Tout commença quand mes deux Working Ladies de mères se sont mises à vouloir un enfant après huit ans de vie commune et qu'elles ont fait appel à un de leurs amis communs : George. Il incarnait à lui seul le clicher que tout le monde se fait sur les Suisses, riche à souhait, connus de tous en ville, fin bref un très bon parti. Sauf qu'il avait tendance à courir tout ce qui bougeait et qu'il n'avait pas la moindre intention de "settle down" comme disent les américains. D'ailleurs je suis convaincu que ma libido infernal est un truc qui me vient de lui :p . Mais il ressentait tout de même le besoin d'avoir un enfant . Quel paradoxe ce type je vous jure ! Alors quand Ginny et Candace, mes mères lui ont demandé d'être le géniteur de leur enfant, il a accepté avec un grand sourire et ils tout les droits embarquer pour l'aventure de leur vie : moi. Je suis né un 13 Février 1992 par césarienne -voyez, je foutais déjà le bordel depuis le début !- à Genève en Suisse. Bon je ne vais pas vous le cacher, quand j'étais petit il m'arrivait de me demander pourquoi mes parents n'habitaient pas ensemble comme ceux de la plupart de mes camarades. Rassurez-vous, on ne m'a jamais tyrannisé du fait que j'ai deux mères. Puis en même temps si vous voyez les traits dures du visage de ma mère, Candace, il serait évident pour vous qu'elle n'est pas le genre de femme que vous voulez énerver. Je me souviens encore d'une fois à la sortie de l'école, un père avait osé faire un commentaire négatif sur moi et ma mère lui a promis de "faire de votre vie un enfer". D'ailleurs sa famille et lui ont déménagés trois semaines âpres ,car il avait soudainement perdu son emploi, on se demande bien la faute à qui ^^. Puis quand j'ai eu dix-sept ans mon père à déménager à Londres en Angleterre et j'ai décidé de le suivre parce que j'avais envie de nouveauté. Bien sûr les premiers mois loin de tout ce que j'avais connus ne furent pas facile mais heureusement, j'ai rencontré April et tout à changé. Elle était fille de pasteur et pourtant je n'ai jamais rencontré de personne aussi cinglée. Bon euh... je ne vais pas vous sortir des trucs du genre "elle a bouleversé mon être" ou encore "elle est devenue le centre de mon univers", mais elle a été la fille avec laquelle je suis tombé amoureux pour la toute première fois. Et laissez-moi vous dire que pour moi étant un coureur de jupon invétérer, ne penser qu'à la même fille tout les jours a été étrange pour moi. Et ça a duré presque un ans, d'ailleurs quand j'y repense maintenant ça m'embarrasse. Dès qu'elle me regardait ou me souriait, je sentais ces foutus papillons danser la macarena dans mon ventre ! Puis un soir d'Halloween il y a trois ans, je l'ai vu avec un autre gars, j'ai pété un câble et ai bu tellement que je ne me souviens pratiquement plus de cette soirée. Et pourtant je me souviens très bien des semaines qui ont suivies. Tout a commencé avec un texto d'April qui me disait "Il faut qu'on parle" et tout le monde sait ce que ça veux dire : PANIC A BORD O_O ! Puis un soir d'Halloween il y a trois ans, je l'ai vu avec un autre gars, j'ai pété un câble et ai but tellement que je ne me souviens pratiquement plus de cette soirée. Et pourtant je me souviens très bien des semaines qui a suivie. Tout a commencé avec un texto d'April qui me disait "Il faut qu'on parle" et tout le monde sait ce que ça veux dire : PANIC A BORD O_O ! Je me suis directement dit qu'elle avait vu comme j'étais jaloux à cette soirée et qu'elle venait sûrement me remettre à ma place ou pire encore, que j'allais l'a perdre. Mais non ce fut pire
"Je suis enceinte" me dit-elle, alors qu'elle était assise sur mon lit. Je peux vous jurer qu'à ce moment-là mon coeur à manquer un battement et pendant plusieurs minutes je n'ai rien dit. Peu être que ça a été trop long parce qu'elle s'est levée du lit et a commencé à ramasser ses affaires, les larmes aux yeux.
