Pretty liars ► Faith & Camille

Camille avait décidé de débuter sa première journée en Alaska par un petit tour en extérieur de leur hôtel de glace. Quoi de mieux pour s'aérer l'esprit et arrêter ressasser toutes ces mauvaises pensées ? Elle était plutôt du genre frileuse, mais après avoir enfilé plusieurs pull, dont un gros en laine ainsi que sa doudoune résistante à toute épreuve, elle était parée pour le grand froid. Ses premiers pas firent craquer la neige et comme une gamine, elle s'amusa à marcher encore et encore pour rendre cette étendue de neige beaucoup moins parfaite qu'elle ne l'était au départ. Puis, rattrapée par sa monotonie des derniers jours, elle se lassa. Elle continua sa balade quand soudain elle aperçut une silhouette en retrait, assise sur un banc. Faith ! l'appela-t'elle lorsqu'elle reconnu son amie. En quelques pas elle vint la rejoindre. Ça va ? C'est magnifique ici pas vrai ? Mais à peine avait-elle prononcé ces paroles qu'elle vit que quelque chose n'allait pas. Inquiète, elle s'assit à côté d'elle pour lui tenir compagnie.


CREDIT TO KAIJI FROM ILH

J'étais dehors en train de penser à ma misérable vie sentimentale, dans un froid glacial. J'avais beau m'entourer de couches de vêtement, j'avais toujours aussi froid au coeur. J'appréciais le voyage, mais par moment, je craquais, je me sentais mal, je repensais à Walter qui devait bien se tenir chaud avec Ariane. Je ne voulais pas savoir, je ne voulais pas les imaginer ensemble, rien que cette idée me donnait envie de vomir. Je croisai mes bras pour essayer de me réchauffer lorsqu'une fois familière vint me rejoindre. Je tournai la tête vers Camille et j'essuyai vite une larme qui risquait de me coller à la joue comme un glaçon. Salut. dis-je un peu gênée qu'elle me trouve comme ça. Elle s'installa à côté de moi et j'essayai de lui sourire normalement. Oui, magnifique... désolé je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un passe dans les environs, ne t'inquiète pas pour moi. je respirais un grand coup pour essayer de faire disparaître toute tristesse dans l'atmosphère.


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Oui, Camille ne s'était pas trompée, quelque chose n'allait pas. A présent qu'elle était assise à côté de Faith, elle pouvait voir son teint blanchâtre, son regard triste et ses yeux embués. La voir ainsi lui fit mal au coeur. Elle qui était toujours si joyeuse d'habitude. Salut. Oui, magnifique... désolé je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un passe dans les environs, ne t'inquiète pas pour moi. Sa voix tremblait, elle semblait vraiment blessée. Camille avait une petite idée de ce qui la rendait si triste, elle savait que c'était fini entre elle et Walter. Mais jamais elle n'aurait pensé que cette rupture ferait si mal à son amie. Peut-être était-elle vraiment attachée à lui. Il se pouvait aussi qu'elle soit blessée par les rumeurs qui couraient à son sujet, et que sa vie privée ait été exposée au grand jour dans le journal de l'université également. Dans tous les cas, il n'était pas question qu'elle la laisse seule et qu'elle continue son chemin. Si justement, je m'inquiète. Que se passe-t'il ? Ou plutôt que c'est-il passé à Harvard ? Oui car apparemment, son chagrin durait depuis un moment, et Camille n'aimait aps ça. Elles se connaissaient depuis si longtemps toutes les deux, tellement longtemps que Camille la considérait comme sa soeur, et c'était certainement réciproque. Faith savait qu'elle pouvait se confier sans crainte.


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Camille était mon amie, ma petite soeur, celle qui m'avait toujours épaulée, toujours protégée même quand nous étions que des gamines naïves de la vie inconnue. Sa présence me rassurait toujours et même si je n'avais pas vraiment envie de me confier, je ne voulais pas la vexer et la rejetée donc je pris mon courage à deux mains pour lui expliquer. J'arrive pas à l'oublier. Walter me manque tellement. Je comprends pas ce qu'il m'arrive. Je l'aime désespérément depuis des mois et il s'en fout royalement. Il préfère passer du bon temps avec Ariane. je soupirai et je me rapprochai de Camille pour me blottir contre elle, comme un enfant qui vient chercher du réconfort auprès de sa mère. J'ai toujours été forte et tu es une des premières à le savoir, j'ai envie de passer au-dessus de cet obstacle mais rien n'y fait. J'abandonne, je n'en peux plus Camsou. c'était comme ça que je l'appelais, un petit surnom unique venant de moi. Il y avait quelque chose de différent entre Ace et Camille. La dunster était rapidement devenue ma meilleure amie à Harvard alors que Camille était mon amie d'enfance, mais c'était presque pareil. Je sentais mon coeur se serrer et ma respiration se bloquer, bon sang que j'avais mal au coeur.


