Tout n'est que sujet de connaissance

Brrrrrr j'étais en retard comme toujours ces derniers temps, j'étais pas comme ça avant, comme quoi y avait pas que mon caractère y avait mes manie qui avait changé aussi, depuis que j'avais voulus quitter la Quincy pour rentrer chez mes parents, j'étais plus à l'heure et encore moins en avance. Tant pis les gens m'attendrais, pour une fois que c'est après moi qu'on attend. Enfin bref, s'était à 10h20 que j'étais arrivée cher Holly pour qu'on aille à New York, faire le tour des musées, ça faisait un petit moment que j'avais pas passé du temps avec elle, à parler d'histoire et rien que d'histoire, pas de discussion futile comme les guéguerres des maisons, les histoires de coucheries et de tromperie, on parlait pas forcement de nos états d'âme non plus, nan avec elle je partageais ma passion de l'histoire, comme j'avais pus le faire avec moi père il y a des années. Holly était d'ailleurs une des rares filles que je connaissais à être vraiment passionné comme moi, elle me comprenait, elle était au courant de mon projet de faire des documentaires historiques plus tard, alors que les autres ne comprenais rien beaucoup trop de gens m'avais dit que le passé ne servais à rien, mais le passé c'est ce qui nous construit, nous tous autant qu'on est, cette terre aussi, l'élément essentiel l'Histoire, nous sommes tous l'histoire de quelqu'un et trop peu de gens s'en rendait compte. Aujourd'hui ça me marquait encore plus, Holly m'avait proposé une exposition sur la seconde guerre mondial, une partie de l'histoire de mon pays natal, l'histoire de mon grand père allemand et de ma grand-mère française, nan ce n'étais même pas une partie, s'était ancré comme une vieille cicatrice, plus d'un fois mes grand parents m'avaient raconté cette histoire, on l'avait appris à l'école aussi, puis en France aussi, mais les versions étaient toutes différentes, mais tout ça ne remplacera jamais les milliers de morts par la faute d'un homme.
Le voyage fus assez rapide, et finalement on se retrouvait dans New York face au musée, j'avais hâte de voir comment cela allait être présenté. J'avais pas de plaquette de présentation, et on avait pas vraiment fait le débrif de ce qu'il y avait à l'expo dans la voiture, parce qu'on parlait plus de nos point de vue sur cette guerre que vraiment le contenue. "L'expo c'est quel point de vus? J'aimerai bien un point de vus américain je t'avouerai parce que l'Allemagne et la français je le connais un peu trop. En fait nan ça serai bien que y aie tout les points de vus, enfin on aura plus de soldats américains que de victimes de cette guerre, enfin ça me changerai un peu." Je riais nerveusement, j'avais toujours eu ce fâcheux problème d'expression quand le sujet était sérieux, dans ma tête s'était toujours précis, mais quand ça passait par ma bouche tout était déformé et faut dire que s'était plutôt assez chiant.

L’histoire, c’était plus qu’une passion et c’était rare que je ne saoule pas les gens lorsque je leur en parlais. C'est pour ça que dès que j’avais entendu parler de cette expo sur la seconde guerre mondiale à New-York, j’avais tout de suite pensé à Alicia. Nous avions cette passion commune qui était assez rare en fait. Beaucoup de gens, surtout à notre âge, trouvaient les musées totalement inintéressants et ennuyeux mais je pensais tout le contraire. C’était l’héritage que nos ancêtres nous laissaient et nous devions savoir ce qui s’était passé dans le passé afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs. Parce que c’est de nos erreurs que l’on apprend le plus, et je trouvais ça juste passionnant de savoir en détails tout ce qui s’était passé pour que l’on ait aujourd’hui la vie qu’on avait. Parce que forcément, le passé avait eu des répercussions sur le futur et il y avait une raison historique pour beaucoup de choses que nous vivions quotidiennement. Alicia m’avait rejoint chez moi vers dix heures et demi afin qu’on aille ensemble sur New-York et la route fut assez rapide. Je crois que nous étions toutes les deux excitées à l’idée d’y être et une fois devant, l’excitation n’était que plus grande. Regardant la petite plaquette de présentation avec mon amie, celle-ci finit par me demander, "L'expo c'est quel point de vus? J'aimerai bien un point de vus américain je t'avouerai parce que l'Allemagne et la français je le connais un peu trop. En fait nan ça serai bien que y aie tout les points de vus, enfin on aura plus de soldats américains que de victimes de cette guerre, enfin ça me changerai un peu." J’hochais la tête en haussant les sourcils, relevant le regard vers Alicia, « J’en sais trop rien… » Je parcourais le morceau de papier dans ma main et je pointais celui-ci du doigt, ajoutant, « Je crois qu’il y a les trois points de vue en fait, et que pour chaque mini expo des différents pays, il va y avoir un guide de ce même pays pour mieux nous expliquer… » Je m’avançais avec elle vers un petit groupe de personnes qui attendaient pour entrer dans la première mini expo qui s’intéressait au point de vue Allemand, « Il faudrait que je demande si on peut prendre des photos, ça peut être intéressant pour mes cours… », murmurais-je presque à moi-même alors que je sortais mon appareil photo de mon sac.

