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Flying papers ઈ Elias

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★flying papers

    Don't look up, just let them think there's no place else you'd rather be... Ecouteurs sur les oreilles, je me dépêchais de marcher dans les couloirs. Et inutile de dire que je ne regardais absolument pas ou j'allais. Je marchais au radar. Mais pas à 8h pile, mais à 15h30, avec un café dans la main. En général, c'était à mon réveil que je fonctionnais au radar, en fait. Aujourd'hui, j'étais simplement dans mes pensées. Et heureuse en plus. Je venais juste de recevoir un 90% pour un QCM de droit constitutionnel, une des matières que je n'appréciais usuellement pas. C'était donc la tête dans les nuages et un grand sourire sur le visage que je me déplaçais dans Annenberg Hall. Je devais aller chercher le cours d'économie que j'avais prêté à une première année. Etant donné que je venais de finir mes cours, je n'était pas pressée.

    J'avais une tonne de classeur dans mes bras et des feuilles dépassaient de partout. Je n'étais pas connue pour mon ordre, et quiconque me voyait maintenant devait penser que j'étais une personne totalement brouillon. Coincés sous mon bras gauche, je priais pour que rien ne tombe avant d'arriver au banc auxquel j'avais donné rendez-vous à Ella, la première année. Le café dans ma main droite, mon sac de cours accroché sur le coude de ce même bras, je devais être belle à voir ! Heureusement que ce matin, je m'étais contentée de ballerines noires et que je n'avait pas pris les chaussures que ma mère m'avait offerte aux vacances précédentes, avec leurs talons de 8 cm. Mon équilibre était donc un peu plus assuré, et c'était tant mieux. Pas besoin de mettre en oeuvre mes talents d'acrobatiste !

    Maybe I need some rehab, or maybe just need some sleep. I've got a sick obsession, I'm seeing it in my dreams Nota bene : ne jamais mettre son iPod sur Shuffle, on risque de tomber sur des musiques que l'on ne souhaite pas entendre. Et mon ipod est dans la poche interne de ma veste. Voulant absolument changer de chanson, je n'ai rien contre Kesha, mais je ne voulais pas l'écouter maintenant.
    Changer le café de main. Ne pas faire tomber le livre d'éco. Bouger lentement. Ralentir le pas. Prendre l'ipot touch dans sa main. Le désactiver.
    Baahm. Collision.
    Et j'étais par terre. Avec du café sur ma veste, et sur la personne qui m'était rentrée dedans. Je levais les yeux, tout en enlevant les écouteurs de mes oreilles. Je l'avais déjà vu quelque part.

    -Désolée, désolée, désolée... Je devrais faire bien plus attention je suis désolée. Tu as du café sur toi ? Je crois qu'il y en a sur ton classeur.

    Je levais les yeux et me mettais à genoux.

    -Charlie, au fait. Encore désolée. Tu es ?

    Je souriais, gênée. Pas sure que cela change quelque chose, mais un sourire n'avais jamais fait de mal, si ?
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    D’humeur nostalgique ? Oui, pourquoi pas. On a tous notre petite faiblesse un jour ou l’autre. J’approchais Annenberg Hall. Bien qu’aujourd’hui, ce lieu ne signifiait plus rien pour moi. Il restait quand même important à mes yeux … à mon ventre plutôt ! C’était ici que les premières années déjeunaient le midi. Et comme maintenant, j’étais fièrement en deuxième année … c’en était fini l’époque où je courais, apeuré par la vue de ce bâtiment juste pour manger mon casse-croute. Arpentant les jardins, classeurs à la main, je rêvassais. Ou plutôt je pensais à ce soir. Je n’avais rien de prévu. La looose ! pensai-je. Aucune fille à embrasser, aucun jeu à jouer … J’y repense. Ce n’était pas la loose. J’avais toujours mes écrits à faire ou continuer. Je les ferais dans mon coin, tranquille et seul, dans ma chambre. C’était le seul moment de la journée que j’adorais tout en le niant. Parce qu’écrire, c’est pour les nazes, les tapettes. Et je ne suis pas un naze ou une tapette ! Je suis Elias, bordel ! Pas n’importe qui, en somme. Les critiques littéraires, les miennes, je les trouvais très construites, bien pertinentes … mais seul moi pouvait les lire. Ou encore mon recueil de nouvelles que je commençais à écrire. Magnifique style.

