THEORYS ◭ « Qu'est-ce tu me fais là mon gars ! » (24.12.13 - fin d'après-midi)

Rien de plus banal ; le 24 Décembre, préparation pour une soirée soi-disant familiale mais qui allait surement se fêter qu'à deux. Youhou quoique avec Priape, nous n'étions meme pas certain de ce qu'on ferait. J'étais moyennement fan de Noël, habitué à le passé chez mon meilleur ami, cette année dérogeait à la règle. Je me regardais dans la glace alors simplement vêtu d'un jean élégant noir, je sortais de ma salle de bain pour aller fouiller dans ma grande armoire pour trouve la chemise du jour et l'une des plus classe. Je retournais donc devant la glace et la boutonnait lentement, n'ayant pas vraiment de quoi valoir que je me presse vu l'heure. Je devais simplement sortir et profiter un peu avant de l'ambiance de noël avec mes amis restés ici. Je terminais donc de me préparer accessoirisant le tout d'une veste de marque - pas crésus mais y'a des occasions où on doit pouvoir se mettre à fond sur son 31- puis je sortais de ma chambre. Je trouvais mes clopes sur la table basse, entendant alors un bruit dans mon dos. Je me tournais d'un coup simple, trouvant face à moi, mon meilleur ami et colocataire presque nu; seulement entouré d'une serviette, jouant les charmeurs. Je le regardais avec de gros yeux, choqué en lui disant : Mais euh ... il t'arrive quoi là ?

Aujourd'hui était une journée spéciale. Nous étions le 24 décembre au soir. Et je devais reconnaître qu'en cette journée je n'avais pas grand chose à faire bien que ce soit noël. Depuis ma rupture avec Elia, j'étais comme un gros ramassé de merde. Ça faisait presque une semaine que je n'avais pas vraiment eu de ses nouvelles, que notre histoire s'était achevée et que je vivais comme un miséreux à qui ont avait enlevé toute la joie qu'il pouvait ressentir. Attrapant mon shampoing, j'en fis couler sur ma main avant de me frotter les cheveux presque rageusement. En cette soirée du 24 décembre j'avais décidé d'affronter mes problèmes à fond et d'aller voir Elia pour lui apporter les cadeaux que je lui avais acheté et surtout pour avoir une dernière discussion avec elle. Puis, me rinçant, une autre idée me vint à l'esprit. Cela faisait des mois qu'Emrys voulait un chien et qu'il me tannait avec ça et je venais subitement de décider que pour Noël, j'allais accomplir ce souhait-là. J'enroulais une serviette autour de ma taille et me passais une main dans mes cheveux humides, cherchant Emrys dans tout l'appart. « Mais euh ... il t'arrive quoi là ? » Il était dans le salon, déjà habillé sur son 31. Je baissais la tête pour me regarder. Ah oui, j'avais pas la tenu approprié pour lui parler mais je m'en fichais. Mon idée était trop excitante. « Il m'arrive que je viens d'avoir une superbe idée ! T'as rien à faire après là tout de suite non ? Enfin avant d'aller rejoindre ta famille ? » Si lui allait passer Noël avec sa famille, ce n'était pas mon cas, sachant ma sœur occupée.

Ouais, c'était inhabituel. Quoique. Mon meilleur ami m'annonçait rien et surtout sortait de la douche, s'exhibant devant moi mouillé de partout (-XD-). Je ne savais plus quoi dire alors simplement, j'avais posé la question et directement, il m'avait répondu tout fou : « Il m'arrive que je viens d'avoir une superbe idée ! T'as rien à faire après là tout de suite non ? Enfin avant d'aller rejoindre ta famille ? » Je fronçais les sourcils, perplexe. Que me resservait-il ? Et surtout voulait-il parlé de Priape en utilisant le mot famille ou cherchait-il juste à me faire mal ? Je restais choqué sur place par tout. Je me grattais l'arrière de la tete cherchant à réfléchir comment répondre à ça sans le tuer puis je relevais la tete, plongeant dans son regard : Je suis prêt de toute manière mais tu m'intrigues ... Je me grattais le menton, montrant ma mine de mec en pleine réflexion puis je repris : Par contre, la prochaine fois, évite la seconde partie de ta phrase ... parce que si par famille, tu entend Priape... crois-moi que meme lui aurait pris ça mal vu qu'on a tout perdu niveau famille mon chéri ... Je souriais mais on sentait que ce sourire était vraiment forcé. Je m'asseyais sur le canapé, croisant un jambe par dessus l'autre avant de reprendre : Enfin, je t'attends Théo ... Je soupirais et prit le journal à coté de moi pour lire l'actualité en l'attendant.