L'histoire, s'était peut-être la seule stabilité que j'avais dans cette vie, depuis 22 ans c'est la seule chose qui n'avait pas changé, ma passion. Cet expo sur la seconde guerre mondiale était prometteuse, enfin rien qu'à voir la plaquette qu'Holly tenais entre les doigts. Puis elle me confirmait qu'y avait différents point de vus, mais bien entendus, j'étais pas certaine qu'il y aie le point de vus des nazis, des collaborateurs français, il y aurai que la défense et la détresse des blessés de guerre, des résistants, cette histoire que je connaissais par cœur. A quoi bon ça servais de montrer les fous qu'étaient, Hitler, Göring, Mussolini et tout les autres si ce n'était pour montrer les atrocités de leur actes. Et puis il est toujours mieux de se présenter en temps que fervent défenseur de la paix que pro Shoah. On s'approchait du premier groupe, avec un Allemand, je savais si s'était un vétéran ou pas, il était certainement né pendant la guerre vus son âge, ou alors je m'avançais trop en disant ça et dans ce cas s'était un historien, un peu plus impartiale. Je parlais jamais vraiment beaucoup quand j'étais au musé trop absorbée par les tableaux, photos, mini film, affiches, reliques et puis je me faisais toujours films à savoir ce qui se passait à ce moment précis d'autre l'autre côté, enfin ma tête était complexe valait pas mieux que quelqu'un y entre quand j'étais au musé il risquerai de ne rien comprendre. Holly voulait prendre des photos, mais en redressant la tête je voyais plein de monde avec des appareils, pas de flash bien entendu mais ils avaient tous des appareils, je donnais doucement un coup de coude en lui montrant de la tête les autres personnes. « Je pense que tu peux... » Fis je avec un léger sourire avant de reprendre. « … Allez viens on se rapproche, on entendra mieux. » Heureusement, l'homme parlais anglais, on serai pas obligé de supporter des traducteurs, quoique ça me servirai pas à grand chose mais bon. L'homme se mis à parler, commencer par le début, et les première tensions.

C’était rare les gens qui aimaient l’histoire autant qu’Alicia et moi, et c’était pour ça que je l’avais précieusement choisi pour devenir une amie de taille lorsqu’il s’agissait de devoir faire des expos. Les gens ne comprenaient pas comment je ne m’en lassais pas. C’est vrai, prenons l’expo que nous allions justement voir sur la seconde guerre mondiale. Je connaissais cette partie de l’histoire très bien, j’avais lu beaucoup de choses là-dessus, assez pour pouvoir faire un débat en long, en large et en travers avec n’importe quel historien. Beaucoup de gens me diraient donc que cette exposition ne me servirait à rien puisque je savais déjà tout ce qu’il y avait à savoir mais ce que les gens ne comprennent pas, c’était qu’avec l’histoire, on apprenait toujours de nouvelles choses. Même parfois des petits détails qui peuvent faire basculer entièrement notre jugement. C’est pour ça que le point de vue de tous les concernés était important et intéressant dans cette exposition. Nous rapprochant du premier groupe, de la première mini expo présentée comme étant celle des Nazi, j’écoutais avec Alicia ce que l’homme nous disait dans un Anglais à l’accent typiquement Allemand. Nous étions silencieuses et c’était toujours comme ça lors de nos sorties. Je sortais mon appareil photo, mais je ne savais pas trop si je devais l’utiliser ou pas et Alicia répondit à mes questions intérieures en me disant doucement, « Je pense que tu peux... » Je souris et j’arrêtais de le cacher dans mon sac, prenant alors des photos, « … Allez viens on se rapproche, on entendra mieux. » J’hochais la tête et je m’approchais avec la demoiselle. Alors qu’il racontait son récit, nous étions libres de faire le tour de la salle, regardant avec attention tous les objets exposés. Devant une lettre écrite à Hitler pour les dirigeants Français, je me tournais vers Alicia, me permettant donc de commenter et de donner mon avis. « J’pense que les nazis n’étaient pas le seuls méchants de l’histoire. Les Français ont coopéré avec eux, ils leur ont donné leurs Juifs qui étaient Français, et ils ont été arrêtés par des soldats Français… si les autres ne se seraient pas plié à leurs exigences, les choses auraient pu tourner complètement autrement.. »

