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Isayah Yansel Duncan fiche; terminée. C'est le 13 novembre 1991 à Los Angeles, que la famille duncan m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée isayah yansel. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale aisée. J'ai décidé de poursuive des études à Harvard en médecine, avec une mineure en musique, je suis maintenant en troisième année. Et pour terminer, je fais partie des Mather house. |
Études J’ai suivit la médecine tout simplement parce que mes parents le voulaient. Ils m’ont un peu forcé la main, mais au final, j’en suis à ma troisième année. Je fais également une mineure en musique, histoire de me changer les idées. Je me fous sincèrement de ne pas montrer l’exemple, mais le mot d’or est bien « party ». J’en manque rarement un. Et je ne ratte pas l’occasion de totalement décrocher et de me réveiller dans le lit d’un mec que je ne connais pas du tout. J'suis jeune, autant en profiter. | Caractère Ce que je suis? Un ange, voyons. Je suis tout ce qu’il y a de plus pure et d’angélique sur cette sainte Terre. Mais bien entendu, je vous charrie totalement. Je ne sais pas vraiment ce que je suis. D’un point de vue extérieur, on me considèrerait probablement comme un bourreau de travail, comme je passe la plupart du temps dans mes bouquins. Ça c’est quand je ne découche pas. Quand je n’ai pas abusé de l’alcool ou de la drogue. Quand je n’ai pas un mal de bloc à cause des possibles mélanges effectués la nuit d’avant. En gros, ça n’arrive pas si souvent que ça. Malgré tout, j’ai des notes beaucoup plus élevées que je ne l’espérerais et ça fait bien mon affaire. Je ne suis pas le genre de filles à aller vers les autres. Je préfère que l’on m’aborde, sauf si vraiment je n’ai pas le choix de faire les premiers pas. Pas parce que je suis timide, au contraire. Je n’ai aucun problème à parler avec les autres ou quoi que ce soit. Je n’engage juste pas la conversation parce qu’à priori, personne n’est intéressant. C’est bien sûr différent si vous faites partie de mon petit cercle d’amis. Je sors du « bloc de glace » habituel que je suis. Tactile, collante, demandante. J’ai besoin d’attention et, pourtant, c’est ce que je déteste le plus, l’attention. Je n’aime pas qu’on me materne et encore moins qu’on m’étouffe. J’ai besoin de ce truc que l’on nomme intimité. Également de celle qui se nomme « solitude ». J’ai toujours été seule et ce sont quelques vestiges de mon passé qui sont restés accrochés. J’accorde rarement, si ce n’est jamais, ma confiance. Seules certaines personnes en bénéficient et peuvent à tout moment se la voir retirée. Tout est blanc ou noir avec moi, pas le temps pour les « je ne sais pas ». J’agis généralement sur des coups de tête et je me fous totalement des répercussions qu’il pourrait y avoir. Après, on a qu’une seule vie et il ne faut pas la gâcher en pensant aux conséquences. Je ne pose donc aucune limite, ne sachant pas vraiment combien de temps il me reste à déambuler dans ce bas monde. J’aime les plaisirs de la chair et je ne m’en cache pas. À quoi bon se voiler la face quand c’est si évident, mh? Il faut toutefois dire que je suis une personne extrêmement fidèle, que ce soit en amour ou en amitié. Certes, ma confiance est dure à gagner, mais vous pourrez toujours compter sur moi et mes principes assez ancrés. Jamais je n’irais jouer dans le dos de quiconque, surtout en sachant à quel point ça pourrait heurter l’autre personne. Je me drogue pour oublier certaines choses, mais je sais rester lucide et utiliser mes neurones. Oh, et ne venez pas trop m’embêter. J’ai des griffes et je ne me gênerai pas pour les utiliser sur vos jolis visages. |
Everyone Has Their Own Story
« Nous doutons fortement de vos capacités à pouvoir prendre soin d’un enfant, Monsieur et Madame Duncan. Le simple fait d’en vouloir un est probablement pour combler le manque affectif qui vous envahit à l’idée de savoir que Madame ne peut procréer… »
La dame avait raison. Les autres avaient toujours raison lorsque le sujet en venait aux Duncan. Ils n’avaient visiblement pas le temps et la patience de prendre soin d’un enfant qu’ils ne considèreraient jamais comme le leurs. La corruption a toutefois une place de choix dans toutes les sphères de la société. Un cachet assez imposant ne laisserait personne indifférent, pas même les gens qui s’occupent du bien être des enfants orphelins. C’est pourquoi je me retrouvai rapidement entre les mains de Jaslyn et Peter, mes nouveaux géniteurs. Certes, je n’avais que quelques mois à peine – ma mère biologique étant décédée à ma naissance – et je ne pouvais mesurer l’étendue de leur incapacité.