« Je suis prêt de toute manière mais tu m'intrigues ... » Oui bon en même temps, j'étais quand même à poil seulement vêtue d'une serviette autour de la taille, de quoi en intriguer plus d'un. Alors que je m'apprêtais à ouvrir la bouche afin de lui ce que je pensais faire avec lui, il reprit. « Par contre, la prochaine fois, évite la seconde partie de ta phrase ... parce que si par famille, tu entend Priape... crois-moi que meme lui aurait pris ça mal vu qu'on a tout perdu niveau famille mon chéri ... Enfin, je t'attends Théo ... » Oula, oui d'accord. Je fis un maigre sourire, alors qu'il s'était assit sur le canapé et faisait mine de lire un journal. «  Ouais désolé mec...Je pensais à ton frère. M'en veut pas, j'ai pas réfléchis. Mais une fois que tu connaîtras mon idée, tu ne m'en voudras plus j'suis sur ! » Je me précipitais donc vers ma chambre avant d'enfiler un pantalon noir et une chemise blanche ornée d'un plastron. Puis je revins vers lui après m'être parfumé et un peu coiffé. J'enfilais mon manteau noir après m'être assuré d'avoir prit tous mes effets personnels. « Allez debout Em, je t'emmène acheter ... un chien ! » Je lui souriais, très fier de moi, car je savais que ça faisait longtemps qu'il en voulait un. « Joyeux Noël ! »

J'étais assis sur notre canapé, l'air complètement détendu mais digérant sa réflexion encore un temps derrière le journal alors qu'il s'excusait. La fin de sa phrase m'intrigua quand il m'annonça que sa surprise me plairait tant que je ferais plus la tête. Je souriais ; quel coquin celui là me murmurais-je alors qu'il m'avait abandonné un temps avant de revenir tout beau, tout propre. Il était tout classe le petit et je me mis à sifflet en riant puis je reposais le journal alors qu'il s'habillait. Je ne savais pas ce que je devais faire ; mettre mon manteau ?! « Allez debout Em, je t'emmène acheter ... un chien ! » Quand il prononça le dernier mot mes yeux se mirent à briller ; on aurait dit un débile doublé d'un petit gosse de maternel. Je souriais tout comme lui qui se montrait fier de son idée et tandis qu'il me souhaitait joyeux noël, je réalisais plus ce qu'il venait de dire et sous entendre et je fis les yeux ronds : C'est une superbe idée mais je sais que tu en voulais pas, je veux pas te forcer ... Dis-je géné et presque tout rouge. Oui, en parlant chien, d'une boule de poil, je redevenais gosse. Je me sentais aussi géné car je n'avais pas pensé qu'on se donnerait nos cadeaux là et que le sien était rangé encore au fond d'un tiroir. Je lui avais offert une montre nouvelle génération très classe qui pouvait aussi se connecter au téléphone comme ça en cours personne ne te crame quand tu lis tes sms. Je me levais néanmoins pour aller vers lui et lui faire face : tu es sur de toi ? Et puis, rassure moi, on va à la SPA pas à l'animalerie, je veux pas que tu fasses une folie mon gars ! Avais-je dit étonné encore. J'étais sincère parce que meme si j'avais pas payé deux euros sont cadeaux moi je voulais pas qu'il paie cher mais que moi je paie cher oui, c'est mon gars sur !

Là je devais reconnaître que j'étais plutôt fier de moi, parce que cette idée de lui offrir un chien, ça se voyait que ça lui plaisait et pas qu'un peu. « C'est une superbe idée mais je sais que tu en voulais pas, je veux pas te forcer ... » Je secouais la tête en levant une main, dans le genre "arrêtes ton char, si je propose c'est que je veux." Il voulait un chien depuis longtemps que j'étais seulement le seul obstacle qui l'empêchait d'en avoir un. Et ce n'était pas parce que j'avais horreur des animaux que je devais l'empêcher de réaliser un de ses plus vieux rêves, celui donc d'avoir un chien. « C'est Noël Emrys et un effort de ma part pour que tu puisses être heureux et en bonne compagnie, c'est la moindre des choses que je puisse faire. » C'était quand même un de mes meilleurs amis en plus d'être mon colocataire. J'étais fier de pouvoir faire un truc pour lui. « Tu es sur de toi ? Et puis, rassure moi, on va à la SPA pas à l'animalerie, je veux pas que tu fasses une folie mon gars ! » Pff je levais les yeux au ciel, comme si l'argent était un problème pour moi. « SPA ou animalerie peu importe ! Je t'offre un chien et c'est tout, tu n'as plus qu'à le choisir et pitié...fais-en sorte qu'il n'ai pas trop de poils. » Je me mis à rire alors que je sortais déjà de l'appartement.