J'écoutais l'homme avec attention, avec tellement d'attention d'ailleurs que je fis pas gaffe qu'Holly, faisait le tour des objets pour les prendre en photo, costumes, équipement, coupelles, et autres objets du genre, ainsi que les broches des blasons nazis, ces broches qui me faisait serrer les dents à chaque fois que je la voyais me faisait serrer les dents quand j'étais gamine, quand je tombais dessus dans le bureau de grand père, et il me répétait sans cesse: "elle reste là en souvenir de ce que j'ai fais, de ce que nous avons du faire par persécution des supérieurs." Bien entendus quand tu entends ça pour la première fois à huit ans tu comprend pas, puisque à l'école on te dit que les nazis c'est mal, ils ont fait du mal, ils ont tués des gens des milliers de personnes innocentes, puis tu grandis et tu comprends que si ton grand père voulais protéger sa famille il n'avait pas d'autre choix, que d'être parmi les gens en première ligne, mais rapidement il avait trouvé un groupe de résistant allemand, puis français où il avait rencontré ma grand mère, mais encore fallait'il le comprendre. Bien entendu ce n'était pas une broche à proprement parler mais plus une broderie sur les uniformes. Le souvenir de mon grand père et de moi m'expliquant tout cela remonta rapidement, moi sur ses genoux en m’expliquant du mieux qu'il pouvait et j'avais de la chance de pouvoir parler encore avec lui, même si la distance nous séparent. Je fus réveillé par les mots d'Holly, qui était face à une lettre. Je m’approchais lentement, les yeux rivées sur la lettre, écoutant ces mots. "Je suis d'accord avec toi mais ils sont pas tous dans le même bateau, y à eu des gens courageux et braves qu'on eu la force de se soulever, et ils n'étaient pas tous en France, en Angleterre, les allemands avaient aussi leurs résistants. Et puis après, c'est une lute sans cesse pour le pouvoir, donc après est ce que les colabos étaient au courant de ce qu'ils faisaient? C'est certain! C'est surtout le pourquoi Pétain à accepté Hitler sur le territoire français, plutôt que de se battre. Qu'est ce qui a bien pus lui passer par la tête quand il a mis en place le régime de Vichy." Mais c'est comme aujourd'hui ça revenais au même, même si ce n'était plus des génocides, mais des guerres de territoire et de possession, pourquoi les chefs d'états décident d'envoyer des soldats pour préserver du pétrole ou je ne sais quoi d'autre.

Je ne pouvais pas rester en place à écouter cet homme parler sans bouger. Maintenant, quand je venais à ce genre d’exposition, c’était plus pour pouvoir voir de mes propres yeux certaines preuves qu’avait laissé l’histoire même que d’écouter l’histoire racontée, même si c’était par des témoins quelconques. Je connaissais l’histoire, j’avais lu des centaines et des centaines de pages là-dessus. J’avais lu tellement de choses qu’il était rare que j’en apprenne encore sur certains sujets, et la seconde guerre mondiale en faisait partie. Mais voir tous les objets disposés dans cette salle… c’était plus fort que moi, il fallait que je bouge et que j’aille voir chacun d’entre eux. Cela ne m’empêchait pas non plus de ne pas écouter ce que l’homme avait à dire ! Mon appareil photo en mains, je prenais en photo chaque objet pour pouvoir les ranger dans mon disque dur externe de mon ordinateur qui contenait des milliers de photos en tout genre. "Je suis d'accord avec toi mais ils sont pas tous dans le même bateau, y à eu des gens courageux et braves qu'on eu la force de se soulever, et ils n'étaient pas tous en France, en Angleterre, les allemands avaient aussi leurs résistants. Et puis après, c'est une lute sans cesse pour le pouvoir, donc après est ce que les colabos étaient au courant de ce qu'ils faisaient? C'est certain! C'est surtout le pourquoi Pétain à accepté Hitler sur le territoire français, plutôt que de se battre. Qu'est ce qui a bien pus lui passer par la tête quand il a mis en place le régime de Vichy." J’écoutais mon amie parler, hochant la tête en même temps. Elle avait raison, et ça appuyait ce que j’avais dit : les allemands n’étaient pas les seuls coupables car certaines personnes avaient suivie alors qu’elles n’auraient pas du. « C’est vrai… » Je souris un peu et je voyais le groupe bouger pour aller vers le côté Français. [color:8ad6= darkred]« Faut pas les perdre ! », lançais-je en allant les rejoindre avec Alicia, arrivant alors dans une pièce différente avec de nouveaux objets. « Je me demande des fois comment j’aurais agis si j’avais été par exemple.. Française à cette époque ! » Des fois je me disais que j’aurais adoré vivre dans le passé. Pas forcément durant la guerre, mais par exemple dans les années vingt aux USA. Les années folles, le rêve.