Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityje ne peux pas imaginer ma vie sans toi. - walter
-29%
Le deal à ne pas rater :
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
269.99 € 379.99 €
Voir le deal


je ne peux pas imaginer ma vie sans toi. - walter

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ariane & Walter

« Je ne vais pas élever le ton, mais écoutez-moi bien très cher, je suis Ariane Kennedy. La petite fille de l’ancien président des Etats-Unis, alors croyez-le ou non, votre carrière est terminée. Vous pouvez dès à présent fermer le garage qui est le vôtre, parce que cela fait déjà plus de trente minutes que j’attends votre dépanneuse sous la pluie, mes cheveux ondulent et je risque d’attraper une pneumonie, aucune maladie ne vous aura coûté aussi cher, sachez-le. » Dis-je d’un ton glacial avant de raccrocher au nez du mécanicien qui devrait être là depuis déjà trop longtemps. J’inspire profondément, et compose un second numéro sur le clavier tactile de mon téléphone. Au bout de quelques sonneries à peine un homme note ma géolocalisation et m’envoie un taxi sur le champ. Cette journée débute tellement mal que j’aimerai retourner me coucher, mais Walter m’attend très certainement devant la banque depuis plus d’un quart d’heure, et j’ai attendu de le voir depuis bien trop longtemps. Avouons-le, seulement quelques heures, mais c’est déjà trop. Je me glisse à l’intérieur de la voiture qui refuse de démarrer pour observer mon reflet dans le rétroviseur. Avant de décoller de l’Eliot House, mes cheveux étaient lisses, brillants et à présent ils ondulent sur mes épaules et sont parsemés de perles de pluie. Cette situation a le don de m’excéder. Je pianote sur mon téléphone. « J’arrive vite. Ari. » Walter va sûrement être agacé de mon retard mais pour une fois, il n’est en rien dû à mon manque de ponctualité. Si cette fichue voiture avait été correctement réparée, je serai sans nul doute arrivée en avance. Je mordille ma lèvre inférieure, avant d’y étaler une fine couche de rouge à lèvre et je m’extirpe de nouveau du véhicule lorsqu’un taxi s’arrête à ma hauteur. En quelques enjambées, je change de véhicule, abandonnant le tas de ferrailles qui m’a déjà laissé tomber deux fois en un petit mois. J’indique à l’homme au volant l’adresse, et je lis mes e-mails tandis que la voiture part en trombe.

En quelques minutes à peine nous rejoignons l’avenue sur laquelle se trouve ma banque. Je tends une liasse de billets au chauffeur souriant et me glisse hors du véhicule avec la grâce dont je suis capable. Une délicatesse apprise par ma mère, qui rend chacun de mes mouvements sensuels. Mon regard vagabonde à la recherche d’une chevelure dorée, et j’aperçois à travers l’immense vitre le profil de Walter, debout, le visage crispé. Même sous cet angle il est particulièrement séduisant. Je reste quelques secondes figée sous la pluie dans le seul but de pouvoir l’admirer quelques secondes, sans qu’il ne puisse s’en rendre compte. Mon cœur s’emballe, mes mains deviennent étrangement moites et alors que je me précipite à l’intérieur du bâtiment, mes jambes tremblent. Tous les symptômes semblent être réunis. Je suis atteinte, par ce mal, l’amour. Ce mal qui fait tant de bien. J’apparais devant lui espérant que son sourire viendra remplacer sa moue blasée. « Je suis tombée en panne. Et tu n’as pas le droit d’en douter, il n’y a qu’à voir l’état de mon brushing. » Affirmais-je tout en plongeant mes grands yeux clairs dans les siens. La banquière aussi doit m’attendre mais je m’en fiche totalement. C’est plus important d’adoucir mon meilleur ami…


CREDIT TO KAIJI FROM ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
//
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ariane & Walter

