ROCKY & MINNIE-LOVE ♘ I'm your best entertainment

Voici quelques mois que j’étais arrivé à Harvard, cette nouvelle université dans laquelle j’avais du rapidement faire mes preuves. Je n’avais pas choisit mes études, ni le lieu dans lequel je ferais celle-ci. Je pensais aller à Oxford comme la plupart des membres de la famille royale mais mes agissements avaient fait en sorte que je sois envoyé à Harvard. Ce n’était pas le plus malin il faut dire d’avoir fait un striptease au gala de charité que j’avais organisé pour me racheter. La Reine, ma grand-mère m’avait définitivement chassé de Londres, comme Harry mon cousin avait été obligé de s’éloigner lui aussi en allant à l’armée il y a quelques années. J’avais créé quelques liens ici, je voulais de tout cœur intégrer la maison des Eliot, là bas il y avait toutes les personnes susceptibles de me ressembler : riche et influant. Il fallait cependant se faire bizuter et ce n’était pas la chose la plus facile pour moi. A Harvard j’essayais de ne pas faire de scandale, de rester bien à ma place, surtout que la moitié des gens avait déjà fait courir la rumeur que je n’étais pas vraiment une fille comme les autres. Je connaissais quelques personnes mais je me méfiais beaucoup, j’avais peur qu’on en veuille davantage à mon argent qu’a autre chose. Alors que je travaillais sur mes cours de médecine, qui n’était pas vraiment ma passion mais celle plutôt de ma famille, je reçus un message de la part de Rocky. Rocky c’était un beau blond, légèrement artiste et complètement à l’opposé de moi que j’avais rencontré dans les couloirs. Je l’avais pas simplement rencontré, je crois que j’avais flashé sur lui dès le premier jour, il était si beau. J’avais ensuite appris à le connaitre et même si ce n’était pas le type de personne que je devais fréquenter j’aimais bien passer du temps avec lui. Dans son message il me disait qu’il s’ennuyait dans sa boutique, en effet, il travaillait pour payer un peu de ses études. Moi je n’en avais pas besoin mais je me disais que je pourrais lui tenir un peu compagnie, et puis ça me plaisait d’être avec lui. C’est donc avec un grand sourire que j’avais pris un taxi pour me rendre dans la vieille boutique de livre. J’arrivais devant celle-ci avec un grand sourire aux lèvres.

Ce n’était très certainement pas en cette soirée que la boutique allait faire des profits. À l’intérieur d’une période de trois heures, j’ai compté cinq clients et l’un d’eux était un kid de deux ans qui accompagnait sa mère. Il m’a d’ailleurs bien fait rire ce gamin, il n’arrêtait pas de tirer sur la jupe de sa mère, désirant attirer son attention vers un livre de porno. Bien sûr, vous comprendrez que le gamin se fichait du caractère pornographique du livre, mais comme c’était une BD manga, les dessins et toutes ces couleurs qu’ils y avaient sur la couverture ont réussi à attirer le regard d’un gamin de deux pommes. Bref, ça été le seul divertissement de ma soirée, le reste du temps je le passais sur mon cellulaire à jouer à des jeux comme Pac-Man, un classique! J’ai texté Duncan durant le courant de la journée, mais il semblait occupé par quelque chose d’autre alors j’ai choisi d’envoyer un SMS à cette rousse que j’ai rencontré depuis un bon moment. Nous avons peu de points en commun, mais les fous de rire ne manquent pas à nos conversations donc au final, je suis bien heureux d’avoir fait sa rencontre! Dans mon message texte, je lui ai demandé si elle était intéressée à venir à la boutique, question qu’elle me sorte de cet ennui morbide et heureusement pour moi, elle avait accepté mon offre. Elle doit être en route en ce moment, mais ça fait un bon moment que je lui ai envoyé mon dernier SMS et son bout du nez de s’est toujours pas présenté, je décide donc de lui renvoyer un message afin de savoir quand est-ce qu’elle arrive  «Hey Minnie, tu es perdue ou bien t’as rencontré un mec plus cool que moi en route? ». Je dépose mon cellulaire contre le bureau et puis je me mets à marcher de long en large dans les rangées, contenant du mieux que je peux cette impatience qui grandit en moi.

