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Tell me what to say, tell me what to do... PV Cassy

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Cassy & Keyla ϟ « Tell me what to say, tell me what to do... » Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre.


Après des jours de recherches, mon but de revoir ma sœur s’approchait enfin. Ce jour je l’attendais depuis maintenant quatre ans, quatre ans durant lesquelles je me sentais coupable du départ de ma sœur mais je n’avais pas compris ce geste. Pourquoi n’avait-elle pas voulu nous parler à mes parents et à moi-même avant de quitter précipitamment le domicile familiale. D’ailleurs je me rappelais de ce jour comme si c’était hier, ce fut l’un des pires de ma vie avec le jour où j’avais perdu mon meilleur ami. Mais voilà en ce moment, je ne pouvais penser à lui, non je me devais de penser à ma sœur.

N’ayant eu qu’un seul et unique cours ce matin d’une durée de deux heures, j’avais passée le reste de la matinée à la bibliothèque un café à la main essayant tant bien que mal de travailler sur un devoir mais je n’y arrivais pas car dans peu de temps, je reverrais, enfin si tout se passer comme prévu, Cassy. Comment j’avais fait pour retrouver sa trace ? Et bien, j’avais demandé au bureau d’administration si une certaine Cassidy Hepburn était bel et bien inscrite à Harvard et si oui, où je pouvais la trouver. Le seul souci était que des Cassidy Hepburn il y en avait pas mal à l’université, c’était assez commun comme nom et prénom après tout. Et j’avais donc reçu que quelques jours après la réponse à ma question accompagné de son emploi du temps. Je savais donc précisément quel cours elle suivait, où ainsi que les heures précises de ceux-ci, ce qui me permettrait ainsi de l’intercepter, si je puis dire, à la fin d’un de ses cours. Je m’éclipsai donc de la bibliothèque quelques dizaines de minutes avant l’heure prévue de nos retrouvailles encore non certaines, il faut bien l’avouer. Je jetai mon sac sur mes épaules, l’estomac serré avant de passer la porte de l’immense bibliothèque. En traversant les couloirs, je me faisais un film sur ce futur face à face qui risquerait de nous choquées toutes les deux. Moi j’étais prête à la revoir, je m’y étais préparé bien que je sois effectivement stressé mais elle comment le prendrait t’elle ? M’ignorerait-elle en passant complètement mon chemin et en faisant comme si j’étais toujours invisible à ses yeux ? Marchant le long des murs pour rejoindre l’amphithéâtre où elle devait se trouver, je jouais avec mes bracelets en espérant que cela aurait comme effet de me détendre quelque peu.

Il était à présent 11h28, dans 2 minutes précisément Cassy sortirait normalement par la porte qui se trouvait en face de moi. Je m’étais posté de l’autre côté du couloir un peu à l’écart pour avoir une vue plus grande. Je regardai une dernière fois mon portable qui affichait 11h30 à présent, l’heure fatidique était arrivée et des élèves commençaient à sortir de ce cours de je ne sais quoi, je n’avais pas réussi à retenir le nom trop compliqué pour moi. Mes yeux dévisageaient toutes les filles. Et lorsque je vis ce visage qui m’était encore si familier, mon cœur s’accéléra soudainement, même mes muscles se figèrent et ma raison me disait que c’était peut être encore trop tôt pour la revoir. Eliminant ces idées, qui auraient pu me faire rebrousser chemin, de ma tête, je rattrapai Cassy par derrière. Puis quand je fus assez près d’elle, je posai ma main sur son épaule avant de prononcer son nom « Cassy » De toute façon qu’est ce que j’aurais pu faire d’autre ? Sauter dans ses bras, non sûrement pas. Ma sœur se figea donc, j’attendis sa réaction et les secondes qui s’égrenaient me paraissaient devenir des heures.
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Ce matin là, quand mon réveil sonna, je ne savais pas à quel point cette journée censée être des plus banales allait se révéler… pleine de surprise. Mais au départ, elle commença comme un grand nombre de journée ces derniers temps, j’émergeai avec difficulté de mon profond sommeil pour me rendre compte que je m’étais, une fois de plus, endormie sur mes livres de cours éparpillés sur mon bureau. Et ça faisait une semaine que c’était comme ça ! Les joies des périodes de partiels… Et quand ce n’était pas les cours, c’était suite à une soirée trop arrosée que je me réveillai dans des endroits improbables (tels que la baignoire, par terre ou encore dans le à moitié sur le lit, à moitié par terre) et encore…quand je me réveillai chez moi ! Des fois, je me demande à quoi sert mon lit.

