HADRYIN O. HAMILTON ► ben bruce

“ CHAPTER 4 : THE HAMILTON'S „

Death belongs to life and so we need to go on. Ma mère était morte dans un accident de voiture laissant derrière elle une lettre dans le qu’elle m’avoua tout ce qu’elle savait. Sur moi. Sur mon père. Son nom. Louis Hamilton. Et une adresse. Le nord de l’Écosse. Lerwick. Le pied. Un trou perdu. Des moutons et des champs étaient tout ce que j’avais vu pendant environ 3 semaines. Cependant, chaque village m’avait apporté à une nouvelle piste. Un nouveau village. Un autre nom. Je me demandais sérieusement si j’allais finir par le trouver ce Louis Hamilton. Ah un moment, je me demandais même si ma mère ne s’était pas foutu de ma gueule et que tout cela n’était qu’une putain de blague de sa part. Si cela avait été le cas, je serais allé la tuer. Ah merde, elle était déjà morte et c’est pour cela que j’étais entrain de me faire la Grande Bretagne en train et en ferry. Moi je vous dis, je n’ai jamais vu autant de moutons et de prairie de toute ma vie. C’est hallucinant à quel point le Nord de l’Angleterre c’était vert et froid.

Après quasiment un mois de recherche, je l’ai trouvé. Louis Hamilton, Darlington Manor. Déjà le nom, je commençais sérieusement à m’inquiéter sur l’identité de mon père mais alors que je me suis retrouvé devant la maison ce lundi 31 octobre j’ai cru halluciné. Je n’ai littéralement jamais vu une aussi énorme maison de toute ma vie et encore j’en avais vu avec mes clientes. Mais c’était un manoir, un château. C’était énorme. J’étais juste fasciné par l’extérieur alors vous imaginez l’intérieur. Tous les beaux trucs chics, brillants et tout ça. J’aimerai bien savoir qui était cet homme parce que l’état de sa maison m’inquiétait sérieusement sur mon ascendance. Il y avait tant de scénario qui défilait dans ma tête sur qui il était vraiment. La seule chose que je savais ce qu’il n’avait pas été un client de ma mère. Bon maintenant plus qu’à aller sonner et à lui dire qui j’étais. Ah j’allais devoir utiliser ce prénom immonde que ma mère m’avait donné. Ezra Alexander Pursley. Moche. Immonde. A se coucher par terre. Bouach…comment on pouvait juste avoir un nom aussi moche. Je lui dirais surement pour mon changement de nom parce que me faire appeler Ezra ne faisait pas parti de mes plans.

31 octobre, enfin. J’avais quand même peur de quand il allait me voir. Un mec tatoué comme pas possible, style rock, grunge, un jeans troué comme pas possible et qui n’avait sérieusement pas l’air de vouloir du bien se pointe à sa porte. Putain s’il appelle la police, je fais quoi. Je voulais juste savoir ce qu’il s’était passé il y 18 ans. Je sonnais à la porte et j’attendais. Quelqu’un vient m’ouvrir me demandant ce que je voulais. C’est vrai que je n’avais pas l’air d’un de ces petits enfants qui venait demander des sucreries. « Bonjour, je m’appelle Ezra Pursley. Est-ce que Monsieur Hamilton est ici ? » Le monsieur me fit entrer dans une pièce joliment décorer. Mon dieu, où est-ce que je tombé ? Quelques minutes plus tard, la porte s’ouvrit et un homme entra dans la pièce. Je me retournai pour faire face à mon portrait en plus vieux. Je m’étais toujours dis que je ressemblais à ma mère mais là. Putain, je reste bouche bé. On dit quoi dans ce genre de situation quand on se retrouve face à son père, face à son portrait en plus vieux. Bon va falloir que je me lance hein. « Bonjour Monsieur Hamilton. Je m’appelle Ezra Pursley, je ne pense pas que vous me connaissiez mai… » « Si si je sais qui vous êtes. Liliane est là aussi ? » Ma mère. Il se rappelle du prénom de ma mère. « Liliane est morte dans un accident de voiture. C’est grâce à elle qui je suis là. » Je sortis alors une lettre de ma poche. Je l’avais eu sur moi depuis le début. Je la connaissais par cœur maintenant. Je lui tendis alors la lettre. « Je ne veux pas savoir qui vous êtes, ni faire de vous mon père mais je veux savoir. Pourquoi vous êtes partis, il y a 18 ans ? » Il s’assit sur un des fauteuils m’invitant à s’assoir en face de lui. « Ezra, je vais être franche avec toi. Ce que ta mère a dit dans cette lettre n’est pas tout faux mais il y a du faux dedans aussi. Je ne vous ai pas déserté ta mère et toi. Au contraire, on m’a forcé à partir. » De quoi il parlait ? Forcer ? Par qui ? Parce que d’après ma mère, il nous avait lâchement abandonné parce qu’il ne voulait pas d’une prostitué comme femme. J’avais hâte de savoir ce qu’il allait m’annoncer. « Euhm je peux juste mettre une chose au clair. Je ne m’appelle plus Ezra Pursley. J’ai changé mon nom suite à certains évènements. On me nomme Hadryin West maintenant. » Il me regarda d’un air un peu perplexe mais je ne m’éternisais pas dessus. Il saura en temps voulu ou peut-être même pas. Et c’est là que mon père commença son récit :

