chaque fois dans le but d'oublier. Quel meilleur moyen de jouïr de tout cela que d'être avec des personnes pratiquant les mêmes activités qu'elle ?

STUDENT
Eh bien par élimination. Elle ne se trouve aucun point commun avec les autres maisons, jouer les princesses bien intentionnées toute sa chienne de vie d'étudiante, très peu pour elle, plastronner arrogamment sa fortune en compagnie des Eliott, encore peu de chance que cela arrive, elle n'a jamais pris son argent comme gage de supériorité sur les autres, elle a même tendance à honnir ce type de personnes. Les Dunster alors ? Mon dieu que non, il n'y a pas que les études dans sa vie et heureusement d'ailleurs, imaginez-vous l'horreur ? Elle les plaint sincèrement. Pourquoi pas les Quincy vous direz-vous...disons qu'elle n'est pas assez bien intentionnée pour ça, à l'heure actuelle, le malheur des autres lui passe au-dessus, bien trop obnubilée par sa douleur. Les Lowell aurait plus de chance de l'accueillir, ayant toujours eu une âme d'artiste et étant passionnée de dessin et de graffiti mais sûrement pas assez passionnée au point de ne faire que ça.

(Invité)

Ash. J’ai peur du noir. Encore plus maintenant, tu sais. J’ai même peur de mon ombre. Je ne sais même pas pourquoi je te dis ça. Peut-être pour que tu comprennes pourquoi lorsque tu éteignais la lumière je m’accrochais si désespérément à ton bras, comme si je craignais que tu ne t’évanouisses dans la nature, me laissant irrémédiablement seule. Seule, je le suis aujourd’hui. Désespérément seule. M’enfin, c’est la vie, il parait. Je dois avancer selon le psy. Je devrais…pourtant, je suis là, les yeux perdus dans l’oppressante obscurité de cette chambre que je ne connais pas à penser à toi. Encore et toujours. J’ai le cœur au bord des lèvres, si tu savais et les remords me lacérant allègrement les entrailles. Comment j’ai pu…comment j’ai pu te cracher ces mots si amers ? Si seulement…si seulement j’avais su que…peut-être que…tu ne m’aurais pas donné rendez-vous là-bas pour qu’on discute, enfin on allait encore sûrement se crier dessus, pour changer. Si je n’avais pas été si casse-couille comme tu le disais si bien, on serait sûrement restés dans mon lit à profiter de la chaleur de l’un de l’autre, entre chocolat, câlins et baisers enflammés. Au lieu de quoi…te voilà six pieds sous terre, bouffant les pissenlits par la racine. J’aimerais croire que tu me surveilles de là-haut, que tu m’observes, me contemples…comme avant mais il ne faut pas se leurrer. Je suis trop vieille pour croire au père noël tout comme je suis trop vieille pour croire à ces conneries religieuses…bien que l’envie d’y succomber soit si tentante. Tout semble tellement plus aisé pour ceux qui s’en remettent à Dieu. L’agonie devient soudain une promenade de santé…bon, certes, peut-être pas mais, il leur reste encore quelque chose à quoi se raccrocher. Alors que moi… remarque, mon remède n’est pas mal non plus. Avec un rail, c’est l’oubli assuré, ajoute à cela quelques bons verres d’alcool forts et les souvenirs ne sont qu’un voile lointain, devenant tout à coup dérisoire. Puis, comme il faut s’y attendre, la soirée se termine dans les bras du premier être qui me tapera dans l’œil. Je t’accorde que le contrecoup matinal est violent, ce profond dégoût de soi-même allié à ce lancinant sentiment de désespoir fait que l’on va rendre ses tripes au détour d’une rue, à défaut de se faire sauter la cervelle. Je te rassure, ce n’est pas comme ça tous les jours et heureusement d’ailleurs, c’est comme avec tout, à force de pratique, on finit par prendre le rythme et surtout par en augmenter l’intensité. Bon dieu, si mon père me voyait, je crois que majeure ou pas majeure, il m’expédie immédiatement chez les bonnes sœurs, au mieux dans un pensionnat, gérer par des nonnes, donc le résultat est le même. Ah, si tu savais combien je regrette le temps où tout était encore simple, où tout ce qui m’animait c’était le besoin d’aller contre les désirs du paternel et non un masochisme viral que seule personne faible pourrait développer. Je finis par me redresser et m’aidant de mes mains, je me rends au salon jonché de cadavres de bouteilles, de restes de pizzas et de tabac. Je m’empare d’un reste de Whisky que je descends au goulot sans plus de cérémonie avant de m’installer au bord de la fenêtre avec le joint que je viens de rouler. Et maintenant ? Je te crucifie à coup de marijuana, de coke et liquide brun bien placé. Puis le vide. Le lendemain, je sourirai à nouveau, comme si ce soir, ni cette journée n’avaient existé. Pas ce soir. Ce soir, je bois. Ce soir, je pleure un fantôme. Ce soir, j’ai peur. Pathétique. Serre-moi fort. L'obscurité. Qu’est-ce que tu es froid.

The End

(Invité)