    J’aime tout chez moi ! C’est fou ! Je me surprends moi-même. Être aussi beau, sexy et intelligent, en prime. Ne soyez pas jaloux ! Je suis né comme ça, que voulez vous … J’étire les bras et je rentre enfin dans le bâtiment, à arpenter les couloirs tout en jetant des coups d’yeux partout. Et PAM ! ... Depuis quand on m’empêche de reluquer une jolie fille ? Je me retrouve, abasourdi, bouche bée, à terre. J’avais complètement lâché prise de toutes mes affaires. Cependant, lorsque je rouvris les yeux, j’étais plutôt content de la situation. Une fille au dessus de moi. … Bon, j’avoue que lorsqu’elle s’exclama tout en s’excusant, je regardais sur moi pour savoir si j’avais du café. Et j’en avais. Ma belle chemise blanche semblée souillée par le liquide. Parfois, il fallait simplement relativiser. C’était une très jolie fille. Un peu maladroite mais elle n’entachait pas son sex-appeal. « A vrai dire, au lit, je suis plutôt sur les filles. Elles ne sont jamais sur moi. Mais bon, je suis toujours partant pour de nouvelles expériences. » ricanai-je avant de me relever, tant bien que mal pour faire face à la fille. Elle semblait si … désolée. Enfin, c’est tout ce qu’elle savait dire. Charlie. C’était son prénom. Très joli soit-dit en passant. « Je suis l’homme qui serait ravi de t’accompagner à boire un verre ce soir si ça te dit ? » M’accroupissant, je commençais à tenter de ramasser mes diverses feuilles. « Elias, sinon. J’aurai été ravi de faire ta connaissance en d’autres circonstances. Quelle année sinon ? »

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La chemise blanche qui avait l'air d'être tout juste repassée était tout simplement ruinée. Un nettoyage aiderait peut être, mais ce n'est même pas certain, c'était du café noir et pas une sorte de café macchiato. Mais il n'avait pas l'air de le prendre mal et me rendit un grand sourire. Tant mieux, je n'aimais pas que des inconnus me fassent une tête de trois pieds de longs ! Et puis, il était assez mignon, quand il souriais comme ça. Avec un peu de chance, ce ne serait pas un idiot arrogant de Winthorp. Ou pire, de Mather. Je n'avais pas grand chose contre ces maisons, mais elles renfermaient toutes deux les plus grands idiots d'Harvard. Comme Ezra, pour n'en siter aucun.

-A vrai dire, au lit, je suis plutôt sur les filles. Elles ne sont jamais sur moi. Mais bon, je suis toujours partant pour de nouvelles expériences.

Et bien, non. Pas de chance, ce n'étais pas un charmant jeune homme plein de bonne manière. Bon, ok, Henry, Jersey et les autres ont augmentés mes critères de gentlemens, mais quand même. J'allais malgré cela lui laisser une chance, après tout, c'est moi qui était en faute. Retient tes remarques un peu salaces, Charlie, ne dit rien. Tient bon, et soit diplomate. Brr, ce ricanement, je n'aimais pas, j'avais l'impression qu'il se moquait de moi.

-Je n'en aurait pas douté, tu sais. Mais non, je vais refuser l'offre, j'ai assez d'expérience, je pense. Pas besoin de forcer la dose, je préfère la qualité à la quantité, tu vois ?


Bon, j'aurais pu être plus sympa, c'est vrai. Je lançais un sourire angélique. Non, je n'avais rien pensé de tout cela, c'est juste pour lancer la conversation. Oui, bien sûr Charlie, un sourire veut tout dire. Et oui, tu devrais arrêter de te parler intérieurement, accessoirement.
Il répondit à ma question. Savoir si il avait un nom. Et je laissais échapper un petit rire à sa remarque. Il avait de l'audace, je devais le lui laisser. Il s'accroupit devant moi et commença a ramasser ses feuilles, tout en se présentant normalement. Elias. Non, ça ne me disais rien, finalement. Une fois tout ramassée, je me ramenais à hauteur humaine, un grand bordel dans les bras.

-Je me vois obligée de refuser l'invitation, j'ai déjà quelque chose de prévu. Contrairement à toi, apparemment. Une autre fois sinon ?