« Quand j’ai rencontré ta mère, elle n’était pas une prostituée. Je ne l’ai jamais rencontré en tant que telle. J’ai rencontré ta mère à Vegas. Elle bossait en tant que réceptionniste à l’hôtel où je logeais. Et elle me charmait, elle était gentille, enfin tu vois quoi je ne vais pas te faire un dessin. On a fini par une relation et quand elle m’a appris qu’elle était enceinte de toi, je lui ai tout de suite que je payerai pour l’enfant, que je l’accepterai et que je l’aiderai. Elle a accepté et 9 mois plus tard tu étais là. Au début ça allait bien, jusqu’à ce qu’elle commence à se prostituer. Ne me demande pourquoi elle a fait ça. Je n’ai jamais eu de réponses. Donc je suis partie. Je voulais te prendre avec moi pourquoi tu ailles une meilleure vie mais un jour, elle était partie avec toi. Je ne savais pas où tu étais. J’ai cherché pour toi mais il y avait une lettre. Une seule lettre. Je l’ai toujours et je te la monterai si tu veux. Mais elle disait que je ne devais plus entrer en contact dans votre vie et que tu n’étais pas mon enfant. Alors j’ai fais ce qu’elle m’a dit de faire. J’aimais vraiment ta mère et elle m’a détruite. Enfin voilà. Je voulais m’occuper de toi, que tu portes mon nom mais Liliane voyait les choses d’une autre manière. Donc je suis retourné en Angleterre et j’ai fais ce que j’avais à faire : continuer ma vie. »

Et on a continué à parler pendant des heures jusqu’à ce que deux filles rentrent. Il s’agissait de mes demi-sœurs : Leila et Julia. C’était bizarre au début mais j’avais parlé à cœur avec lui. Il m’a proposé de vivre avec lui pour quelques jours. Histoire d’apprendre à se connaître, lui et le reste de sa famille. Et je sais pas, mais je me sens proche de lui en seulement quelques heures. Ça change tellement. J’aimerai tellement prendre son nom. Ça doit être possible. Donc je suis resté 4 jours avec lui.

J’ai change de nom. Je suis maintenant un Hamilton. J’ai deux petites soeurs adorable, un père que j’apprécie beaucoup et qui m’accepte comme je suis. Je dois dire que j’avais été plutôt choqué quand je lui ai dis que j’étais prostitué et le propriétaire d’un bordel-cabaret et qu’il l’a bien pris. Il était meme fier de moi d’avoir ouvert mon propre business à seulement 19 ans. Maintenant, il me reste plus qu’à annoncer aux Iver que j’ai retrouvé mon père et on va voir pour les autres. Je devrais peut-être parler à Avery aussi.


“ CHAPTER 5 : LEILA „