promenons nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas...

Après un bon petit déjeuner et une grande discussion avec Wyatt, l'amoureux de ma meilleure amie Torrey, j'avais décidé d'enfiler mes bottes à crampons, mon manteau d'hiver, mes gants et ma tuque. Direction : le bois. J'ai toujours vécut au coeur de New York ou au coeur de Cambridge. C'est donc pour moi une grande première de me retrouver entouré de neige, de bois et de silence. Le craquement des branches au rythme du vent, les oiseaux qui chantent malgré la froide température... Tout ça a quelque chose de thérapeutique et aujourd'hui, j'avais décidé de me diriger vers les bois derrière le chalet. On m'avait dit qu'il y avait des sentiers où l'on pouvait marcher... J'avais envie d'essayer. Je sortis donc de notre logis et commença à marcher en direction du premier sentier, prenant de grandes respirations à chacun de mes pas.

Bon ça y est, Satyana avait décidé de ce la jouer aventurière dans le bois même s'il lui manquait une jambe, oui, je vous jure, elle avait envie d'aller se promener dans le bois, prendre un peu d'air frais et froid ca pourrait lui faire du bien et puis elle était au moins assuré de n'avoir froid que d'un seul pied. Elle avait mit pantalon de neige, botte de neige, manteau noir north face, tuque, foulard mitaine, elle était prête pour le froid du Québec. Elle avait finit par trouver un sentier, surtout par hasard, mais là elle était dan un genre d'impasse entre un sentier où un autre et elle contemplait les deux choix qui s'offrait à elle sans trop savoir par où aller, parce que Saty savait bien qu'elle ne saurait pas commencer revenir après, il était surtout là le problème. Elle avait un air songeur, elle avait l'air d'une gamine qui hésitait entre deux chocolats presqu'identique.

L'air qui s'échappait de ta bouche se transformait aussitôt en une fumée blanche. Pourtant, tu étais loin d'avoir froid, au contraire. Tu avais l'impression d'être en pleine possession de tes moyens, là. La nature, c'était nouveau pour toi et pourtant, tu te sentais dans un élément connu. Tu marchais d'un bon pas, suivant le petit sentier. Il était déneigé et on pouvait y marcher en toute sécurité, ce qui te rassurait légèrement. Tu n'avais pas envie de te fouler une cheville et de passer le reste de la semaine au salon. Après quelques minutes de marche, tu semblas un peu moins sûr de toi. Tu tournais en rond ou tous les arbres se ressemblaient ? Tu continuas tout de même de marcher, la tête bien haute, regardant au loin. Lorsque tu aperçus une silhouette au loin. Quelqu'un ? Plus tu te rapprochais, et plus tu semblais reconnaître les trais d'une fille. Une fois près d'elle, tu pris la parole. « Hé ! Satyana, c'est ça ? » tu te souvenais d'elle grâce à l'évènement d'Halloween qu'avait organisé la Dunster House. Ensemble - et avec Jasper et Keelan - vous aviez déplacé une méga commode...

Saty avait finit par partir à l'aventure dans les bois du Québec, elle aimait bien la tranquillité, même si en général les gens ne la voyait pas comme ca et la prenait pour une bibitte du social qui avait toujours besoin de gens autour d'elle, mais elle avait ses envies de paix aussi. Elle se trouvait devant un choix et elle ne savait vraiment pas, elle partait dans une direction et revenait à l'enfourche pour aller dans l'autre, elle n'avait pas envie de se perdre, mais elle ne savait pas où menait ces deux chemins alors. Elle hésitait, un long moment, alors qu'elle allait finalement choisir, elle entendit une voix derrière elle et se tourna. Charlie, elle ne le connaissait pas beaucoup, mais il avait l'air gentil! elle se tourna en souriant. « oui, toi c'est Charlie non ? » Il avait déplacé une commode avec elle, à Halloween, elle avait quand même un peu de muscle cette petite. « Tu sais où tu t'en va ? parce que moi non... »

Tu aimais bien être seul dans la nature, seulement lorsque tu avais vue Satyana, tu avais ressenti le besoin d'aller la voir et lui parler. Après tout, peut-être était-elle perdu ? Si toi tu as un bon sens de l'orientation, ce n'est peut-être pas le cas de tout le monde. Tu fus  toutefois ravi qu'elle te reconnaisse. « oui, toi c'est Charlie non ? » Tu souris légèrement. Si tu souriais trop, tes lèvres allaient gercer. « Oui, c'est bien ça ! » répondis-tu du tact au tact. « Tu sais où tu t'en va ? parce que moi non... » te demanda-t-elle ensuite, l'air un peu confus. Tu souris de nouveau et haussa les épaules. « En fait, je tourne en rond depuis que je suis parti du chalet... Mais si tu veux, on peut prendre ce sentier. L'autre semble tourner en boucle. » dis-tu en désignant le sentier de droite. Tu avais pris l'autre, tout à l'heure et tu t'étais retrouvé exactement ici. Le but était de voir la nature, pas de tourner en rond. « Puis si on se perd, j'ai amener mon téléphone. » dis-tu, confiant. Tout irait bien de toute façon, pourquoi s'inquiéter ?