Je n'y pensais que moyennement, mais si ça lui faisait plaisir... Charlotte, tu vas t'en vouloir plus tard, tu le sais...

-Ou sinon, j'ai du temps libre, maintenant. Si tu n'as rien de prévu, on peut continuer ensemble... Elias ?

Trop tard pour changer maintenant. Je me décalais du milieu du couloir pour déposer tous mes papiers sur un appui de fenêtre, ce fameux Elias me suivant de près. Je posais toutes les feuilles et classeurs à l'intérieur de mon sac et sortit mon portable pour envoyer un sms à Ella.

-Eliot, deuxième année. Laisse moi deviner... Première année puisque tu es ici, et tu fais partie des Winthorp, vu tes remarques. Aurais-je peut-être tord ?


Je faisais tout comme si j'étais sûre de moi, mais en réalité, j'hésitais vraiment. Winthorp ou Mather. Ca avait l'air d'être un gros fêtard...
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    Premier point. Elle me désarçonnait. Cette fille avait clairement du répondant. Trop de répondant. Elle avait peut-être l'habitude de porter la culotte dans ses couples. Mais avec moi, tout se passerait autrement. Lorsqu'elle me rétorqua qu'elle préférait la qualité à la quantité, je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire pervers, tout en prononçant avec malice :

    « Et bien ... tu as de la chance. Parce que les filles qui sont sortis de mon lit ... ont toujours été très satisfaites de la qualité. »

    Deuxième point. Cette fille était surprenante. Je n'arrivais pas à la comprendre. Tel un Edward Cullen, j'arrivai facilement à décrypter les pensées des filles - qui étaient de sales perverses au passage qui voulaient que mon corps que je donnais comme un bon samaritain - mais là, c'était le flou. Si j'étais le Edward et elle, la Bella. ... Je vomirai. Je ne voulais pas devenir un de ces couples niais du siècle. On arrête les idioties. Elle refusait mon verre. Très bien. Elle ne pourrait pas refuser mon invitation. Hors de question :

    « Une autre fois ? ... Dans quelques semaines, j'organise une fête d'anniversaire au bar local. Le 14 Février. Je suis né le jour de la Saint-Valentin. C'est parce que j'ai un grand cœur. Et tu es la bienvenue, très chère. »

    Troisième point. Je remarquais que ma technique de drague était pitoyable avec elle. Certes, avec beaucoup de nénettes, ça aurait passé crème. Mais avec elle, ça ne marchait pas. Cependant, je pus contempler la sublime faille de sa défense. Elle voulait continuer la route avec moi. C'est qu'apparemment, je lui plaisais. Arborant un grand sourire, je répondis avec un sourire certain :

    « Faisons la route ensemble ... Et pour te corriger Winthrop de deuxième année. Je reviens dans ce lieu avec un brin de nostalgie. »

    Autant être clair avec elle. Et avec moi-même. Elle était d'Eliot de deuxième année. Donc, de l'élite sociale d'Harvard. Et donc une potentielle proie. A mettre sous mes draps. Oh que oui ! Je suis un incorrigible pervers qui adore les jolies blondes. Dieu, bénissez moi, je suis en train de commettre un pêché. Tout en finissant de ramasser mes affaires, je me levai et fis quelques pas en compagnie de Charlie. Quel beau prénom.

    « Alors, Charline ... Comment tu me trouves ? A ton goût, j'espère. »

    Imbu de moi-même, je l'étais et je le resterai.


Spoiler:
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Je voyais bien à ces yeux et à ses expression faciales que cet Elias ne devait pas avoir beaucoup affaire à des filles comme moi. A savoir, filles ayant un minimum de répartie. Contrairement à lui, j'avais assez d'expérience avec des personnes comme lui pour ne pas du tout être déstabilisée. Je continuais de sourire, presque insolemment.

Je laissais tomber sa pseudo répartie sur ses pseudo-exploits. Quand on est ivre, et avec des filles faciles de Mather, se prendre pour quelqu'un de bien, c'est pas compliqué. La classe et l'élégance, c'est toujours mieux que la débauche et le mauvais alcool. Je l'écoutais m'inviter à une de ses fêtes, son anniversaire serait le jour de la St Valentin. Comme c'était mignon. Parce qu'il a un grand coeur ? Je dirais plutôt une grande gueule. Mais reste diplomate, Charlie, c'est toujours mieux.

