Non mais hey ! Tu m'a bousculé là, espèce de @#@ç@ [Libre]

✎ Pour une journée de Mars, ce vendredi se montrait particulièrement chaud. L'azur était d'un bleu intense et le soleil brillait sur la ville, chauffant la terre, les pierres et les hommes grâce à ses doux rayons bienfaiteurs. C'était une de ces journées qui vous faisait maudire le travail, tant vous auriez préféré gambader dehors, aller au cinéma ou pique-niquer dans l'herbe verte d'un parc ou aux abords d'un lac.

Au petit soir, Anastasiya Kataïev était dans sa chambre, installée devant son bureau. En soupirant, la blondinette jeta un regard par la fenêtre avant de se replonger dans son travail, puisqu'elle devait terminer un dossier. Certes, le week end était là mais celui ci serait assez chargé, alors la russe n'avait pas trente-six solutions à adopter si elle voulait pouvoir tout faire.

Bientôt, la jeune femme écrit le dernier mot de sa rédaction et rangea le document dans un classeur qu'elle déposa bien à l'abri, pour ne pas risquer de le perdre. Après quoi Anya se changea, enlevant sa robe pour enfiler un joli jean accompagné d'un chemisier blanc. Rien de trop sage mais rien de trop provocant non plus. Fin prête, l'héritière russe quitta Harvard, heureuse de voir ce soleil sur la ville. C'était agréable de marcher ainsi dans les rues, les yeux sautant d'une vitrine à une autre... Son sac à main sur l'épaule la jeune femme glissait entre les passant, épiant les devantures. Demain, ce serait l'anniversaire d'Andy et la demoiselle avait bien évidemment déjà acheté le cadeau. Il fallait juste qu'elle passe récupérer quelques clichés vu que le cadeau ne pouvait pas être rapatrié à Harvard.

Un peu plus tard, les photos dans son sac, la Grande-Duchesse sortit dans la rue et entreprit de rentrer à Harvard comme le soir commençait à tomber sur la ville. L'air renfrogné, la demoiselle avançait à vive allure. Et c'est là que la belle blonde se sentit bousculée par un inconnu, atterrissant dans les bras d'un passant. Se retournant en direction de l'impudent, la demoiselle affichait un air très contrarié et, d'une voix pleine de courroux, la Eliot House commença à incendier verbalement le maladroit.