I don't need help!!! Aiden

Sexe, drogue, alcool, ça faisait tellement de bien, je passerais peut-être pour une traînée auprès de tous, à faire ça dans les toilettes des boites, des bars, juste histoire de tirer un coup, mais ça m'avais tellement manqué ces derniers mois, de pas profiter pleinement de mon corps, et de tout le reste. Encore un coup j'étais sous ecsta, je profitais de la musique,  aussi près que possible des enceintes embarqué par les boum boum que procurait les ondes, j'étais venue seule, enfin j'crois, et si j'étais venue avec quelqu'un je pense que je rentrerai pas avec. J'avais toujours ce bandage à la main, le médecin m'avait dis de le changer tout les jours pendant un mois, mais j'en avais ma claque de ce truc, sauf que j'avais voulus l'enlever dans les toilettes et même si ça se réparait, s'était toujours pas beau à voir. Emportée par la son, un sourire grand jusqu'au oreille, un verre à la main je suivais un mec, il me disait rien je savais juste que j'avais du l'embrasser un truc du genre être provocante ou je sais pas quoi, toujours est'il qu'il m’entraînait vers l'extérieur, ah ouai j'vais pouvoir fumer comme ça. J'avais prévus le coup en roulant mon joint avant de partir. Le mec me tenait par le bras pour m'approcher de lui et m'embrasser dans le cou je sais pas quoi, j'étais plus attirée par la cigarette magique que j'avais entre les doigts, tirant quelques taff, et laissant le gars prendre le total contrôle sur mon corps, on été à l’arrière de la boite, en pleine rue, certes un peu vide, un peu étrange, mais pas effrayante. Puis soudain il me soûlait, j'avais plus envie, j'voulais bouger, faire autre chose. "Azy lâche moi, j'ai envie de partir." Dis je essayant de me déplacer. "Mais nan bébé tu vas rester avec moi." J'avais beau être complètement défoncé, bourrée, d'être une espèce d’allumette, sur jambe, j'avais suffisamment de hargne en moi pour le regarder avec un regard qui se voulus noir. "Lâche MOI!J'ai DIS!" Une coup de coude parti tout seul dans sa mâchoire. Je sais pas où j'avais trouvé la force de faire ça, pour finalement lui asséner un coup entre les jambes, bon dans tout les cas, ça me fis tomber de mes talons, sur le sol, et je rigolais là toute seule, en jouant avec le mec gisant à côté. Il aurai encore quelques temps je me serai trouvé pathétique, maintenant je m'en foutais.

J'étais encore une fois resté très tard à l'école avant de finalement prendre la décision de rentrer chez moi. Néanmoins au lieu de rentrer directement à la maison, j'avais fait un petit détour afin d'aller chercher à manger. Il n'y avait que peu de chose ouvert à cette heure si tardive, le seul que je connaissais digne de ce nom se trouvait non loin du People's Republik. Certainement en cas de petites faims de la part des gens sortant de cet endroit. Le bruit sortant de ce lieu ne sonnait pas de manière agréable à mon oreille, c'est pour cette raison que j'évitais le lieu la plupart du temps.

Ressortant quelques temps plus tard avec un sachet, je vis une scène particulière devant moi. Fronçant les sourcils, je n'y prêtai pas immédiatement attention... Jusqu'a entendre une voix connue. M'approchant finalement, je vis l'homme sur le sol avant de reconnaitre le visage de la demoiselle à ses côtés. Vu son euphorie face à la situation, il était facile de deviner qu'elle n'était pas en plein possession de ses moyens. Bon sang, cette gosse n'écoutait rien... Sortant mon portable, je composais le numéro des urgences.

- Alicia...

M'approchant doucement, je levais la main en l'air en signe de non agression tandis que je l'observais de haut en bas. Au moins elle n'avait rien... Expliquant rapidement la situation a la personne que j'avais en ligne, je lui indiquais l'adresse avant de raccrocher. Regardant rapidement l'état de l'homme, je réalisais que sa vie n'était pas en danger. Mon regard remontant vers l'élève. Néanmoins mon calme s'effaça brutalement lorsque je vis l'objet entre les doigts de la jeune femme. Terminant les derniers mètres qui nous séparaient plus rapidement, je dégageais l'objet de ses doigts avant de l'attraper par le col en la tirant vers la lumière de la rue.

