On reprend les vieilles habitudes ?

Ricardo s'était levé à l'aube ce matin... En effet il devait bien être près de midi lorsque le jeune homme décida de quitter sa couette pour rejoindre son frigo. Un petit déjeuner engloutit, une bonne douche, et le jeune homme se dirigea vers l'université avec son sac de sport en main. Non, il n'avait pas forcément que sport aujourd'hui, mais c'était la seule partie qui l'intéressait donc bon. Il se dirigea vers le complexe sportif puis vers les vestiaires. Il enfila son jogging et un débardeur puis entra dans la salle de musculation. Il commença par s'étirer un peu avant d'enchainer des pompes et des lever de poids. Finalement, il s'attarda sur le pushing ball, histoire de se défouler un bon coup avant de reprendre la suite. Le jeune brésilien avait vraiment besoin de se défouler en ce moment, et son entraineur lui avait conseillé de retourner à la salle plutôt que de passer ses nerfs sur ses coéquipiers. Un conseil qui n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd

Un mélange de sueur et de renfermé. La bonne odeur du lieu gagne ses sens, provoquant un haut le cœur de la bourgeoise, mais réjouissant la femme qui s'entête à garder les pieds solidement ancrés dans la terre. Depuis son arrivée ici Maxym s'oblige à fréquenter le gymnase scolaire, évitant soigneusement les salles réservées aux gens de son rang. Un moyen comme un autre de se souvenir qu'elle n'a pas besoin qu'on lui déroule un tapis rouge sous ses baskets. Gilet zippé sur sa brassière et jogging, sa longue crinière relevée en une queue haute, la demoiselle sort des vestiaires et scrute un instant la pièce. On y retrouve un peu toujours les mêmes personnes. Comme Ricardo, là, qui frappe sa rage sur un sac. Sa présence la déstabilise un peu, certes. Enfin, disons que son absence l'arrangerait. M'enfin, on va faire avec. L'ignorer est devenue une habitude depuis le retour à Harvard, et elle fait ça si bien qu'il serait dommage de ne pas continuer dans cette lignée.