Je fusille Walter du regard lorsqu’il affirme que je lui ferai presque honte. Les choses auraient pu être différentes si seulement j’avais trouvé mon parapluie avant de partir, si ma voiture ne m’avait pas lâché en plein milieu du trajet et si une dépanneuse ne m’avait pas laissé attendre durant une longue demi-heure. Mais lorsque son bras passe dans ma nuque et que ses lèvres déposent délicatement un baiser sur ma joue, je ne trouve plus rien à rétorquer. Je suis envahie d’un trop plein d’émotions incontrôlable comme c’est souvent le cas ces derniers temps. Depuis cette fameuse nuit à New York. Les choses sont depuis fortement étranges, nous ne nous comportons pas comme de simples meilleurs amis, il y a plus, c’est inévitable pourtant, rien ne laisse croire que nous avons pu sauter le pas, et que nous pourrions être un couple. C’est comme si nous étions coincés dans une période de transition, que notre pudeur mutuelle n’aide pas à raccourcir. Ni l’un, ni l’autre n’a semble-t-il prévu de faire le premier pas. « Oui, et c’est d’ailleurs là que ça devient intéressant. Le dépanneur m’a dit qu’il arrivait dans cinq petites minutes. J’ai attendu plus de trente minutes dans le froid ! Trente minutes, tu te rends compte ? » M’exclamais-je tout en frictionnant mon bras afin de me réchauffer un petit peu. Je balance ma chevelure brune en arrière tandis que nous nous approchons du guichet central afin de prévenir de mon arrivée. « J’ai finalement abandonné la voiture et j’ai pris un taxi. Et je suis à la recherche d’une nouvelle dépanneuse parce que je doute qu’il se déplace… Surtout après mon deuxième appel… » Commençais-je en me remémorant mon emportement. Je m’apprête à lui raconter la suite quand une grande blonde au maquillage exagéré nous salue. Son regard se pose à peine sur moi tandis qu’il vagabonde de longues secondes sur Walter. Je la fusille du regard, mais elle n’y prête même pas attention et alors je me surprends à être jalouse. Une jalousie inexpliquée qui m’attaque brutalement, sans crier garde. « Est-ce qu’il serait possible que vous contactiez ma banquière pour la prévenir de mon arrivée ou bien mon mari vous distraie un peu trop pour cela ? » Ce petit jeu, celui de se faire passer pour un couple m’a toujours beaucoup amusé, mais cette fois-ci, c’est une parfaite façon de créer une distance entre cette minable standardiste et mon Walter. J’ai toujours été possessive à son égard, mais cette fois-ci, c’est bien plus que cela. Elle me regarde, ses grands yeux ébahis semblent surpris et finalement elle attrape le combiné et compose un numéro. Je lui souris, dévoilant ma dentition parfaite. Mais elle n’a pas le temps de s’exprimer qu’un énorme bruit nous fait tous sursauter. Un bruit d’éclat de verre, je me retourne, machinalement et découvre un groupe d’individus masqués qui prennent possession des lieux en quelques secondes à peine. « Abandonnez vos affaires et allez-vous asseoir dans le coin, sans agitations ! » Hurle le plus grand tout en désignant de sa main gantée un coin de la pièce. Mes doigts cherchent ceux de Walter…

CREDIT TO KAIJI FROM ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
//
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ariane & Walter