- Si ca t'amuse de gâcher ta vie, ne va pas bouffer celle des autres!

Mon regard était noir tandis que la voix laissait transparaitre ma colère. Faisant en sorte de la faire tenir droite, je l'obligeais à me regarder avant de secouer la tête.

- Je te ramène à l'école...

J'étais au sol, rigolant comme une folle, une attardée, à faire tout et jouer avec la jambe de ce mec, que je ne connaissais pas, à faire bouger avec la pointe de mon pied, et ça me plaisait. Et je fumais tranquillement, prenant le temps, j'étais bien, comme sur un nuage, comme si je pouvais m'envoler, je savais que si j'avais des ailes je pourrai m'envoler loin, loin d'ici faire le tour du monde, passer du temps avec les oiseaux, ouai les oiseaux c'est bien les oiseaux. Une voix attira mon attention, Alicia? Mais c'est qui? "Moi c'est Elizabeth, Alicia c'est Großmutter." Je levais la tête lentement vers l'homme, la laissant tomber d'un côté puis de l'autre, comme si j'étais désarticulé. Il était encore loin, j'avais eu le temps de tirer quelques taffes encore avant qu'il me sépare, je regardais le mégot s'éteindre doucement sur le sol, j'avais presque enfin de lâcher une larme, mais ça sortait pas un simple petit bruit, comme un moineau sur le point de mourir. Et j'étais soulevée j'étais enfin un oiseau, libre d'aller où je voulais, ou plutôt là où l'homme me conduisait à la lumière, je distinguait ses traits je les devinais. "Mais je mange des vers moi, je suis un oiseaux tu vois pas je vole." Je touchais à peine le sol, essayant de tenir sur mes jambes, il voulait que je le regarde mais s'était tellement marrant de le voir, je sais même pas comment on s'était rencontré, mais là je savais que j'avais fait une bêtise, mais s'était quoi. "Nan je veux voler encore." J'aurai pus faire une crise comme une enfant, je mettre à taper du point, mais même avec l'ecsta, même avec le joint, j'avais au fond de moi retrouvée une certaine tenue, je savais au fond de moi qu'il était en colère, que j'allais me prendre un rouste pas possible, que j'allais le regretté de mettre trouvé dans la même ruelle que lui, à l'instant présent et maintenant il me mettait un couvre feu, sauf que "Ich will nicht zurückkehren." Mon allemand reprenait le dessus malgré moi, mais en gros je voulais pas rentrer.

Complètement exaspéré par le comportement de la jeune femme, je ne prêtais plus qu'une oreille distraite  à ses paroles. Soufflant du nez d'un air agacé, je détournais le regard avant de me redresser. La tenant debout par le bras, je réalisais bien rapidement qu'elle était à peine capable de tenir sur ses jambes. Je n'arrivais pas à comprendre le plaisir qu'ils pouvaient avoir en prenant ce genre de substances... Dans cet état, elle était à la merci du premier vautour qui passait dans cette ruelle, c'était déjà un miracle que l'homme se trouvant par terre dans cette ruelle ne lui ai rien fait... Preuve qu'elle avait encore quelques reflexes.

Revenant devant la boite, le videur me regarda d'un air étrange en s'avançant d'un pas.  Tiens donc... Le sort de ses clients l'intéressait en dehors de l'enceinte... A vrai dire, cela me surprenait.  M'adressant directement à lui, je temporisais la situation. Fallait-il que je la laisse entre les mains de cet homme? C'était probablement plus rapide que je m'en occupe moi même. Une fois rassuré, l'homme retourna à sa place avant que je ne lève la main vers la route pour interpeller un taxi. Ils étaient bien moins nombreux que vers 5h du matin mais c'était bien suffisant pour rentrer.  