Hum….quelle image je donne de moi !

Bref, toujours est-il que ce matin là je me réveillais difficilement et le chemin vers la salle de bain me semblait bien long. Une looongue douche plus tard et un café acheté au starbuck qui trônait sur le campus (il devait bien fonctionner ce truc, rien qu’avec moi déjà, il devait faire un bon chiffre d’affaire), me voilà me dirigeant d’un pas conquérant (ou pas) vers ma salle de cours, me réveillant de plus en plus à chaque pas. Résultat, et come tous les matins, le temps d’arriver et de m’installer, j’étais réveillée et concentrée. Ce jour là, je commençais avec un examen de droit puis enchaînais avec un cours d’anthropologie judiciaire qui se terminait à 11h30, pile quand mon ventre commençait généralement à grogner. Si c’est pas du timing ça !

Je dois avouer que l’examen se passa bien, même très bien et c’est joyeusement que je devisais avec une amie durant le cours d’anthropologie judiciaire tout en écoutant attentivement le prof (seules les filles peuvent faire deux choses en même temps !). Et quand 11h30 s’afficha à ma montre, l’amphi commença à se vider lentement. Je sortis en riant avec l’intention d’aller manger avec cette amie et d’autres encore. C’est tout ce que je comptais faire et je ne m’attendais pas à croiser quelqu’un qui allait bouleverser le reste de ma journée et les autres encore.
Je discutais sur ce cours quand une main se posa sur mon épaule et que l’on prononça mon nom. Je me retournais croyant faire face à un ami et mon sourire se figea pour finir par s’évanouir. Devant moi ce tenait Keyla, ma petite Keyla. 4 ans c’était écoulé depuis mon départ de la maison et ma petite sœur avait bien grandit. C’est limite si elle n’était pas plus grande que moi à présent.

Keyla.

Les mots restèrent coincés dans ma gorge. Je ne savais pas comment réagir. Une partie de moi mourait d’envie de la prendre dans mes bras tandis que de l’autre côté, les souvenirs remontèrent à la surface et j’avais envie de la planter là, de faire demi-tour et de faire comme-ci je ne l’avais pas vu.
Mes amis commençaient à se demander ce qu’il se passait. Je n’avais pas vraiment le choix. Rapidement, je leur dit de ne pas m’attendre et reportait de nouveau mon attention sur Keyla. D’une vois que j’espérais neutre voire froide, je lui dis :

Que fais-tu ici, à Harvard ?

C’est vrai quoi , n’était-elle pas censée réaliser un parcours exemplaire sur les cours de tennis internationaux ?
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Cassy & Keyla ϟ « Tell me what to say, tell me what to do... » Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre.


J’avais poussé le destin en venant à Harvard pour retrouver ma sœur. Bon évidemment j’étais aussi venu pour mes études enfin même les commences mais ce qui m’avait réellement poussé à choisir cette université c’était bel et bien l’espoir de retrouver Cassy, la revoir, lui parler de nouveau même si je savais nullement si elle, en avait envie ou pas. Mais voilà qui ne tente rien n’a rien après tout et c’était dans cet optique que je m’étais attaquée à la retrouver coûte que coûte. Alors qu’elle s’était retournée pour me faire face et que j’eus enlevé ma main de son épaule, un sourire se dessina sur son visage mais s’évapora rapidement. Elle ne s’attendait pas à ce que ce soit moi je pense. Puis je la vie me dévisager, faisant de même car cela faisait maintenant des années que je n’avais pas vu son visage de plus près, c’était agréable pour moi de la voir mais cela me faisait aussi bizarre de ne pas l’avoir vu évolué durant quatre ans malgré le lien qui nous unissait.

