Des retrouvailles plus que plaisante ♣ Calvin

Ma fille était venu me réveiller ce matin, comme je n'étais pas venu dans sa chambre, ayant arrêté le réveil trop fatigué pour le coup. Mais bon heureusement que ma fille est venue me réveiller, sinon je me serais levé bien trop en retard pour aller faire mes cours à l'université d'Harvard. Du coup je m'étais levé assez rapidement, j'avais fais mangé ma fille à toute vitesse pour ensuite l'habiller, pour en faire de même avec moi. Enfin je n'avais pas pris le temps de déjeuner, décidant de m'arrêter dans un café non loin d'Harvard pour prendre mon déjeuner tranquillement. J'installe enfin Julie dans la voiture pour l'emmener à la crèche. J'y arrive assez rapidement et je la dépose après un gros calîn et un gros bisou, pour ensuite me diriger vers un café pour prendre mon déjeuner. Je me gare, et j'entre à l'intérieur pour me commander un café, histoire de mieux me réveiller, ainsi que de quoi manger, tel que des pancakes et des croissants. Je viens ensuite m'installer à une table tranquillement, appréciant mon déjeuner.

Ce matin-là, j’étais allé voir mon grand-père à l’hôpital. Une fois qu’il irait mieux, il serait transféré en Russie dans la demeure familiale. Encore quelques jours à tenir. Ce n’est pas que je n’aimais pas passer des moments avec lui, mais il était très autoritaire et ne parlait que de l’entreprise familiale et du fait que je devrais sans doute quitter mon poste de professeur pour m’occuper à plein temps de l’entreprise. Aussi, après cette éprouvant entretient, je décidais d’aller prendre l’air. Je ne voulais pas boire un café à l’hôpital. C’était infect. Non, j’avais vraiment besoin de sortir et de boire un bon café. C’est donc tout naturellement que je me dirigeais vers le Luna Caffe. Je garais ma voiture dans le parking prévu à cet effet. Puis, j’entrais dans le café et commandait un double expresso. Je voulais aller le boire dans un parc. Soudain, alors que je me dirigeais vers la sortie, je repérais une silhouette familière. Je m’arrêtais sur place et observais discrètement la personne. Incroyable ! Après quelques minutes de réflexions, je reconnaissais un ami de longue date. J’avais du mal à y croire, que faisait-il ici ? On c’était rencontré en Angleterre dans un parc. Nous étions enfants à l’époque. Je le considérais comme un grand frère. Malheureusement, nos chemins c’étaient séparés lorsqu’il avait quitté Londres pour Paris. Puis, avec mes obligations familiales, je n’avais pas pu garder contact avec lui. J’étais sûr que c’était lui ! C’est donc sans précipitation que je m’approchais de lui. « Matéo ? Matéo Stevens ? » Le voir de près me confortait dans mon idée. C’était bien lui.

Après avoir pris mon café et de quoi manger, je m'étais dirigé à une table pour pouvoir déguster le tout. J'avais plusieurs minutes devant moi, alors ça va j'ai le temps de bien savourer ce petit déjeuner. Mais alors que je dégustais tranquillement un pancake, quelqu'un vient à m'adresser la parole. Je fronce les sourcils, alors que la personne en question me connaissait, vu qu'il avait prononcé mon prénom et mon nom. Je lève alors mon regard, et là j'écarquille les yeux sur le coup de la surprise. Je reconnais assez facilement mon très bon ami d'Angleterre, que j'avais perdu de vue lorsque je suis partit à Paris. " Calvin Mikhaïlovitch ? " Je suis vraiment surpris de le voir ici, mais de l'autre côté tellement heureux de le voir. J'étais un peu comme son grand frère à l'époque, et je le considérais comme mon petit frère prenant toujours soin de lui lorsqu'il en avait besoin. " J'en reviens pas, qu'est ce que tu fiches ici ? "

« Calvin Mikhaïlovitch ? » C’était bien Matéo ! « Lui-même » J’étais tellement content de le voir et en même temps surpris. « J'en reviens pas, qu'est-ce que tu fiches ici ? » J’allais lui retourner la question. « Je peux ? » Je m’asseyais en face de lui. « Je suis professeur de russe à Harvard depuis l’année dernière et puis, je gère les bureaux de l’entreprise familiale basé ici. Et toi ? » La dernière fois que je l’avais vu, il partait pour Paris. Depuis, on c’était perdu de vue. « Je suis surpris de te voir ici ! » Je buvais une gorgée de mon café tout en attendant sa réponse. Matéo était le grand frère que je n’avais pas eu. Dans ma famille, j’étais l’ainé et donc, je n’avais personne pour me conseiller. Matéo avait changé tout ça.