La regardant à nouveau, je lui tapotais la joue, prêt à resserrer ma prise si elle venait à redevenir agitée. Mais elle resta plutôt calme, jusqu'a ce qu'elle aperçoive le taxi. Se débattant lorsque j'ouvris la porte, attirant à nouveau l'attention du vigile... Agacé par son comportement, je lui dis d'une voix sèche:

- Et que comptes-tu faire si je te laisse là...? Dormir dans le caniveau à attendre qu'un de ses malades te saute dessus? Si c'est le genre de vie que tu espères, la prochaine fois que tu feras en sorte que je ne te vois pas...

Lui appuyant sur la tête, je la fis monter dans la voiture avant de refermer la porte derrière elle. Faisant le tour, je montais de l'autre côté avant d'indiquer l'adresse au chauffeur, lui demandant de fermer les portes. Croisant les bras, je l'observais du coin de l'oeil.

« Laß ich ! » Il me serrai fort, un peu trop à mon goût, enfin je sais pas trop, mais j'en avais l'impression de toute façon, il pouvais bien me toucher comme une caresse de plume que je prendrais sa pour une agression et vis versa. Il me faisait traverser la boite, puis on se retrouvait dehors, un mec devant nous, par automatisme, je me calmais, il avait un regard noir, rien de bien qui m'aille, Aiden déblatérai avec racontait je sais pas quoi. J'étais en train de redescendre je le sentais, et j'essaie d’être concentrée, et si Aiden était pas venue j'aurai repris un dose, et je serai reparti comme en l'an quarante, sauf que là je pouvais pas, et l'autre colosse qui nous tenais la jambe, je me concentrais sur une mèche de cheveux que je faisais tourner autour de mon doigt, comme si s'était la plus belle chose du monde, sauf que j'avais plus beaucoup de cheveux, j'essayais tout simplement de les regarder, chose qui est loin d'être simple. Le vigile semblait vouloir nous laisser partir, je lui fis un grand sourire, un petit baisé envoyé par la main et je le regardais tout le long, jusqu'à l'arrivais d'un Taxi. Je tapa du pied par terre. «  Laß Moi! » Je voulais rester, rester là, profiter de la musique, des mecs, des filles, voilà ce que je voulais faire, profiter à fond, quitte à risque ma vie, t'façon y avait rien qui me retenais, j'avais plus d'attache du moins je voulais pas en avoir. « Ich will être un oiseau. » Je m'agitais, je sentais la présence menaçante du vigile dans mon dos, tandis qu'Aiden m'obligeais à monter. Je résistais, il m'appuyas sur la tête pour rentrer, je serrai les dents, j'avais envie de frapper, et de musique aussi, oui de la musique. « J't'ai rien demandé AIIDEN ! » J'avais lâchais, pas conscience que s'était une réponse à sa question, je voulais crier brayer comme une enfant, m'enfuir en courant, mais même ça il semblerai que je ne puisse pas, j'étais toujours prisonnière de quelque chose, de quelqu'un, jamais libre, toujours enfermé.

Levant les yeux vers le ciel, je secouais légèrement la tête. Cette gamine était intenable. Mais la bonne nouvelle dans cette affaire est qu'elle avait conscience de qui j'étais. Peut être n'était-elle pas si perchée dans son monde finalement.

- Je sais... Mais tu ne l'aurais jamais fait même en plein possession de tes moyens.

Tournant finalement la tête vers la fenêtre, je regardais défiler le paysage. Il était vrai que je me mêlais probablement de chose qui ne me regardait pas mais je me sentais concerné par son sort. N'était-ce pas mon rôle d'enseignant? L'observant de nouveau, je me demandais si je pouvais réellement la ramener à l'école dans cet état. Malgré qu'elle ne l'ai pas fait à l'école, elle était quand même sous son emprise dans l'enceinte.

Soupirant, j'attirais l'attention du chauffeur avant de lui demander de se rendre à l'hôtel correct le plus proche. Me replaçant dans le fond de mon siège, je croisais les bras en attendant d'arriver. Je souhaitais sincèrement qu'elle n'ai rien d'autre sur elle, car je n'étais pas sur de pouvoir ravaler une nouvelle bouffée de colère. La regardant, je lui expliquais la situation.

- Tu vas dormir à l'hôtel pour la nuit... Ca évitera que l'administration te pose problème.