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Camille voyait bien que Faith souffrait. Elle avait l'air vraiment, vraiment malheureuse. Elle se souvenait des chagrin d'amour de la blonde lorsqu'elles étaient plus jeunes. Un beau brun bien plus âgé qu'elle sur la plage de miami, qui finalement la laissait tomber pour une autre. Elles en avaient vécu des histoires toutes les deux là-bas, et à l'époque elles soignaient leur chagrin devant un bon film comique installées sur le lit luxueux de Faith avec des bonbons et du chocolat. Maintenant qu'elles avaient grandit, tout semblait plus compliqué. Camille aurait donné n'importe quoi pour avoir encore un peu de cette insouciance. Au bout de quelques secondes, Faith finit par s'ouvrir et se confier. J'arrive pas à l'oublier. Walter me manque tellement. Je comprends pas ce qu'il m'arrive. Je l'aime désespérément depuis des mois et il s'en fout royalement. Il préfère passer du bon temps avec Ariane. A ces mots, Camille fut un peu perturbée. Alors Faith aimait Walter ? Elle l'aimait vraiment ? La jeune femme savait que Faith n'était pas du genre à se dévoiler à n'importe qui, qu'elle lui fasse confiance de la sorte alors que Camille lui cachait des choses la fit se sentir encore plus coupable. Mais surtout, elle fut touchée par la détresse de son amie. Faith était une battante, elle ne se laissait jamais marcher sur les pieds, et certainement pas par un mec ! Etre aussi mal n'était pas dans ses habitudes. Doucement, elle vint se blottir contre Camille pour chercher un peu de réconfort. Essayant de la soutenir, elle passa son bras autour de son amie et posa sa tête contre la sienne. J'ai toujours été forte et tu es une des premières à le savoir, j'ai envie de passer au-dessus de cet obstacle mais rien n'y fait. J'abandonne, je n'en peux plus Camsou. En l'entendant l'appeler ainsi, Camille eut l'impression de retrouver leur complicité habituelle. Elle fit la grimace en entendant ses paroles, vraiment inquiète d'entendre Faith n'inébranlable aussi blessée. Ma Faith... dit-elle sur un ton compatissant tout en la massant doucement. Tout en prenant soin de bien choisir ses mots, elle tenta de la réconforter. Walter ne sait pas ce qu'il rate. Et puis tu sais bien comment il est avec les filles... il a toujours été comme ça. Si il n'arrive pas à te voir telle que tu es et à changer pour toi, à être fidèle pour toi, c'est qu'il ne te mérite pas ! Tu vaux bien plus que ça.


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Me confier ainsi, parler de Walter en pensant très fort que c'est le pire des enfoiré alors qu'il était tellement gentil avec moi, ça me faisait mal et ça me donnait la migraine. J'en faisais tout un fromage pour cette tromperie et cette rupture, mais j'avais tellement espéré l'intéresser et maintenant c'était comme si de rien n'était. Il avait joué avec mes sentiments, espérant peut être trouver l'amour, mais en remarquant qu'il ne l'avait pas -il devait être aveugle oui- il est allé voir ailleurs, tout simplement. Camille me berça dans ses bras et je trouvais ça touchant. C'était comme si on retournait en enfance. Je me confiais rarement, très rarement et quand je le faisais c'était parce que j'en avais besoin sinon j'explosais intérieurement. Cambridge's secrets n'arrangeait pas les choses à me salir comme fille cocue pendant que Walter et Ariane vivent leur petite histoire d'amour. Je soupirais.  Mais je trouve ça quand même bizarre qu'il ait voulu tout laisser tomber pour moi, n'être rien qu'à lui. Si seulement Ariane n'existait pas, tout serait plus simple. la jalousie pouvait se lire sur mon visage. Je redressai ma tête et j'essuyai mes larmes, une bonne fois pour toute -je l'espère- avant de regarder mon amie cabot. Je fronçais les sourcils. D'ailleurs, est-ce qu'ils sont ici? Je n'ai pas osé regarder les eliots à l'arrivée, je me sentais mal à l'aise d'affronter leur regard, ou pire, de les voir tous les deux ensemble. rien que cette pensée me donnait envie de vomir.


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