Alors que j’étais sur le point d’arriver devant la boutique je reçus un message de Rocky, me demandant si j’avais trouvé plus intéressant que lui, oh oui, c’était tellement drôle de lui faire croire que j’avais passé du temps avec un autre garçon tandis qu’il m’attendait de pied ferme. J’avais ainsi l’impression qu’il était jaloux et j’aimais bien ça. Depuis que j’avais rencontré Rocky j’avais eu un petit faible pour lui. Oh je savais exactement que ce n’était pas le garçon qui me fallait, ma famille préférait une personne beaucoup plus classe et moins originale que lui mais moi je crois que c’est justement son côté bad boy qui m’a séduit au premier regard. C’est vrai que nous n’avions pas grand-chose en commun mais nous étions justement complémentaire, enfin c’est ce que je me disais. J’aimais beaucoup passer du temps avec Rocky, il me changeait les idées et me faisait me sentir moins seule. Je franchis quelques secondes après avoir reçu son message les portes de la libraire en lui disant : « Oui c’était ça, retenu par un brun aux yeux verts, 1 mètres 80, franchement pas mal… ». Je me mis à rire, je n’avais jamais eu peur de dire ce genre de bêtise et puis c’est vrai qu’il m’arrivait souvent de me faire draguer par quelques garçons. Je m’approche ensuite de lui pour lui faire la bise et le prendre dans mes bras, ce garçon me manquait à chaque fois qu’il n’était pas dans mon champ de vision. Je scrutais le magasin avant de lui dire, ironique : « Et bien dis donc, c’est la grande foule, tu n’as pas une minute à toi… ». Je feuilletais ensuite le premier catalogue qui me tombait sous la main en attendant qu’il parle un peu. Après tout il fallait toujours rester en réserve pour en découvrir plus sur l’autre alors j’appliquais cette technique.

J’étais toujours en train de faire des tours sur moi-même lorsque j’avais entendu cette petite voix qui m’était de plus en plus familière. « Oui c’était ça, retenu par un brun aux yeux verts, 1 mètres 80, franchement pas mal… » Je lui souris en la voyant rayonnante de bonheur, j’étais bien heureux de la voir arriver dans la boutique. Tellement l'ennuie était intense, j’étais sur le point de prendre un livre et de me trancher le poignet avec. Non. Je plaisante, ça c’est le genre de truc que mon meilleur ami, Duncan, aime faire, pas moi. « Ah bon! Eh bien tu aurais mieux fait de rester avec ce gars, car maintenant tu vas devoir te contenter d’un blondinet aux yeux bleus qui mesure uniquement 1 mètres 75 » Je lui lance l’un de mes sourires charmeur avant de m’approcher d’elle afin de la prendre dans mes bras. Je la serre fort fort fort, de sorte à lui faire « mal » sans pour autant lui donner des ecchymoses, pour ensuite la relâcher et la regarder droit dans les yeux. Celle-ci fait une remarque sarcastique sur le « grand » achalandage qu’il y a dans la boutique « Je ne sais même plus où mettre les pieds et puis regarde, c'est rendu que les livres volent! », je me mets à lancer quelques livres dans les airs, les laissant retomber contre le sol. C’est ce que ça me fait d’être isolé de la société aussi longtemps, mon corps fait des choses idiotes comme lancer des livres qui ne m’appartiennent pas. « Je te remercie d’être venue à mon secours, j’espère que je ne t’ai pas dérangé dans tes plans de soirée » Minnie regardait une revue, sentant que je n’avais pas totalement son attention, je m’approche d’elle, afin de lui enlever délicatement la revue qu'elle tient entre ses mains « ce n’est pas bien de ne pas regarder les gens dans les yeux quand on leur parle » je lui sourie une nouvelle fois, attendant sa réponse.

Je le regardais de bas en haut, je n’avais jamais remarqué qu’il faisait la même taille que moi. Et oui dans la famille royale on pouvait facilement faire du mannequinat vu nos mensurations de rêve pourtant j’avais toujours eu l’impression qu’il était plus grand que moi. Peut être parce qu’il avait toujours sur sa tête des chapeaux ou qu’il peignait toujours ses cheveux en bataille. Cette coiffure approximative devait lui donner quelques centimètre en plus en tout cas le fait que nous faisions presque la même taille n’enlevait selon moi rien à son charme. Un sourire c’était affiché sur mon visage en m’approchant de lui, dire que ce garçon me plaisait était un euphémisme, pourtant il était loin des clichés de la royauté. Je me mis à rire avant de lui répondre « Peut être qu’en fait je préfère les petits ! Une sorte de vice caché ! ». Je n’avais jamais eu aucune préférence pour les garçons grands ou petits, à vrai dire je m’en fichais un peu. Je fermais les yeux quand il me prenait dans ses bras, j’aimais tout chez lui, à commencer par son odeur même si il ne sentait pas l’homme à 15 kilomètres, il avait un parfum discret que j’adorais. J’en profitais alors pour lui déposer un baiser dans le cou, j’avais beau être vierge, j’avais jamais été coincé pour un sous. Je ramassais alors les livres un par un, avant de lui répondre : « Et toi tu es entrain de devenir fou, non ? ». Je hochais par la suite la tête de manière négative, non, il ne m’avait pas dérangé et de toute façon j’aurais fait bien des efforts pour le voir. Bien sûr ça fallait pas le dire mais j’essayais quand même de lui faire comprendre que ce n’était pas vraiment grave : « J’ai du annuler un truc mais ce n’était pas grand-chose… ». Bon je n’allais quand même pas lui dire que je n’avais rien de prévu et son message avait été une bénédiction non ? J’avais ensuite repris le fameux livre manga, dont j’ignorais qu’il avait été tripoté par le gamin précédemment pour découvrir des scènes assez érotiques, je relevais les yeux vers Rocky avant de lui répondre : « Ben pourtant ça parlait de trucs intéressants…Je ne savais pas qu’ils faisaient ça sous forme de bd les chinois ! ». Je le regardais avec un air curieux, presque pervers en fait.