Arrivé à destination, je descendais finalement du véhicule, payant le chauffeur avant de faire le tour pour la récupérer, je la repris par le bras. Entrant dans l'hôtel, je ne prêtais pas attention au regard du standardiste tandis que je lui demandais une chambre pour une personne. Payant avant de prendre la clé, je menais Alicia jusqu'a l'ascenseur en tentant de capter son attention. Elle était encore si distante. Soupirant, nous montions au quatrième étage avant que je ne lui donne la carte de la chambre.

- Je compte sur toi pour venir lundi en cours avec les idées clairs...

Voyant qu'elle ne me regardait pas, je me raclais la gorge avant rajouter.

- Et si je te revois dans cet état, je te ferais passer l'envie de recommencer... Tu m'as bien compris?

La route me donnait mal au cœur, plus d'une fois j'eu envie de faire sortir mes entrailles, j'écoutais plus ou moins ce qu'il me disait sans aucune réaction, sauf le fait qu'il voulait me faire dormir à l'hôtel et ces pseudo problèmes avec l'administration, ça me faisait rire, c'est pas la première fois que je me retrouvais dans un état pareil et que je rentré à la Quincy, et pus d'une fois s'était arrivé dans la Quincy aussi, on était pas au collège, ni même au lycée dans un internat où on était soumis à des règles de bienséance, j'étais majeur, vaccinée, j'avais bien le droit de me foutre la tête à l'envers si j'en avais le désir. M'en c'est pas grave. Une fois sur place, je restais pas en place pour autant, on nous jetait des regards de travers, un mec de trente balais avec une fille complémentent déchirée y avait de quoi se poser des question. Il me parlait des cours, de je sais pas coup, comme si j'allais pas aller en cours s'était ridicule. Et il voulait partir, ah nan, t'es là tu restes, mon petit. J'avais une subite envie de lui, il m'avait placé dans la chambre, me tendant la carte, pour que je reste là jusqu'au lendemain matin, il allait partir. Je le regardait, toujours aussi défoncée, sans équilibre, le regardant dans les yeux, en fait j'avais envie de lui, me mordant la lèvres inférieurs, m'approchant tant bien que mal, pour venir déposer mes lèvres contre les siennes, laissant mes mains se balader sur son corps, il faut dire qu'il était pas désagréable à regarder pour un prof, pour un mec de dix ans de plus que moi. Je collais mon corps contre le sien, le forçant à m'embrasser, mais je n'avait pas beaucoup de réponse de sa part. Je préféra alors être plus direct et laisser ma main descendre le long de son torse et la déposer vers son entre jambe, caressant au dessus de son pantalon.

Levant les yeux vers le ciel en voyant qu'elle n'allait pas entrer d'elle même, j'ouvris la porte d'avant d'allumer la lumière. La chambre n'était pas très grande mais elle était d'une propreté irréprochable. Tant mieux, je n'avais pas envie qu'elle dorme dans l'un de ses motels douteux. J'avais envisager bien des scénarios qui auraient pu poser problèmes, du vigile à la personne à l'accueil de l'hôtel, mais je devais avouer que je ne m'étais pas méfié un seul instant de mon élève en elle même. Lorsque je sentis ses lèvres sur les miennes, j'eus un mouvement de recul en fronçant les sourcils. La situation était étrange... Etait-elle vraiment consciente de ce qu'elle était en train de faire et surtout avec qui? Elle avait bien conscience de qui j'étais dans la voiture et vu qu'elle avait rien repris depuis, il y avait peu de chance qu'elle ait perdue la mémoire entre temps. Reculant à nouveau d'un pas, elle tituba dans ma direction avant de reposer ses mains sur moi .

- Ca suffit, Alicia!