Je suis lancée,  les mots sortent à vive allure, comme lorsque je suis stressée ou bien même agacée. Et dans ce cas-ci, c’est surtout l’énervement qui me pousse à ne pas contrôler le rythme de mes paroles. Mais Walter semble pendu à mes lèvres, il m’écoute attentivement, et relance même la conversation malgré le petit rictus sur son visage que je connais si bien. Il est amusé par ma façon de réagir, celle que beaucoup jugerait agaçante, lui, il m’apprécie même dans ces moments-là. C’est ce qui rend notre relation si forte, aimé les petits travers de l’autre. « Oui, je contacterai l’assurance en sortant… Et bien en tout cas, il ne se frottera plus à un Kennedy de sitôt je lui ai promis de faire fermer son garage pour m’avoir laissé patienter… Espérons que tu me fasses passer une assez bonne journée pour que j’ai changé d’avis d’ici ce soir, ou bien noël n’aura jamais été aussi difficile pour lui. » Malgré mes paroles, l’imaginer passer les fêtes de fin d’année sans un sous, seul dans son garage fermé, ne m’atteint pas. Pas encore tout du moins, je n’ai pas digéré les minutes passées sous la pluie. Je suis encore fortement en colère et malheureusement pour elle, la standardiste se permet d’attirer notre attention plutôt que de me laisser finir mon explication. Je la fusille du regard, et me permet de la remettre à sa place, sans aucune douceur lorsque son regard se perd un peu trop longtemps sur Walter. Il est toujours particulièrement regardé par la gente féminine, il faut dire qu’il n’a rien à envier à aucun homme. Son corps est celui d’un sportif sans qu’il n’ait réellement à faire le moindre effort, et son visage, ce sourire ravageur à la dentition parfaite, ces grands yeux clairs perçants ne peuvent laisser personne indifférent. Pas même les hommes j’en suis certaine. Mais si je suis flattée de le savoir si désiré, je préfère marquer mon territoire. Ou du moins, je ne parviens pas à faire autrement. Et j’apprécie grandement quand Walter joue le jeu et se permet de la qualifier de banale. Un sourire triomphant sur le bout des lèvres je hausse les épaules. « Comprenez-le, lorsque l’on est marié avec moi, toute autre femme devient banale. » Elle ne moufte pas. Elle attrape son combiné et se concentre sur l’appel qu’elle passe, malgré les traits de son visage qui se sont rapidement fermés. Plus de sourire, plus de regard discret vers le grand blond auprès de qui je me sens réellement bien. Mes ongles tapent nerveusement sur le bord du comptoir quand un groupe d’homme pénètre dans la banque. Un sursaut, un regard en arrière, et la terreur s’empare de moi. Une boule se forme dans mon ventre, l’angoisse grandit lorsqu’il s’adresse à nous, nous pointant du bout de son arme. Je suffoque, mes doigts cherchent ceux de Walter. D’une voix douce il m’intime d’obéir. Abandonner mon sac à main est d’une difficulté monstre, mais il me promet qu’on le récupérera vite. Je desserre alors ma poigne pour laisser mon sac s’étaler contre le sol. Il se déverse au sol, mais je n’y prête guère attention, j’obéis à chaque désir de celui qui d’un simple tir pourrait nous tuer. Je suis terrorisée, je peine à me baisser pour me mettre au sol, comme il le désire. En quelques secondes à peine, les cris s’étouffent sous la menace et les standardistes obéissent en offrant tout l’argent qu’elles ont en leur possession aux braqueurs. J’ai l’impression que ma vie est sur le point de se terminer et alors, je ne saurai expliquer ni pourquoi, ni comment, mais je me colle contre Walter, pour sentir sa présence, pour mourir auprès de lui. Comme s’il s’agissait d’un ultime désir. « Qu’est-ce que vous foutez tous les deux, éloignez-vous ! » Hurle l’homme en nous pointant du doigt de sa seule main libre. Mes yeux s’humidifient, des larmes se répandent sur mes joues sans que je ne puisse plus rien contrôler. L’homme s’approche plus près. « Fermes la ! Ce n’est pas le moment de sangloter. » Mais je ne peux réprimer ces petits bruits aigus qui accompagnent mes pleures. Je tente pourtant de mon maximum, mais son arme braquée sur ma tête, je suis envahie par une peur effroyable, une peur vive, qui ne me permet de contenir aucune émotion. « Oh tu m’entends ! Viens là, je vais t’apprendre à la fermer. » Dit-il en s’approchant plus près.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
//
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)