-Tu fais une fête le 14 ? Dans un bar ? Mais je croyais qu'Harvard organisé une sorte de bal pour la St Valentin ? Je crois que je passerais ton anniversaire au profit de se bal. désolée! Mais je penserais à toi, ne t'inquiètes pas !


Bon, refuser deux invitations de suite, ce n'est pas forcément le mieux finalement. Mais le bal de Harvard avait l'air vraiment bien, et puis, je ne pensais pas qu'une soirée à voir de la débauche Winthorp soit le mieux à faire. On pouvait être sure que les strippers seraient là aussi. Mais si il se décidait à venir au bal, ce serait peut être différent !
Je me demandais si il remarquait que je voyais totalement clair à travers son jeu. Ezra et les autres étaient comme lui, j'avais l'habitude. J'en avais encore pour au moins une demi heure de remarques lourdes et de techniques de dragues à un dollar. « Faisons la route ensemble ... Et pour te corriger Winthrop de deuxième année. Je reviens dans ce lieu avec un brin de nostalgie. » Bon, je n'avais qu'à moitié raison. Pas besoin de pointer mon tord, hein ! Oh, il est nostalgique. Au moins, il ne trainait pas ici comme un désoeuvré, c'est déjà ça.

Je me retournais et me dirigeais vers la sortie. Il faisait clair dehors, et c'était légèrement ensoleillé. « Alors, Charline ... Comment tu me trouves ? A ton goût, j'espère. » Décidément, il parlait beaucoup. Je me demandais si il avait écorché mon prénom, pas bien compliqué, exprès. Pour m'énerver et me sortir de mes gonds. Ou alors, j'avais mal prononcé mon prénom, mais j'en doutais. Les cours de rhétorique suivi dans mon lycée de New York avait bien amélioré ma diction et mes accents en langue étrangère. Je répartit.

-Je pense que grillé et tourné à la broche, ce serait mieux, Elisa.

Sourire insolent, presque supérieur, digne de Andy devant Kaleigh et Elysia.

Mais partons sur des bonnes bases, veux tu ?

J'arrivais à quelques pas de la porte qui donnait sur dehors. Let's see if he was a gentleman.
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    J'étais surpris, complètement choqué et bouche bée qu'elle refuse mon invitation. A MON anniversaire en plus ! Comme si elle avait le choix de refuser. Personne ne refuse mes invitations, les filles cherchent même à en obtenir une. Je rumine intérieurement. Cette stupide fête de Saint-Valentin ? Un bal masqué ? ... Je n'avais pas de cavalière, personne pour y aller en ma compagnie. En même temps, rater un évènement d'Harvard, ce serait quelque chose d'horrible à commettre. Harvard faisait partie de l'Ivy League, une des universités les plus prestigieuses et célèbres.

    « C'est dommage. Car tu manques vraiment quelque chose ... »

    Je lui fais un clin d’œil. Et je range mes affaires correctement en les tenant adroitement entre mes bras. Je vérifie qu'il ne manque rien. Apparemment, non. Et je me concentre sur ses pensées. Sur son allure. Je reluque son apparence. Les blondes ont toujours eu le don de m'exciter. Intérieurement. Et extérieurement ... au lit. Quand je dis les blondes ... je veux dire toutes les filles charmantes que je rencontre.Ne comprenant pas sa phrase ... ou son humour ? ... je n'en pris pas compte. Cependant, je relevais ses mots dans une toute autre connotation ... Sexuelle.

    « Grillé ... Oh, ça, ma belle ... Tu peux pas savoir comment je suis lorsque je suis ... chaud bouillant. »

    La première partie du plan venait d'être fixée enfin. Il fallait maintenant la flatter. Une fille adore être flattée, c'est ... primordial ! Lui dire qu'elle est jolie, qu'elle sent bon comme si elle s'était parfumée à la dernière édition des parfums Dior. Les filles, c'est compliqué. Un jour, après mes études, vous pouvez être surs que je sortirais un mode d'emploi de la femme. Lui ouvrant la porte, je me baissais tout en prononçant élégamment :

    « Si Mademoiselle Charlie veut bien se donner la peine ... »

    Je cherchais encore ce que j'allais dire. Qu'elle avait des beaux cheveux. Des beaux yeux. Trop classiques. On se croirait dans un film vulgaire. Je sortis un papier de ma poche. Un papier que j'avais imprimé en multiples exemplaires et le le tendis à Charlotte lorsqu'on s'engouffra dans la pièce.