Je peux maintenant comprendre à quel point ils étaient occupés, mais me refiler directement à une nourrice n’était peut-être pas la meilleure idée du siècle. La voisine de mes parents était une bonne amie depuis longtemps, son mari également. Ils n’avaient pas d’enfant et mourraient d’envie d’avoir une petite puce à gâter et cajoler – voulaient surtout un peu plus de vie dans la leur qui était si monotone. Inutile de vous dire que je ressemble plus à cette famille unie qu’à la mienne qui, même aujourd’hui, reste disparate et distante. Je fus élevée dans la tradition asiatique. La dame était japonaise, son mari coréen. Je puis donc m’exprimer dans ces deux langues, combinant bien entendu l’anglais qui était ma langue maternelle. Ces personnes prirent soin de moi bien plus souvent que ma mère ou mon père aurait pu le faire – c’est-à-dire presque tous les jours. J’y avais ma propre chambre, mes propres jouets et je les considérais comme mes propres parents. D’ailleurs, c’est encore le cas.
Je ne peux dire que ma vie fut difficile. Je pourrais même dire qu’elle est minable et que rien ne s’y passa, mais ce serait omettre mes innombrables passages à l’hôpital. Ma deuxième maison, si je puis dire cela ainsi. Je ne pourrais dire combien de fois je m’y suis rendue, mais dieu sait que j’y ai probablement passé plus de trois ans. J’étais le genre d’enfant à toujours être malade, vous voyez le genre? Le genre d’enfant à toujours se ramasser aux urgences parce que les parents s’inquiètent, à retomber malade dès que le dernier mal s’estompe. Au nombre de fois où on me garda sous observation parce qu’étonnamment, on ne savait pas ce qui se passait avec moi. Et au final, c’était toujours la même chose. Un petit rhume, rien de bien malin. Jusqu’au jour où je m’effondrai sans raison précise. Jusqu’au jour ou ma petite routine de collégienne fut totalement démolie, anéantie. On me diagnostiqua une leucémie. Je devais avoir quatorze ou quinze ans, je crois. L’âge auquel les jeunes commencent à faire leur vie, quoi. Moi j’étais clouée à un lit d’hôpital, bombardée de traitements en tout genre pour faire disparaître cette misérable leucémie qui, visiblement, me rongeait depuis un moment. Et qui, aujourd’hui, me ronge encore de temps à autre. Les médecins ne réussirent pas totalement à éradiquer le problème. J’ai parfois des rechutes, mon système immunitaire part en couille, celui-ci ne s’en étant jamais totalement remis. Il me suffit d’augmenter mes doses pour oublier la douleur, pour faire passer mes faiblesses sur le dos de la drogue plutôt que sur celui de la maladie. C’est toujours plus simple de blâmer autrui, vous ne trouvez pas?
Mes études en médecine? Tout va bien. Je n’ai aucun retard, j’essaie même de prendre de l’avance pour pouvoir faire autre chose. Vous savez, sortir. Ne pas manquer les fêtes – parce que tout le monde sait que c’est le point le plus marquant dans la vie d’un universitaire. Life is life, you gotta deal with it even if it sucks sometimes.
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM - Maru / Hwannie → accessoirement Stéphanie. ↬ ÂGE - 20 ans. ↬ PAYS/RÉGIONS - Canada / Québec. ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - Par Daejung l'insistant ♥ ↬ TES IMPRESSIONS - j'serais pas ici si j'aimais pas ♥ ↬ CRÉDIT(S) - moi-même. ↬ AVATAR - sinbi (mannequin) ↬ SCÉNARIO OU PI? - PI. ↬ LE MOT DE LA FIN - j'ai hâte ♥ |
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