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LAVENDER & CASEY
cavender ► all i want is you
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J’ai informé Lavender de notre départ une semaine avant. Ma mère, impatiente de me revoir pour les fêtes cette année, m’a supplié de l’inviter à la maison. J’ai d’abord hésité, encore un peu perturbée par la longue absence récente de cette dernière, mais ai fini par lui proposer, pensant que justement ça nous aiderait à passer au-dessus de ça. Dans ma famille, les fêtes de Noël sont vraiment importantes ; la maison se remplit pendant une semaine d’oncles, de tantes, de cousins et d’enfants pour célébrer cette fête ensemble. Ma mère y porte énormément d’importance ; toute la ferme se retrouve décorée, même les écuries et le poulailler y ont droit.
Nous sommes donc partis très tôt d’Harvard ce matin, en direction de l’aéroport. J’ai peu parlé à Lavender pendant le vol. J’étais absent, dans mes pensées. Sur les écrans des sièges était diffusé le célèbre film de Noël « maman j’ai raté l’avion » et j’ai fini par m’intéresser au film pour me changer les idées, ce qui a aussi eu pour don de m’endormir. À mon réveil nous survolions les plaines enneigées de mon pays, j’ai alors réveillé en douceur Lavender pour lui montrer ce spectacle. À notre arrivée à Cork, j’ai loué une vieille Ford pour presque rien chez un petit concessionnaire avant de traverser la ville.
En sortant de Cork nous avons pris l’autoroute avant de tourner à une sortie environ 30 km après, nous engageant sur des petites routes de campagne. Les chaines à Neige de la vieille ford contrastaient grandement avec les musiques de Noël diffusées sur le petit post de radio, mais ça avait quelque chose se rassurant. Me concentrant en même temps sur la route, j’ai alors pris la main de Lavender dans la mienne, calant doucement mes doigts dans les siens. Et pendant que Mariah Carey chantait à tue-tête dans les haut-parleurs : « baybe, all i want for christmas is you », j’ai rompu le silence en lui disant simplement : « Je t’aime. » Et je n’ai rien dis d’autre du trajet ; à vrai dire, ces deux mots résumaient très bien ce que j’avais à dire. Au bout d’une heure et demie, les lumières de la ferme nous sont enfin apparus, au loin. Un sourire involontaire s’est alors dessiné sur mon visage. Enfin à la maison.
Nous sommes donc partis très tôt d’Harvard ce matin, en direction de l’aéroport. J’ai peu parlé à Lavender pendant le vol. J’étais absent, dans mes pensées. Sur les écrans des sièges était diffusé le célèbre film de Noël « maman j’ai raté l’avion » et j’ai fini par m’intéresser au film pour me changer les idées, ce qui a aussi eu pour don de m’endormir. À mon réveil nous survolions les plaines enneigées de mon pays, j’ai alors réveillé en douceur Lavender pour lui montrer ce spectacle. À notre arrivée à Cork, j’ai loué une vieille Ford pour presque rien chez un petit concessionnaire avant de traverser la ville.
En sortant de Cork nous avons pris l’autoroute avant de tourner à une sortie environ 30 km après, nous engageant sur des petites routes de campagne. Les chaines à Neige de la vieille ford contrastaient grandement avec les musiques de Noël diffusées sur le petit post de radio, mais ça avait quelque chose se rassurant. Me concentrant en même temps sur la route, j’ai alors pris la main de Lavender dans la mienne, calant doucement mes doigts dans les siens. Et pendant que Mariah Carey chantait à tue-tête dans les haut-parleurs : « baybe, all i want for christmas is you », j’ai rompu le silence en lui disant simplement : « Je t’aime. » Et je n’ai rien dis d’autre du trajet ; à vrai dire, ces deux mots résumaient très bien ce que j’avais à dire. Au bout d’une heure et demie, les lumières de la ferme nous sont enfin apparus, au loin. Un sourire involontaire s’est alors dessiné sur mon visage. Enfin à la maison.
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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA
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