« Peut être qu’en fait je préfère les petits ! Une sorte de vice caché ! » Je pouffé de rire, je voyais bien que je lui plaisais, cette façon qu’elle a de me regarder et cette « indifférence » qu’elle essaye de jouer ne fessait que la trahir. Elle a envie de moi et ça me plait. De plus, lorsqu’on s’enlaça et que la rouquine déposa ses lèvres contre mon cou, je ne pu m’empêcher de pense qu’elle devait être bonne au lit. C’est une rousse après tout et tout le monde connait le mythe qui tourne autour des rousses…Après, reste à savoir si elle ne se teint pas les cheveux…ça pourrait m’amener à avoir un faux raisonnement. Minnie me demanda alors si j’étais en train de devenir fou « Oh ça oui! Toute cette poussière qui traine ici doit affecter mes neurones, ça pourrait bien m’amener à agir de façon insoupçonnée… » Je m’approche discrètement de Minnie de sorte à sentir son doux parfum, sans pour autant envahir son espace personnelle. Je hoche alors ma tête de bas en haut alors qu'elle dit avoir annulée une activité pour venir me voir. « Ben pourtant ça parlait de trucs intéressants…Je ne savais pas qu’ils faisaient ça sous forme de bd les chinois ! » Cette façon qu’elle avait de me regarder me donnait des envies, je me mis donc à l’ausculter de bas en haut, avant de me rapprocher d’elle à nouveau. Je m’étais posté a côté d’elle, de sorte à voir l’intérieur de la revue « Ya un gamin de peut-être 2 ans qui regardait cette revue tout à l’heure…Je peux te dire que sa mère n’était pas de bonne humeur » je ris délicatement avant de poursuivre ma phrase «Je ne comprends pas comment quelqu’un peut être attiré par ces images…Je veux dire, la réalité c’est bien mieux que ces dessins » Je déposai alors ma main sur la sienne, de sorte à tenir moi aussi la revue entre mes mains.

Je me mis à rire quand Rocky blagua sur sa supposé folie, il ne devait quand même pas être si atteint que ça car aucune personne de la boutique n’avait apparemment créé le scandale pour aujourd’hui. Je crois que très, très rapidement notre discussion devint sexuelle. Pourtant je n’avais rien cherché, enfin si je cherchais presque toujours mais souvent les gens ne relevaient pas si rapidement. Peut être que Rocky avait relevé parce qu’il me trouvait pas si mal dans mon genre. Je n’avais rien osé répondre, j’avais senti son regard sur moi. J’avais beau être vierge je savais très bien quand un garçon avait quelque chose derrière la tête et je crois qu’en effet, il y avait bien quelque chose. Je le coupais alors qu’il me détaillait de haut en bas, comme voulant m’assurer que j’avais bien raison : « Tu me regardes avec insistance Rocky, tu t’en rends compte au moins ! ». Je lui fis un petit sourire qu’on pourrait aisément qualifier de coquin, je crois, je n’avais jamais eu froid aux yeux. Je fis un petit sourire en regardant de nouveau Rocky et en m’imaginant la tête de l’enfant qui découvrait le sexe avec des dessins alors qu’il était encore très jeune. Je lui dis alors avec une voie à la fois douce et mielleuse : « Peut être que sa maman n’avait pas suffisamment gouté à ces plaisirs… ». Je me mis finalement à rire, reprenant un peu de distance car j’avais l’impression que ça allait mal finir dès maintenant or ce n’était pas du tout raisonnable. D’une part parce que Rocky n’était pas une personne de mon rang, ce dont personnellement je me fichais bien et d’autre part parce qu’il ne voyait en moi qu’une femme qu’il pouvait avoir rapidement dans son lit pour rejeter par la suite. Non, je n’avais pas besoin de ça. Je repris une respiration normale avant de lui reprendre, toujours avec la même voie suave : « Peut être que cela donne des idées à certains… ». Je lui lançais un regard qui voulait dire que j’étais belle et bien concernée mais je devais pourtant arrêter ce petit jeu de suite.