« Keyla. » je ressentais dans le ton de sa voix un certain bouleversement intérieur. Après tout, j’étais peut être la mieux placée parmi tous les élèves d’Harvard pour la comprendre malgré notre éloignement qui prenait fin aujourd’hui. Après qu’elle eu repris quelques peu ses esprits, elle s’adressa à ce que je supposais être certain de ses amis pour leur dire de continuer leur chemin sans elle. Au moins c’était positif, elle n’allait pas me laisser seule ici sans même m’avoir adressé un seul mot. Je tentais tant bien que mal de détendre l’atmosphère en posant un sourire, un brin gêné, sur mon visage. « Que fais-tu ici, à Harvard ? » Cela ne m’étonne guère qu’elle me pose cette question en premier après tout c’était normal et si les rôles avaient été inversés, j’aurais sûrement fait de même. Et cela devait lui paraître étrange de me trouver ici étant donné que je n’avais jamais fréquenté de lycée ou d’université par le passé me concentrant sur le tennis et des cours à domicile. « Je suis des cours depuis peu ici. » et accessoirement, je suis venue reprendre contact avec toi. Je n’avais pas dit le fond de ma pensée ne voulant pas me risquer sur la pente glissante de suite. Je voulais juste que ces retrouvailles avec ma sœur se passe au mieux même si ce n’était pas gagné car j’étais bel et bien consciente que la responsable de tout ce drame familiale c’était moi et je vivais avec cette culpabilité depuis que Cassy est décidé définitivement de ne plus me parler, de ne plus me voir. Du jour au lendemain, j’avais perdu ma grande sœur sans qu’elle ne laisse le temps de m’expliquer. Mais voilà je n’avais pas pu m’attarder sur le perte de ma sœur très longtemps car les compétitions m’appelaient de nouveau, de quoi me faire passer pour un être sans cœur alors que ce n’était pas du tout le cas. « Tu vas bien non parce que tu m’as l’air fatiguée quand même. » A vrai dire je ne savais pas trop quoi dire, j’avais beau être préparée à revoir Cassy, je n’avais pas prévu, un long discours pour m’excuser et bla bla bla, ce n’était pas du tout mon genre. J’étais quelqu’un de spontanée et je faisais tout au feeling. Mon stress se faisait sentir et se voyait certainement car j’étais toujours en train de jouer avec mes bracelets, à continuer comme ça j’allais finir par les casser.
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J’avais l’impression que tout ce qui m’entourait s’était effacé, que dans cette grande école, il ne restait que Keyla et moi. Je sais que cela fait cliché, quelque chose que l’on pourrait lire dans des romans, et pourtant c’est exactement ce que je ressentais à ce moment là. Impression renforcée par le fait que le flot d’élèves sortant de l’amphi s’était tari et qu’à part nous, il ne restait que quelques petits groupes disséminés ici et là. Peut-être aurais-je du ne pas rester là et repartir sans un regard, tirant un trait définitif sur cette famille ? En fait, j’avais per de ce qui pourrait découler de cette rencontre. J’avais le cœur qi battait vite, beaucoup trop vite même. Il est vrai qu’un petit malaise ici et maintenant m’épargnerais une discussion que je n’avais aucune envie d’avoir…non ? Eh bien non, il semblerait que mon corps ne suive pas les désirs de mon esprit parce que malgré ce cœur qui battait la chamade, j’allais bien, aucun signe d’évanouissement en vue. Zut !

Je haussais un sourcil étonnée. Elle suivait des cours ici ? Mais n’avait-elle pas arrêté ses études pour se consacrer à sa carrière, carrière florissante et en pleine essor si je ne m’abuse ? Alors pourquoi reprendre des études ? J’avais envie de lui poser la question et pourtant je me retins. Cela pourrait passer pour un signe d’intérêt envers elle, intérêt que je n’avais pas envie de lui dévoiler, n’étant pas certaine de vouloir qu’elle reprenne sa place dans mon cœur. Et puis ce n’est pas comme ci elle avait cherché à reprendre contact avec moi après mon départ précipité ! Ouais bon d’accord, j’étais de mauvaise foie là, c’est moi qui avait fait en sorte que personne ne puisse me joindre.

Savais-tu que j’étudiais ici ?

Peut-être qu’il ne s’agissait que d’une coïncidence ? Parce que personne dans ma famille ne savait que j’entrais à Harvard vu que j’avais coupé les ponts avant d’avoir reçu la lettre d’admission.
Je me frottais les yeux et réprimais un bâillement en réponse à sa question. Je n’étais pas fatiguée mais complètement claquée oui ! Normalement, quand j’étais dans cet état là, je plongeais dans une sorte de torpeur entre les intercours comme si j’effectuais des micro-sieste. Mais aujourd’hui, malgré de bâillement, la fatigue s’était évaporée, l’adrénaline courait dans mes veines et toute mon attention était focalisée sur Keyla.

