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the declaration of war
Je déteste les Eliots. Tout le monde sait à quel point je les déteste et très peu d’entre eux arrivent à avoir ma confiance. Je pensais pouvoir faire confiance à Skylar. Je sais pas pourquoi, je ne la pensais vraiment pas assez intelligente pour mettre à exécution un plan pareil et pourtant, c’était bien elle qui était à l’origine du renvoi de mon frère. Jeno me l’avait appris suite à la soirée d’Halloween à laquelle je n’avais pas pu participée. Je dois dire que le fait que je sois allée lui parler après son départ et qu’elle m’ait soutenu ne rien savoir à ce propos, m’avait encore plus mis en rogne. Ce soir, je m’apprêtais à passer une soirée on ne peut plus parfaite au bal de nouvel an. Dans un premier temps, je suis allée boire un verre au bar puis, après avoir trainé avec Austin, après m’être pris la tête avec Anastasiya et son cousin, je décidais de prendre un peu l’air. Je me dirigeais donc en direction du hall dans le but de récupérer mon manteau pour ensuite sortir mais, voilà que j’aperçus Skylar (du moins, je croyais que c’était elle). Je ne perdis pas une seule seconde et fonçais en sa direction. J’attrapais son bras et l’entrainais un peu plus loin tout en murmurant : « Romanov, viens par ici, je crois qu’on a des choses à se dire toi et moi ! » En fait, je ne lui laissais pas vraiment le choix. La pression que j’exerçais sur son bras était peut-être un petit peu abusée mais, j’étais vraiment énervée et cela pouvait se lire sur mon visage. « D’abord, je tiens à te féliciter, tu m’as bien eu sur ce coup mais le truc, c’est que maintenant tu vas me le payer ! Je te pensais vraiment plus intelligente que ça, t’en prendre à mon frère, c’était vraiment une mauvaise idée. Non seulement tu te le mets à dos mais, tu vas aussi avoir sa sœur et tous les mathers sur les bras. Tu veux que je te dise, t’es une belle garce. Sérieux, t’es la pire salope que je connaisse ! Dis-moi, j’espère que ça t’as fait plaisir, j’espère vraiment que ça en valait le coup parce que tu vas passer la pire année de ta vie. » Je croisais les bras et terminais mon discours sur un simple : « Maintenant, comme j’ai pitié que tu sois aussi pathétique, je te vais te laisser une chance. Qu’est-ce que m’empêche de te casser la gueule maintenant ? » Directe ? Oui. Agressive ? Peut-être un peu. Il faut dire que j’ai grandi avec mon frère et sa bande de potes. J’ai toujours été au bout de mes idées et je n’avais pas peur de dire ce que je pensais ou encore ce que je souhaitais. Bon nombre de fois ma mère fut convoquée à l’école parce que je m’étais battue avec untel pour x raisons et aujourd’hui, ça ne changeait pas tellement. On s’en prenait à quelqu’un qui m’était cher et je partais en couilles.
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