Diesel T. Sørensen ► Luke Worrall

APRÈS LA BOMBE

Enregistrement du psychiatre de Diesel :

« Je… Je, je ne sais pas trop par où commencer…  Vous allez vraiment m’enregistrer avec ça ? Vous savez on est plus en l’an 2000, maintenant y a des vrais dictaphones vous savez ? Bref … Si j’vous dis ce que j’faisais ça restera bien entre nous, secret inviolable. » « Le secret médical on appelle ça, le secret médical Diesel et oui ça restera entre ces murs. » « Franchement, j’sais vraiment pas par où commencer vous savez c’pas quelques choses de facile à dire… »  « Prends ton temps, mais pas trop l’heure est presque fini. » « Ouais bon, je fumais des joints de l’herbes que j’avais cultivé…  C’était de l’Or… »  « Oui, bon je ne veux pas tout savoir non plus… » « Faut savoir ! Bref, on fumait puis là y avait plein de sirène. J’avais entendu parlé d’un malade qui voulait faire péter le bahut mais j’pensais pas qu’il allait vraiment le faire vous savez maintenant avec toute la surveillance informatique… Donc ils nous disent d’évacuer mais en bon curieux on hésite tout le temps vous savez, donc on est resté un moment voir l’évolution mais bon comme j’suis pas un mec hyper patient j’avais pas envie d’attendre pour voir le dénouement, avec la technologie on aurait était informé dans tous les cas entre Twitter tous les réseaux sociaux sont bondés de ce genre de connerie. Donc avec mon pote comme les flics étaient là c’pas la planque pour fumer tranquille donc on s’est dit que on se rejoindrait après le grabuge parce que j’avais vraiment besoin d’une douche et j’devais vérifier des trucs chez moi aussi. Donc mon pote est parti de son côté et moi aussi. Mais je savais pas que ça allait être la dernière fois que j’le voyais. D’un coup un put… un bruit de malade est survenu pardon, et là j’avais les oreilles qui sifflent. Je crois que j’ai perdu un peu de mon audition sur le coup. Et j’ai aussi perdu un de mes potes quoi… Mais bon c’est la vie. J’sais pas trop comment il s’est débrouillé, par où il est passé mais bon… Moi sur le coup j’ai été propulsé contre un muret et j’me suis fêlé une cote aussi. »  «  Hum… Je vois. Et la mort de votre ami, on dirait qu’elle ne vous a pas trop touché. » « Bah… Vous voulez que je vous dises quoi c’est arrivé c’est arrivé, il aurait aussi très bien pu se faire renverser par un bus dix minutes après, ce qui arrive arrive… » « Je vois … »  

MATHER HOUSE.
C’est un peu une famille gigantesque qui ne cesse de s’agrandir. C’est un peu la famille que j’ai toujours désiré. Ayant une famille que peut présentes pour moi c’est un peu un idéal quoi. Des connaissances à long termes quoi ! C’est la définition que je me fais d’une confrérie. Bon faut dire que la plupart de mes potes s’y trouve et pourquoi pas moi ? Et puis que serait le campus sans leurs monstrueuses soirées ? Et faut pas oublier que j’fais pas mal de chiffre quand j’vends un peu à mes collègues.

WINTHROP HOUSE.
Mon deuxième choix serait celui-ci, tout d’abord parce que j’suis quelqu’un de respectueux et de galants. J’ai mes valeurs, je n’irai pas jusqu’à les faire respecter, mais je n’aime pas quand les plans change, il faut que tout se déroule comme j’le veux et pas autrement ! Puis aussi on me trouve parfois arrogant par mon assurance, mais j’suis comme ça qu’est-ce que j’peux y faire ? J’suis charismatique c’est pas ma faute. En bref je pense que cette confrérie serait un excellent second choix pour moi.