Période d’examen.

Pas besoin de long discours et de toute façon ce n’était pas ça le plus intéressant. Mon état de fatigue avancée n’était pas le plus important.
Je ne savais pas quoi lui dire. Comment vont papa et maman ? Non, en aucun cas je ne poserais cette question, parce que je m’en moquais royalement, je ne leur avais toujours pas pardonné.

Ils ont accepté que tu délaisse ta carrière pour reprendre tes études. Waow quelle surprise !

Par « ils » j’entendais « les parents » et j’avais utilisé un ton volontairement froid et blessant. Parce que je ne comprenais pas comment ils avaient pu la laisser faire ça (et pourtant je l’approuvais à fond, il faut bien préparer son avenir) alors qu’ils avaient délaissés leur fille aînée-moi- pour gérer la carrière du petit prodige.

Qu’est ce que tu me veux Keyla ?

Cette fois, pas de ton froid mais d’une voix dans laquelle on sentait toute ma lassitude, ma tristesse. Son retour entraînait des souvenirs dont je me serais bien passée. Alors qu’elle me dise ce qu’elle voulait qu’on en finisse rapidement.
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Cassy & Keyla ϟ « Tell me what to say, tell me what to do... » Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre.


Je me sentais mal à l’aise envers Cassy comme jamais je ne l’avais été auparavant. Des sœurs ce n’est pas fait pour s’apprécier, normalement ? A en croire notre situation, nous ne faisions visiblement pas parti de la norme. Je voyais que ma présence ici lui déplaisait surtout que maintenant elle devrait se faire à me voir plus souvent vu que j’étudiais ici à son plus grand regret au vu de sa réaction quand je lui avais dit cela. Peut être que j’aurais du évité cette confrontation, attendre encore un peu mais mon cœur et l’amour que je portais à ma sœur bien qu’elle n’est jamais donné de ses nouvelles, faisait que j’avais eu envie de la revoir assez vite. Et puis, je me devais de me lancer qu’importe les conséquences même si celles-ci ne s’annonçaient pas forcément bonne au vu du comportement actuel de Cassy.

La plupart des étudiants avaient désertés le couloir heureusement pour nous, et même pour eux, cela nous évitaient les regards bizarres et mesquins des autres voir même les commérages me concernant, du type « La petite championne Keyla s’attire déjà des problèmes ! » ! Non merci, je dois dire, je n’ai vraiment pas besoin de ça en ce moment. « Savais-tu que j’étudiais ici ? » Le ton de sa question était froid, j’aurais du m’en douter mais malgré cela j’étais tout de même étonner qu’elle puisse arborer ce ton envers moi. On aurait dit qu’elle m’en voulait de l’avoir retrouvée ici. Je baissai la tête n’osant affronter son regard. Non pas qu’elle me faisait peur mais elle avait de quoi m’en vouloir, je le reconnaissais même. Qu’est ce que je n’aurais pas donné pour retourner en arrière plus d’une fois ce qui m’aurait permit d’ouvrir les yeux, de voir au combien Cassy se sentait délaissé par mes parents alors que je ne le voulais absolument pas. Jamais je n’aurais pensé dans ma jeunesse que mon statut briserait ma famille et d’ailleurs j’aurais peut être tout arrêté si je l’avais su. Mais voilà il m’est hélas impossible de retourner en arrière, de tout rétablie et je devais donc assumer mes erreurs enfin si on pouvait appeler ça des erreurs. « Oui, je le savais enfin je l’ai su » avais-je finis par dire en après avoir relever lentement la tête. Et non je n’avais pas joué de mes relations pour avoir ces informations. En réalité une simple recherche sur internet avait suffit, en tapant le nom de ma sœur, j’étais tombé sur une photo d’elle dans « l’album » de l’Université d’Harvard me prouvant ainsi qu’elle y était enfin du moins qu’elle y était passée car cette photo remontait à 2 ans déjà.

