[ Flashforward ] Quincy&Alek - Biatch de caissière

Quincy & Alek
• Je me remémore mes années passées, laissant le doute m’habiter. Tout est passé si vite, tout s’est enchainé sans que je puisse m’y opposé, et ça, bien que je n’en ai aucune envie. Ma vie est désormais parfaite, dans quelques années, j’ai obtenu il y a quelques semaine la direction d’un grand journal publié dans tout l’état, j’ai un salaire qui dépasse mes rêves, une belle maison, une grosse voiture de sport lorsque je suis tout seul, et une sportive familiale, j’ai toujours mon chien, mais aussi les chats de ma femme, Neva, et, nous sommes parents depuis maintenant six ans. Six années qui sont passé à une vitesse incroyable, je n’ai même pas eu le temps de le voir grandir, plus les jours passent, et plus il grandit, j’ai l’impression que c’était hier lorsque l’on me la déposer dans les bras à l’hôpital, moi, Alek E. Lewis-Kennedy, vice-président des Quincy à l’époque, un ancien branleur repenti, déjà marié, et déjà heureux. Il me suffisait de plonger mon regard dans celui de ce petit être qui m’arrivait au genou pour comprendre que ma vie était parfaite, que j’avais réussis, et que pour une fois dans ma vie, j’avais accompli quelque chose de grandiose. Aujourd’hui, je ne travaillais pas, étant directeur, j’avais la possibilité de poser des jours quand ça m’arrangeait, et, justement, j’en avais profité pour pouvoir aller faire les courses, ou du moins, faire un tour au supermarché pour acheter deux trois conneries… Je n’étais pas seul, j’avais pris Quincy étant donné qu’il n’avait pas école aujourd’hui, pendant que Neva travaillais. Après avoir garé la voiture, je le fis descendre et me dirigea vers l’entrée du supermarché avec lui. « Si t’es gentil t’auras droit à une surprise, d’accord ? » Bon, okay, il savait très bien que même s’il foutait le gros bordel, bien que ça soit assez rare, il y aurait quand même droit. J’crois que c’est un de mes défauts, j’ai pas une autorité de malade en fait, je sais l’être quand il le faut, mais je laisse plus Neva gueuler quand c’est le moment d’hausser la voix, j’me contente de dire « écoute ta mère »… J’aime pas gueuler, alors voilà. Bref, j’avance dans le magasin en cherchant d’un coin de l’œil ce que je devais prendre, et de l’autre, le mini-moi version métisse… •