    « Tiens, voilà mon numéro ... Je serai ravi qu'un jour ... Tu m'appelles. Pour ... je ne sais pas ... sortir. »

    C'est fou comment mon tact était comparable à celui d'un troll des montagnes.
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« C'est dommage. Car tu manques vraiment quelque chose ... » Je voyais dans ses yeux qu'il était blessé dans son amour propre, mais je laissais courir. Je sentais son regard sur moi mais n'y portais pas attention. Et il reprit la parole « Grillé ... Oh, ça, ma belle ... Tu peux pas savoir comment je suis lorsque je suis ... chaud bouillant. » Je levais les yeux au ciel, clairement agacée. Il me connaissait depuis quoi ? 7 minutes 45 secondes ? Je secouais ma crinière et renvoyais mes cheveux ondulés sur mes épaules, et non dans mon visage. Il n'avait pas déjà compris que je ne réagissais pas à ça, bien au contraire ? Enfin, certains mecs étaient long à la détente. Il ne fallait pas leur en vouloir, c'était dans leur nature, d'être plus proche du paresseux que d'un félin...

Mais au moins, à l'approche de la porte, Elias se rattrapa, et m'ouvrit la porte, et la tint le temps que je passe et que je m'engouffre sous le porche du bâtiment. La légère brise me remis des mèches dans les yeux, que je replaçais de ma main libre. Je souriais à Elias en remerciement de la porte tenue. C'était un sourire contrôlé, poli. Je cherchais à avoir un contact visuel, mais il avait les yeux dans le vide. Etait il en train de chercher encore une remarque bizarre ? Je le questionnais du regard, sans trouver de réponse ?

Il me tendit ensuite un morceau de papier, de quelques centimètres de long et de large. Je levais un sourcil, interrogatoire. Qu'est ce que c'était encore ? « Tiens, voilà mon numéro ... Je serai ravi qu'un jour ... Tu m'appelles. Pour ... je ne sais pas ... sortir. » Aon, son numéro de télephone. Je passais outre le fait qu'il était imprimé, ce qui laissait supposer qu'il devait le distribuer de nombreuses fois, comme de la pub, pour le remercier. Et puis, il avait vraiment était mignon, à s'emballer les pattes, et à ne pas savoir vraiment quoi dire. Je préfèrais cette maladresse verbale à ces phrases machistes précédentes. Je lui souriais franchement, tout en sortant mon portable.

« Merci. Oui, bien sûr, bientôt, pourquoi pas ! Ca pourrait être... sympa.»


J'hésitais un peu sur ce mot. Après tout, je ne le connaissais pas depuis longtemps, et malgré ma confiance naturelle, je me méfiais des gens, et j'étais un peu, qu'un tout petit peu, timide. Je commençais mécaniquement à créer un nouveau contact, et à y inscrire le nom de mon interlocuteur, ainsi que le numéro qu'il venait de me passer. Je levais mon portable à la hauteur de son visage.

« Souris ! »

Un flash, et le visage d'Elias était immobilisé dans la mémoire de mon portable. Je sortais mon porte-feuille et en tirait une carte de visite. Obligation familiale, cet épais morceau de papier crème luxueux était très pratique. La police utilisée était bien trop distinguée et impersonnelle à mon gout, mais j'en possèdais environ 1000 exemplaires. Ca aurait été dommage de ne pas l'utiliser. En marchant d'un pas régulier dans la cour du bâtiment d'Harvard, je tendis là main à Elias.

« Voilà le mien. Ne fait pas attention au premiers numéros, ce sont mes numéros de fixes. Je ne crois pas que tu veuilles m'appeler à New York, chez mes parents ! Il y a aussi mon email dessus, si jamais tu préfère écrire !»