Je suis vraiment plus que surpris de voir Calvin ici, mais à la fois vraiment très ravi parce que c'était un peu comme mon petit frère. Mes parents ne voulaient pas d'un deuxième enfant, alors Calvin a toujours remplacé le frère que j'ai toujours voulu. J'hoche la tête alors qu'il me demandait s'il pouvait s'asseoir. Quelle question, je n'allais pas lui répondre oui, alors que je suis plus qu'heureux de le revoir, après tant d'année séparés. C'est bien dommage que nous ayons perdu contact lorsque je suis parti à Paris. " Ca en fait des choses, mais je suis sûr que tu t'en sors avec perfection. Moi je suis professeur de médecine à Harvard aussi. " A vrai dire je suis étonné de ne pas l'avoir croisé plutôt et même de n'avoir jamais vu son nom sur des listes ou quelconque. " Moi aussi t'imagines même pas. " Il m'avait vraiment manqué durant toutes ces années. Je termine de manger mon pancake, pour ensuite poser mon regard sur lui. " Alors raconte moi tout depuis qu'on s'est perdu de vue ? "

« Ça en fait des choses, mais je suis sûr que tu t'en sors avec perfection. Moi je suis professeur de médecine à Harvard aussi. » Il était professeur à Harvard et je ne l’avais jamais. Le monde était vraiment étrange. On n’avait dû se croiser sans s’en rendre compte. « Non ! On a surement dû se croiser.» En même temps, ce n’était pas étonnant. Nous n’étions pas dans le même bâtiment et la plupart du temps, je trainais dans mon bureau durant mon temps libre. « Moi aussi t'imagines même pas. Alors raconte-moi tout depuis qu'on s'est perdu de vue ? » Le monde était vraiment petit. Il me demandait de lui tout lui raconté sur ma vie depuis notre éloignement. Il y avait tellement de chose à dire et je ne crains qu’un café ne suffise. « Il s’est passé tellement de chose. Pour commencer, mon grand-père m’a au moins fiancé deux fois cette année. » Je riais légèrement tout en me rappelant sa tête lorsque je réussissais à les rompre. « Puis tu sais, la routine habituelle. Je suis maintenant associé dans l’entreprise avec mon père et son grand père. Ma petite sœur est à New york et elle a eu une petite fille. » Même si ma famille l’avait rejeté, je continuais de rester près d’elle. J’étais tonton maintenant. « Et toi alors, dit-moi tout. » J’avais hâte de connaître les détails de sa vie à Paris.

C’est impossible qu’on soit tous les deux professeurs et qu’on ne se soit jamais croisé depuis un an. Il faut le faire quand même, c’est assez incroyable, mais bon des fois, le monde est fait de cette manière, il ne faut pas chercher à comprendre. J’hausse les épaules, pour ensuite lui demander ce qu’il s’était passé dans sa vie depuis qu’on s’est perdu de vue et donc que je suis partit pour Paris. « Sérieux ? Te connaissant t’as pas du le laisser faire. » Je souris amusé, alors qu’il me dit être associé dans l’entreprise avec son père et son grand père, et que sa petite sœur était maman d’une petite fille. Je souris en pensant à ma fille à moi. « Tu dois être ravi d’être tonton je suppose ? » Demandais-je souriant amusé, alors qu’il est aussi en quelque sorte tonton d’une deuxième petite fille, étant donné que plus jeune, Calin était le petit frère que je n’ai pas eu la chance d’avoir. « Et bien moi à Paris, je fais mes études de médecine comme un brave élève et j’ai rencontré une femme. On est resté cinq ans ensemble, on habitait ensemble et elle est tombée enceinte. » Je marque une légère pause, parce que j’aime pas trop parler de ce que j’ai vécu à cette époque, mais bon Calvin peut bien le savoir. « Au début, elle n’en voulait pas, et une fois née, elle m’a quitté, réclamant sa garde officielle pour que je lui verse une grosse somme de pension alimentaire parce qu’en tant que médecin j’avais les moyens. Mais j’ai pris le plus gros avocat de Paris, et j’ai gagné. » Annonçais-je fièrement et un grand sourire aux lèvres. « Ca fait trois ans que je suis ici à Harvard, et que j’ai quitté mon job à l’hôpital pour me consacrer un maximum à ma fille. » Je souris pour ensuite terminer mon café.