Marilyn Leah O'Connor ► Jessica Stam

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Miren et j'ai 17ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à un top-sit si ma mémoire est bonne.  J'avais déjà foulé le sol d'Harvard par le passer mais suite à quelques complications au niveau scolaire, j'ai du prendre une -très- longue pause. Néanmoins, les choses vont beaucoup mieux depuis donc mes parents me laissent approcher un PC sans grincer des dents, alors j'ai décidé de ré-inscrire. J'utilise Jessica Stam comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par une artiste sur bazzart. Je fais environ 250 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Ça me fait bizarre de revoir ILH, j'espère reprendre rapidement mes marques   
Je souhaite ▲
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

▬ Ça tourne.

C'est une pratique obscure.
Pelle mêle, des mèches blondes, brunes ou rubicondes, des paquets de chips éventrés et une myriade de boisson alcoolisé en guise de calumet de la paix. Personne ici ne semblait savoir ce que le mot responsabilité pouvait bien signifier. Il régnait dans cette bâtisse abandonnée un loi implicitement désigné, un pacte secret fabriquer par ces jeunes héritiers désœuvrés en manque d'occupation relativement censée: Au sein du cercle, vous livrerez tous vos secrets.

▬ Qui commence?

Il n'y avait ni tabou, ni honte, ni jugement, tout pouvait être dit, pourvu que vous partagiez le même patronyme. Car après tout, le clan O'Connor reste une famille.

▬ Demande à Fanny.

Mais qu'il était fâcheux, d'être soumis à l’œil de verre du juge silencieux.
Au début, on ignore le caméscope, on se forge à l'idée que cet outil est le seul garant de la discrétion de chacune des personnes présentes, ensuite, notre instinct supplante le tout et se dit que non, rien n'est moins sûr avec ces adolescents. La trahison pouvait venir de n'importe qui, n'importe quand, et ce quelque soit la raison. Alors il aurait mieux valut se taire, face à cette situation précaire. Plier bagage, battre en retraite. Mais celui qui ne parlait pas devenait un pariât. Rejeter de tous, isoler, de ces pions indésirables qu'on s'efforce de jeter une fois qu'on n'en perçoit plus l'utilité. Cette profonde terreur qu'exprime la masse est bien plus convaincante qu'un interminable plaidoyer.

Aucune honte.
Aucun tabou.
Aucun jugement.

▬ J'ai dû coucher avec un des actionnaires pour réparer une erreur de mon père.

Ce n'est pas la plus bouleversante des déclaration. Tout juste une timide confession. La bouteille change de main, incertaine, et on n'ose pas y poser les lèvres, en prendre la relève, elle demeure à moitié pleine, refait le tour du cercle. Se glisse dans une fine main blanche puis se pose contre des  lèvres pleines.

▬ Mary?

Un rire moqueur sur le bout de la langue, un regard amusé sur le visage dégoutté. Elle fourre sa main dans sa tignasse blonde. Ces héritiers directs, toujours persuader qu'ils valent mieux que le reste.

▬ Allons cache ton ressentiment  Rain, je pourrais presque en être vexée.

Elle avale une longue gorgée du liquide ambrée. Oui, il existera toujours une barrière entre les bâtards et les enfants désirés. Surtout lorsqu'il y a un héritage à la clé.

▬ Après tout, qu'importe tes jugements de valeurs, un secret reste un secret.

... Non, elle n'allait pas lui rendre la tâche facile.

▬ Et puis, qu'est-ce qu'un secret chez les O'Connor? Nous avons tous déjà fait quelque chose de profondément dégueulasse parce que cette famille nous a élevé comme ça. Pourtant, on continu à faire semblant. A croire que tout se joue sur les apparences... Enfin, tout ceci reste du détail, n'est-ce pas?

Incorrigible Mary.
Elle s'étire longuement, avant de s'appuyer contre la table branlante. Regardes-moi. Mary ne se mouille jamais sans assurer ses arrières. Il aurait dû s'en douter.

▬ Je suis une enfant illégitime, mais ça tu le savais déjà, hum? C'est un sujet que tu connais bien maintenant, après tous ces malheureux accident. La blonde hausse légèrement ses épaules. Bien que tu devines mon désintérêt pour ta vie sexuelle cher cousin. Malheureusement, contrairement à certains, je n'ai pas encore eu droit à un aller simple pour cette charmante école militaire, non, Harvard semblait un choix beaucoup plus avisé pour quelqu'un comme moi. Loin des yeux loin du coeur. Ou en l’occurrence, loin de vous.

En cet instant précis, elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait la dérangeante sensation qu'il aurait put se jeter sur elle pour la faire taire. C'est bien connu, Lady Leah parle toujours à tord et à travers.

▬ C'est à se demander, si ton père est si blanc qu'il veut bien nous le faire penser. Ou si la mère de Jane compte vraiment s'installer en Afrique pour la beauté du paysage, ou encore si Nelly part vraiment dans une école de science politique. Ou si le mien regrette vraiment d'avoir tromper sa femme.  Oh mais il y a si peu de chose à dire sur notre grande et merveilleuse famille. Car nous sommes tous des gens respectable, hein. La Sainte Famille... Quelle belle connerie. On pourrait écrire une bible sur l'ampleur de toute cette hypocrisie.


Un léger sourire sur les lèvres.
Au fond, elle ne faisait que s'assurer, qu'ils ne pourraient jamais l'oublier.