Satyana avait ces moments de besoin de solitude, mais elle ne disait jamais non à un peu de compagnie, alors quand elle avait remarquer que Charlie lui parlait, elle ne voulait pas l'ignorer et puis il avait toujours été gentil de ce qu'elle avait vu. « Je crois que je vais te suivre, parce que je suis pas des plus disons débrouillarde en foret! » Surtout qu'avec une seule jambes la chose était pas toujours super évidente, alors être accompagnée serait surement la meilleure solution pour la jeune femme si jamais il y avait un problème quelconque. « t'es beaucoup plus prévoyant que moi! » oui, saty elle avait décider de se lancer dans la chose comme ça, tout bonnement sans aucun filet de sécurité, pas de téléphone carte ou je sais pas quoi, comme dans le bon vieux temps! Elle se mit à marcher dans le sentir que Charlie avait désigner, histoire de pas rester su place et ce geler les fesses.

Bon allez hop, marchons ! À rester trop longtemps sur place tu finirais par prendre froid, tout comme Satyana en fait. « Je crois que je vais te suivre, parce que je suis pas des plus disons débrouillarde en foret! » dit-elle, gentiment. Tu appréciais la confiance qu'elle te donnait. « On ira à ton rythme, hein ! Pas obligé de marcher vite. » dis-tu simplement pour ne lui mettre aucune pression. Après, ce n'était pas une course. Vous pouviez prendre tout le temps nécessaire pour apprécier le paysage sans vous dépêcher. « t'es beaucoup plus prévoyant que moi! » dit-elle alors que vous commenciez à vous engager dans ledit sentier. Tu souris. « On est jamais trop prévoyant ! » ajoutas-tu. Les premiers pas dans le sentier se faisaient plutôt bien. Heureusement, ce n'était pas trop glissant par terre. Des plans pour que vous vous ramassiez sur le cul en moins de deux et... sincèrement, tu voulais éviter ça. Tu pris une grande bouffée d'air frais avant de demander. « Alors, tu es à Harvard depuis combien de temps ? » ça pouvait paraître anodin comme question, mais c'était le fondement de bien des choses.

Satyana regardait Charlie, il la faisait sourire avec son attitude joyeuse et de bonne humeur, ca faisait changement des drame et des engueulades. « Bah ca devrait pas etre si mal, tant qu'on court pas. » De toute façon, la jeune femme ne pouvait pas courire avec la jambe qu'elle avait présentement, elle devrait changer pour sa jambe de sport, bref, truc compliqué d'handicapé. Elle lui fit un petit clin d'oeil quand il lui dit qu'on est jamais trop prévoyant. Faut dire que Saty elle ne l'était surement pas assez, sauf en terme d'étude, mais c'était autre chose. Elle marchait et Charlie lui pose une question qui la fit sourire. « c'est ma sixième année, je commence ma maitrise cette année, toi ? » Ca faisait si longtemps qu'elle était là et surtout elle avait eu bourse après bourse pour pouvoir faire la chose, si non elle serait surement 600 000 dollars dans le trou oui.

Satyana et toi marchiez donc plutôt lentement. À dire vrai, rien ne servait de se précipiter ! Vous aviez toute la journée devant vous alors aussi bien en profiter comme il se doit ! Tu marchais tout en prenant de très grandes respirations pour remplir tes poumons de ce doux air frais. Ça faisait tellement du bien ! Comme tu avais précédemment demander à ta camarade de marche depuis combien de temps elle était à Harvard, elle finit par te répondre gentiment. « c'est ma sixième année, je commence ma maitrise cette année, toi ? » Tu souris d'étonnement. Comment Saty pouvait être à Harvard depuis six ans quand toi-même tu y étais depuis maintenant neuf ans et que tu ne l'avais jamais croisé avant ? Tu souris machinalement avant de prendre la parole. « C'est étrange ça ! Je suis en neuvième année et pourtant, je ne t'ai jamais vue avant ! On est des vieux de la vieille pourtant ! » dis-tu, surpris de ne jamais l'avoir vu avant. C'était presque triste, au fond. « Tu étudies quoi, au juste ? Moi je tente le doctorat en sexologie. » avouas-tu, toujours en souriant autant. On pourrait croire que tu es un imbécile à sourire autant, mais voilà. Ça faisait partie de ta personnalité et de qui tu es.