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Make you feel my love
/w Emrys and Salomée
/w Emrys and Salomée
Tes yeux s'emplissaient d'une lueur nouvelle, tu n'avais jamais sentie cet état d'inconfort et là tu te retrouvais coincé entre quatre murs. T'avais beau avoir appelé l'un de tes gardes-du-corps, on parlait bel et bien de sécurité mentale et tu ne semblais pas être à l'aise avec lui. Tu avais besoin de présence, une présence que tu connaissais, mais que tu ne voulais tellement pas... Une présence que tu te bornais à refuser. Tu ne dormais pas, tu avais peur. Le souffle irrégulier, la peur qui fait grincer tes dents, tu pris ton courage à deux mains, tu ne pouvais pas rester là, comme ça. Depuis ton agression à Halloween, tu étais devenue distante, tu avais peur de traîner seule alors, tu devenais parano. Tu sorties de ta chambre te pressant à chercher tes clés dans ta poche, devant la porte d'entrée. Le garde longea son regard sur ta main droite, il te toisa et tu te pressas de fermer la porte. Il te suivit et tu t'arrêtas...RESTEZ !... t'écriais-tu en le désignant du doigt. Mais, il insista et tu te mis à courir, dévalant plusieurs escaliers, tu sortis enfin de l'immeuble et il se mit à pleuvoir. Plusieurs gouttes de pluies ruisselèrent le long de ton visage, tu ne savais où aller, tu ne savais que faire, mais tes jambes te guidèrent toute seule. Tu courras, stressante, apeurée...Tu passais sur une grande Place, les cheveux trempés, mais tu avais besoin de lui dire...tu rentras dans un bâtiment que tu connaissais bien, tu dévalais quelques marches sans attendre l’ascenseur, tu espérais le voir... Tu t'arrêtas devant une porte en bois, une porte que tu connaissais, cette porte te rappelait un peu tous vos souvenirs, vos engueulades, vos joies. Mais, avant que tu ne t'en approches , tu le vus sortir de là quelques affaires à la main, le regard quelques peu perdus dans une grande réflexion, alors sans réfléchir, tu t'avanças vers lui et tu le serras de toutes tes forces...Emrys...reste-là s'il te plait, ...reste avec moi... susurrais-tu dans le creux de son oreille comme un murmure entre deux murs..., tu passas ton bras en-dessous de ses bras et tes mains toutes chaudes se posèrent ensuite sur sa nuque...j'ai peur...on veut me faire du mal...il n y a que toi, qui peut m’apaiser...Tu le regardais avec ce regard qui voulait tant dire.
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