Il semblait avoir vu que ça me faisait grave plaisir et c'est clair que je ne pouvais pas le nier car je sautais partout. « C'est Noël Emrys et un effort de ma part pour que tu puisses être heureux et en bonne compagnie, c'est la moindre des choses que je puisse faire. » m'avait-il dit. J'affichais un grand sourire à son adresse avant de jouer les kangourous comme un enfant de dix ans a qui on offre un lapin nain. Bien sur, la seconde remarque le fit lever les yeux au ciel et je le frappais doucement sur l'épaule pour lui dire d’arrêter de se foutre de moi avec ces sourires narquois que ma paranoïa me faisait voir sur son visage. Alors qu'il commençait déjà à sortir, il m'expliqua qu'il irait où il avait envie, peu importe mais qu'il me demandait qu'une chose ; que le chien n'est pas trop de poil ! Je riais, sortant à sa suite en disant : Promis ... avant de dire en riant : Ou pas. Il devait bien savoir que je rigolais car déjà je trouvais ça adorable donc j'allais pas en plus lui polluer sa vie. On prit sa voiture. Je grimpais dans sa belle lamburgini que j'appréciais tant et pendant le trajet, je lui dis tout excité : Je n'en reviens pas, mon gars... On va avoir un chien ! Oui, j'avais employé le on parce que bon, nous vivions ensemble et puis il me l'offrait donc au fond, il aurait toujours un attache avec quoi. Je vais l'appeler ... si je prends une belle fifille ... ce sera ... HUUUM ... je réfléchissais, touchant mon menton et grattant lègèrement signe de ma grande reflection.

Euh.. C'est moi ou lui annoncer que je lui offrais un chien pour Noël le faisait sauter de joie comme un kangourou ? Je ne pus que sourire face à ce qu'il faisait. « Promis ... Ou pas. » Argh, il avait pas encore de chien et il jouait déjà mes nerfs. « Bien, mais tu feras la conchita toute seule, hors de question que je ramasse tes poils et ses pouaaals. » Je me mis une nouvelle fois à rire. Alors que nous sortions de l'appartement et que nous prîmes ma voiture. «  Je n'en reviens pas, mon gars... On va avoir un chien ! » Je secouais la tête, heureux de le voir pour une fois joyeux. Et sa bonne humeur me permettait d'oublier un peu ma mauvaise humeur vis-à-vis d'Elia. « Je rectifie: Tu vas avoir un chien. Tu seras sa maman mon gars. » Je lui fis un clin d’œil me moquant de lui avec envie. «  Je vais l'appeler ... si je prends une belle fifille ... ce sera ... HUUUM ... » La il me laissait carrément une porte ouverte. «  Emerya ! Non, bon j'avoue c'est pourri et pas drôle. » Mais je riais quand même. Nous arrivâmes alors à une animalerie que j'avais déjà vu pour être passé devant. « Bon, on va là en premier, et si tu trouves pas ta petite boule de poil, je t'emmène ailleurs. » Sortant de la voiture, j'entrais dans le lieu canin et fut tout de suite assaillit par des aboiements, ce qui me fit grimacer. Je l'aimais hein...j'espère qu'il en était conscient parce que je savais que j'allais pas mal prendre sur moi les mois à venir.

Je sautillais presque de joie rien que de savoir que j'allais avoir un chien et que c'était mon meilleur ami qui voulait me l'offrir : j'avais donc réussi à le convaincre; génial ! Alors que je tentais de l’embêter, le taquinant un peu, le jeune homme fit une moue vexè en me disant que je ferais la conchita seule de toute les manière et j'éclatais de rire en le regardant parler de cela. Je voyais bien que mon humeur joyeuse de gamin le faisait réellement rire, sourire et ça me rendait heureux de savoir encore comment rendre heureux un ami, mon meilleur ami en l’occurrence. J'avais souvent été doué pour remonter le moral mais jamais pour résoudre mes soucis à moi. « Je rectifie: Tu vas avoir un chien. Tu seras sa maman mon gars. » Je lui tirais la langue en disant, faisant une moue vexée : Pour moi, ce sera le notre ... Je passais ma main dans les cheveux tandis que nous roulions vers le centre de la ville tranquillement. Je voulais trouver un nom et bien qu'aucune lumière n'arrivait à mon cerveau, je le sentais pret à m'aider après ses quelques moqueries : « Emerya ! Non, bon j'avoue c'est pourri et pas drôle. » Mais c'est qu'il continuait en plus ! Je rigolais avant de lui faire un tete sauvage et énervé en manquant de sérieux. Je pestais et soupirais montrant qu'il était ridicule avant de rire pour montrer l'ironie de mon attitude. « Bon, on va là en premier, et si tu trouves pas ta petite boule de poil, je t'emmène ailleurs. »On descendait donc de la voiture tranquillement et je l'attendais tandis qu'il la fermait. Je regardais l'enseigne de l'animalerie et grimaçais parce que je savais qu'il devrait payer et ça me rendait ouf. Je le vis grimacer à son tour dès notre entrée dans l'endroit grouillant de petits enfants et de bruits de chiens aboyant. Je savais qu'il faisait un effort et ne pus m'empecher de dire : Est-ce que tu es sur de toi, mon gars ? Je fis un sourire en coin assez inquiet. je ne voulais pas qu'il regrette vu qu'il n'aimait pas beaucoup les animaux au contraire de moi. Je souriais ensuite en disant : Je veux pas que tu te forces trop quoi ... et puis, je veux pas qu'après tu fuis l'appartement quoi ... je m'esclaffais.