Lui attrapant les poignets lorsque ses mains commencèrent à descendre sur mon pantalon, mon regard se fit plus froid. Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle était en train de faire. J'étais plus costaud qu'elle alors l'arrêter dans son mouvement n'avait pas été très dur. Attrapant ses poignets dans une seule main, je la fis reculer, je n'étais pas là pour jouer avec elle. Et tous ce qu'elle aurait pu me proposer dans ce registre là, ne m'intéressait pas. Non pas qu'elle n'était pas jolie, bien au contraire, elle aurait pu facilement faire tomber des dizaines d'hommes à ses pieds, mais elle était une élève et moi, professeur et il était hors de question que ça aille plus loin. La lâchant finalement, je me tenais prêt à l'arrêter si elle venait à recommencer sans pour autant l'afficher. Je ne voulais pas lui faire de mal mais si je n'avais pas le choix, j'étais prêt à utiliser la force pour la calmer.

- Tu ferais bien de te reposer...

La regardant encore un instant, je me retournais avant de passer le seuil de la porte, la fermant derrière moi. Posant une main sur mes yeux qui glissa jusqu'a mon front, je secouais la tête.

Nan je voulais pas m'arrêter là, pas finir ma soirée maintenant, bien sur que je savais qui il était, son statut le mien, s'était un prof, j'étais élève, mais y avait quoi de mal à se laisser abandonner au plaisir de la chair entre adulte? Y avait rien de mal, juste assouvir un désir. Il avait beau me retenir, il me donnait de plus en plus envie, pas que la violence m’excite mais là ça avait un côté charnel que j'appréciais, bon peut-être à mettre sur le compte de mon état aussi. "J'ai envie de toi." Lâchais je avant qu'il me repousse vraiment, pour partir par la porte, j'y crois pas il allait me laisser seule ici. "J'leur dirais tous que t'as voulus abuser de moi." Criais-je, bon la je savais pas ce que je disais, bien sur que je le ferai pas, mais si vraiment j'étais de ce genre, j'aurai pus le faire, j'avais pas mal de témoin, le videur, la fille de l’accueil, enfin si je voulais vraiment je pourrai le faire. Je tapa un gros coup dans la porte avant de faire le tour de la chambre, la fin des effets de l'ecsta arrivait, et c'est pas pour autant que j'allais me coucher tout de suite, y avait un mini bar qui traînait, ma chance, au pire je payerai la note demain en partant. J'avais un large sourire qui se dessinait sur mon visage de la tek, plein de fiole de tek', le pied. J'en sortie plus d'une poignée, mis le son sur mon téléphone et enfila les écouteurs, au moins je dérangerai personne, et je continuerai ma soirée, j'allais finir à quatre pattes devant le chiotte mais qu'importe, ça faisait tellement de bien de se lâcher.

N'étant pas très éloigné de la porte lorsqu'elle hurla sa menace, je me figeais un instant avant de passer le seuil de la porte... Je n'avais pas de compte à rendre car je ne m'étais rendu coupable d'aucun crime. La colère montait en moi et il me fallut une force surhumaine pour ne pas claquer la porte en sortant. Non, il ne fallait pas que je craque maintenant... Serrant les poings, je m'appuyais contre le mur avant de les porter lentement à mon visage. Inspirant et expirant lentement, un bruit sourd contre la porte me fit perdre ma concentration en me faisait sursauter... Cette gamine était vraiment intenable.

Restant un moment devant la porte à me demander ce que je devais faire, je m'éloignais finalement de cette dernière avant de redescendre les étages par l'ascenseur. M'appuyant dans un coin de ce dernier, je secouais la tête. Il fallait que je me calme... Il le fallait. Mes membres tremblaient et je dus à nouveau serrer les poings afin de diminuer les spasmes. C'est lorsque les portes s'ouvrirent que je me rendis compte que j'avais oublié mon repas en haut... Secouant légèrement, je me dis finalement que cela importait peu... L'appétit m'avait fuit... Passant devant la standardiste, je lui adressai un sourire avant de sortir de l'hôtel.

Sortant mon téléphone de ma poche, je posais les écouteurs sur les oreilles avant de laisser une douce musique envahir ma tête. Il fallait que je me concentre sur la musique... Que j'oublie tout ce qu'il pouvait y avoir autour. Le ciel s'était couvert et la pluie commençait à tomber sur la ville, remontant le col de ma veste, je déambulais dans les rues en prenant la direction de mon appartement. Pour la première fois depuis bien longtemps, j'avais envie d'être seul... C'était étrange, cette fille réveillait en moi des crises que je croyais éteintes.