« Qu’est ce que tu me veux Keyla ? » Le ton de sa voix avaix brusquement changé mais cette question si directe m’avait fait mal. C’était comme si elle s’était à adresser à une personne quelconque qu’elle détestait. Me voyait-elle réellement comme-ça, une fille dont elle n’a que faire et qu’elle a envie de rayer de sa vie. Au plus profond de moi j’espérais que non, je n’étais pas du genre à perdre espoir qu’importe la situation même si celle-ci est dure à affronter. « Je suis désolée. » Cette phrase faisait tellement nulle en fait mais je n’arrivais pas à poser des mots sur ce que je ressentais vis-à-vis d’elle et puis il y avait tellement à dire qu’une simple entrevue à travers un couloir ne suffirait certainement pas. Ce simple désolé ne résoudrait rien mais c’était le seul mot qui m’était venu sur le moment. « Tu ne veux pas qu’on s’asseoit un peu, et juste parler calmement. » murmurai-je d’un ton à la fois stressé et très calme en désignant d’un coup d’œil furtif, l’un des bancs installé dans le couloir. Ne s’énerver ne servirait à rien au contraire, cela envenimerait plus la discussion. Le problème c’est que je ne savais nullement comment Cassy pouvait réagir, elle avait peut être changé, et ce serait normal d’ailleurs. Je priais pour que ma sœur ne tourne pas les talons pour me faire comprendre qu’elle ne voulait tout simplement pas me parler, ni même me voir.
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    L’ambiance était plutôt….froide, voire même glaciale et pourtant il faisait près de 20°C dehors. Mais entre nous, c’était le retour du pôle nord. Ambiance ! Et moi j’étais au plus mal, je ne savais pas quoi faire, comment réagir, que dire. Ma petite sœur me manquait affreusement mais dans le même temps, je la tenais pour responsable du délaissement dont avait fait preuves nos parents envers moi. Je sais que c’était stupide et qu’elle n’y était pour rien mais je ne réussissais pas à me raisonner. Je ne savais quoi penser de sa réponse, du fait qu’elle était entrée à Harvard sachant pertinemment que j’y étais. Au fond de moi, cela me réchauffait le cœur. Mais hors de question de le montrer.

    Elle était désolée ? A la bonne heure ! Mais, je venais de le réaliser, ce n’était pas ses excuses à elle que je voulais, je voulais celles de mes parents, je voulais qu’ils s’excusent pour m’avoir délaissés durant ces années, pour n’avoir porté qu’une faible attention à ma présence, à mes réussites, à mes joies et mes peines. C’était eux que je voulais entendre !

    Je respirais un grand coup pour chasser la boule au fond de ma gorge et les larmes qui menaçaient de perler. Ok. On respire et on se calme. Le banc me paraissait une bonne idée d’autant pls que j’avais les jambes qui tremblaient. Je m’assis, ou plutôt tombais sur le banc au côté de Keyla et profitait du vent sur mon visage pour reprendre mes esprits. Peine perdue, les deux questions qui me brûlaient les lèvres s’échappèrent, contre ma volonté.

    Ont-ils jamais fais mention de moi ces années ?

    J’étais pratiquement certaine que mes parents n’avaient que très peu voire jamais parlé de moi, fille indigne qui s’était tirée de la maison. Mais j’avais besoin de l’entendre afin de faire totalement mon « deuil » et les mettre dans un coin de ma tête et ne plus y repenser. En fait, c’était la réponse à la seconde question qui me faisait le plus peur.

    Et toi Keyla ? T’ais-je manqué alors que tu parcourais les plus grands courts internationaux, alors que tous le monde avait les yeux fixés sur toi, alors que toute la famille te supportait ?

    Non ce n’était pas du tout méchant. J’avais même posé la question sur un ton neutre, presque doux. J’étais fatiguée d’être en colère. Les premiers temps après avoir quitté la maison, la colère, la tristesse, l’amertume et le désespoir avait faillit me rendre folle. Je m’étais sentie mal pendant si longtemps, ayant perdu le goût de tout. Après était restée la colère et ça, ça épuise. Toute l’énergie que je mettais à être en colère, je ne l’investissais pas dans autre chose et je finissais par être épuisée. J’avais mis du temps à mettre ces émotions de côté, alors je ne comptais pas les laisser me submerger de nouveau

    Je ne sais plus quoi penser, je ne sais pas si je dois me réjouir de ta présence ou non ?

    J’avais pensé à voix haute ? Oops..
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Cassy & Keyla ϟ « Tell me what to say, tell me what to do... » Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre.