Et inutile de dire que je préfèrais que ce soit un Elias moins pompeux et macho qui m'écrive. Je préférais le manque de tact, en fait. C'était plus naturel, plus mignon. Je sourais doucement. J'étais certes une Rockefeller-Parks, j'étais certes une Eliot, mais je ne voulais pas me mettre sur un piédestal inaccessible.
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    C'était l'heure. L'heure de dire au revoir à cette jolie jeune femme. Je regarde avec effarement ma montre. Dans quelques minutes, mes cours reprendraient. Ça, ce serait le prétexte que je donnerai. La vraie raison, c'est que je devais écrire mon article pour le Crimson. Journal d'Harvard. Publié sous Anonymous. J'adore écrire. Mais si un jour quelqu'un apprendrait ça ... je pense que ma réputation serait finie, bonne à jeter aux oubliettes. Autant ne rien dire. Ne rien dire à personne. Pourquoi pas à ma mère ? ... Elle est dans le Connecticut après tout. Ce n'est pas comme si elle bousillerait ma réputation.
    Cependant, j'avais une prise et je l'admirais fièrement. C'est que la blondinette commençait à se prendre dans mes filets ! Bon signe. Je souriais fièrement, tout en montrant mes belles dents blanches. Sourire Colgate de mise !

    Je pris avec délicatesse sa carte tout en lui souriant. « Et bien ... merci, je n'hésiterai pas. » Cruel dilemme qui me tapotait à la cervelle. Soit je continuais à la draguer et peut-être même à l'emmener dans mon lit ce soir. Soit je retournais à mon écriture. L'écriture était primordial. Draguer une fille beaucoup moins. On me tuerait si je n'écrivais pas mon article. Mais en même temps ... Charlie était tellement ... seks.

    « Dans quelques minutes ... mes cours commencent. Alors, je vais devoir te laisser. Mais si tu veux m’appeler ou quoi que ce soit. N'hésites pas, baby ! »

    J'aurai pu lui faire la bise. Mais j'étais mal à l'aise. Beaucoup trop. Et j'avais surtout peur qu'elle me défigure avec un coup de poing. Avec hésitation, je lui tendis ma main. Une poignée de main. Comme on pouvait se faire entre mecs pour se saluer. Et je partis de la direction opposée, regrettant déjà de la laisser filer. Tenant fermement mes livres, comment aurais-je pu deviner que mon livre où se trouvait mes écrits venait de disparaitre ? ...

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Encore désoléééééééée

Je vis Elias regarder sa montre, et faire une tête qui ne pouvait que signifier qu'une chose. En prenant la carte du bout de mes doigts, il continuait à sourire de cette manière pseudo-séductrice qui devait lui être caractéristique, je supposais. « Et bien ... merci, je n'hésiterai pas. » Je ne savais pas trop quoi en penser. Serait-il le premier à appeler, ou sa fierté l'en empêcherais et la prochaine fois que nous nous recroiserions, ce sera dans les couloirs de la fac ? Car je ne pensais pas être celle qui ferais le 'premier pas'. Le destin me prouvera le contraire.


« Dans quelques minutes ... mes cours commencent. Alors, je vais devoir te laisser. Mais si tu veux m’appeler ou quoi que ce soit. N'hésites pas, baby ! »


Le sourire que je commençais à esquisser stoppa net lorsque le mot 'Baby' tomba dans mes oreilles. Il avait osé ? On se connait depuis un quart d'heure, on ne me parle pas comme ça ! Eh bien, finalement, j'aurais peut être un peu de temps pour Ella. Je vis mon interlocuteur s'avancer un peu, comme pour faire la bise, avant de se reculer, pour me tendre sa main. Je baissais les yeux et les remontais, le dévisageant, levant mon sourcil droit, en accent circonflexe. Okay. Je ne m'attendais pas à ça, vraiment pas. Après une seconde d'incertitude, je lui pris sa main, répondant à sa poignée, énergiquement. Je lui souriais, un peu moqueuse.

« Alors, à bientôt Hudson. »


Je lui jetais un coup d'oeil, alors qu'il s'éloignait, et chercher le numéro de Ella dans mes contacts, à qui je téléphonais dès que je le trouvais. Tout en marchant, je revenais sur mes pas, mes classeurs dans une main, mon autre main sur mon oreille.
« Allô, Ella ? Finalement, j'ai encore du temps, l'empêchement n'a été qu'insignifiant. T'es encore libre ? Je te raconterais... C'était un mec de Winthorp...»
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