"Woah ,mais attends ou tu vas ?" m'empressais-je de lui demander en lui bloquant le passage. Elle se mit à rire, mais il n'y avait aucun humour ou joie dans son rire, les larmes commençaient à couler librement maintenant.
"Je m'en vais, quel autre choix j'ai ?" me demanda t-elle en posant la main sur son ventre, [color=MediumVioletRed]" Je ne suis plus toute seule maintenant, il faut que je pense à lui."
Oui et moi je dois penser à toi me disais-je et presque instantanément, mon choix était fait.
"Je t'aiderais tu sais, je vous aiderais tous les deux!" lui dis-je avant de la prendre par les épaules,
"je ne te laisserais pas te débrouiller toute seule." Et j'ai tenu ma promesse et ai légalement adopté Ethan Adam Lewis neuf mois après. April et moi n'étions pas ensemble, non mais on vivaient ensemble pour le bébé et franchement cette vie de famille me plaisait beaucoup. Seulement ce n'était pas du gout de tout le monde, mes parents étaient convaincus que je gâchais ma vie et j'avais décidé de ne pas leur dire qu'Ethan n'était pas mon enfant biologique. Et le père d'April était tellement dure avec moi alors qu'il me considérait comme un fils quelques mois plus tôt, que je n'arrêtais sans cesse de me poser des questions. Et trois semaines avant Noël, il y a deux ans, mon monde s'est effondré... Je me souviens encore de tout comme si ça s'était passé hier. Je revenais du supermarché pour une course qui s'est allongé quand j'ai décidé de passer à la pizzeria du coin ensuite. Dès que j'ai mis un pied dans l'appartement j'ai sentis que quelque chose était bizarre, l'atmosphère était tendu et j'en avais la chaire de poule.
"Ap ? T'est là ?" demandais-je d'une voix tremblante, me mettant encore plus à flipper quand je n'ai pas reçu de réponse. Et là devant moi, allongée sur le sol dans une marre de sang se trouvait le corps d'April, sans vie. Son père tenait un flingue qu'il pointa sur moi dès qu'il me vit.
"C'est de ta faute tout ça !" me crachat-il à la figure,
"Si tu l'avais laissé tranquille je n'aurais jamais eu à faire ça !". Il a commencé à se rapprocher, le flingue toujours pointé à ma hauteur.
"Tu sais comme j'ai honte que ma fille ce soit fait engrosser avant le mariage et par un fils de lesbiennes en plus ?" me demanda t-il, le ton lourd de reproches. Il avait les larmes aux yeux et c'était clair qu'il était en état de choc, mais il était clairement décidé à m'abattre alors sur le moment je n'ai pu tenter qu'une seule chose.
"Il n'est pas de moi." déclarais-je en levant les deux mains,
"Ethan n'est pas de moi, mais j'aimais April et je voulais l'aider." Et comme ça, il a retourné l'arme contre lui et s'est explosé la cervelle sous mes yeux. Je ne comprenais rien à ce qui se passait, mais je voulais être sûr que mon fils allait bien et que je n'avais pas perdu ma petite famille. Seulement en arrivant dans sa chambre, la marre de sang dont le matelas de son berceau s'imprégnait était clairement visible et je me suis jeté sur le sol et j'ai pleuré. Pendant des heures, enfin je crois. Puis j'ai enfin eu la force d'appeler mon père en lui disant de venir aussi vite qu'il pouvait, je pleurnichais comme un bébé. Et j'ai fait une dépression, pendant plusieurs mois je n'ai pas réussi à accepter ce qui c'était passé. Et je me suis accroché à l'idée que j'avais un futur, que ma vie n'était pas fini. Mais en réalité j'avais l'impression d'être un zombie tellement j'étais triste. Alors, j'ai parlé d'April et Ethan dans mon essai et l'ai envoyé à plusieurs universités. Et voilà comment je suis arrivé à Harvard...