L'ambiance était électrique mais en même je devais m'y attendre. Bien qu'au fond de moi j'avais espéré que nos retrouvailles se passent autrement, que peut être Cassy aurait été contente de me voir, qu'elle avait fait un trait sur tout ce qui c'était passé. Mais j'avais été bien idiote d'avoir ne serait-ce que penser à cette possibilité. Après tout je méritais peut être ses remarques cinglantes et blessantes. Et seul le mot "désolé" arrivait à sortir de ma bouche. Qu'est ce que je pouvais dire de plus? Aucunes paroles ne pourraient effacer le passé, mes actes. En général j'étais plutôt de nature franche et directe mais là devant ma sœur je perdais tous mes moyens car je ne savais pas trop comment lui parler.

J'essayais tant bien que calme de me déstresser, de me dire que c'était juste un mauvais moment à passer. De toute façon, cette conversation aurait eu lieu un jour ou l’autre car on ne peut pas renier sa famille longtemps. J’avais pensé que s’asseoir apaiserait peut être les tensions, je me dirigeais vers le banc et Cassy me suivit après quelques secondes hésitation. Mes jambes croisées trépignaient à cause du stress et j’avais posé mon sac par terre pour me débarrasser de ce poids. Je n’osais même pas affronter le regard de ma sœur de peur d’y voir des éclairs de rage. Depuis le début de notre conversation, c’était elle qui posait les questions. Elle était franche et directe d’ailleurs et là je la reconnaissais bien à vrai dire. « Ont-ils jamais fais mention de moi ces années ?» Forcément la question de nos parents feraient surface, c’était logique après tout car tout était une histoire de famille. Mes parents n’avaient pas tenté de la retenir lors de son départ, contrairement à moi alors elle devait certainement se sentir abandonné de ne pas avoir été soutenu. « Et toi Keyla ? T’ais-je manqué alors que tu parcourais les plus grands courts internationaux, alors que tous le monde avait les yeux fixés sur toi, alors que toute la famille te supportait ?» La question fatidique, ma sœur ne me ménageait pas niveau émotion. J’étais déjà assez mal mais celle-ci enfoncé encore un peu plus le clou. Je trouvais ça dur qu’elle pense que j’ai pu l’oublier pendant toutes ces années. D’accord on ne peut pas dire que nous ayons toujours été proches durant notre enfance, que peu à peu nous nous sommes éloignés mais voilà j’aimais quand même ma sœur. « Je ne vais pas te cacher le fait que parler de toi était un peu tabou, mais je crois que c’est tout simplement parce que raviver les souvenirs de cette soirée nous faisait mal à tous. Mais ne va pas croire que le fait que tu as été absente pendant 4 ans fait que je t’ai rayé de ma vie. On ne peut pas oublier une sœur comme on peut oublier un inconnu. » J’avais dit le fond de ma pensées, c’était sincère, car je voulais l’être. Je n’allais pas lui cacher mes sentiments même s’il m’est en général difficile de dire ce que je ressens. Je ne suis pas très démonstrative au niveau des émotions à vrai dire. Et puis tout en était vrai, je n’avais cessé de penser à elle et il m’était d’ailleurs difficile de me dire que Cassy n’étais pas là lors des moments importants de ma vie ou bien durant ceux plus difficiles. « Je ne sais plus quoi penser, je ne sais pas si je dois me réjouir de ta présence ou non ? » Je l’avais senti un peu perdu lorsqu’elle avait prononcée cette phrase. Mais qu’importe sa décision je la respecterai si elle désirait ne pas me voir, je ferais avec même si cela serait dur à attendre de sa bouche. Mais je ne peux pas la forcer après tout ce qu’il lui est arrivé, je ne peux la forcer à m’apprécier, j’en suis bel et bien consciente. « La décision est entre tes mains Cassy, je ne peux pas choisir pour toi. Tout ce que je veux, c’est en finir avec cette histoire car tu ne peux pas savoir à quel point j’en ai souffert moi aussi. » Elle devait le savoir, savoir qu’un nombre incalculable de fois je m’étais retrouver en larmes car je ressentais ce vide causé par la perte d’un membre de sa famille. Car oui pendant toutes ces années j’avais perdu ma sœur, comme si elle était morte à vrai dire, même si cela est difficile à dire.
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