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Il ne fallut pas beaucoup de temps aux secouristes pour calmer Dylan et le mettre sur un brancard, l'empêchant de bouger, au cas où il aurait quelque chose de cassé. Une côte pouvait aisément perforer un poumon dans tant d'agitation si jamais l'une d'entre elles était fêlées. Doucement, et en peu de temps, le jeune homme se retrouva dans l'ambulance, Alicia à es côtés. Il lui lança un sourire, afin de lui prouver qu'il lui en voulait pas, qu'elle avait agi comme elle pensait qu'il était juste d'agir. Ainsi, tout irait au mieux. Et puis, elle avait raconté, afin que les trois hommes la laissent monter à bord du véhicule, qu'elle était sa petite amie. Cela l'avait fait sourire. C'était peut-être pas totalement faux puisqu'elle l'avait embrassé quelques minutes à peine plus tôt pour lui redonner du courage et pour qu'il la ferme. Bon, ce n'était pas exactement ce que faisait les petites amies, mais elle avait pris soin de lui... Alors bien qu'elle ne l'aime pas d'amour, ce titre se prêtait très bien à la situation. Tant pis si cela leur créait ensuite des emmerdes, car l'évacuation de Dylan à l'hôpital s'était faire devant un tas de Quincys étonnés par l'urgence. Tant pis. Il avait terriblement besoin de la présence de son amie à ses côtés. Quoi qu'il arrive à présent, il ne voulait pas qu'elle s'en aille. Il la tînt très étroitement et très fort par la main pendant tout le trajet. Il finit par se rendre compte qu'elle saignait. Inquiet, il prit la parole d'une voix faible. « Ali... Elle s'est fait mal. Faut prendre soin d'elle... » souffla-t-il. Le secouriste jeta donc un œil à la main de la jeune femme. Ils durent ensuite être séparés le temps que le jeune homme se retrouve au scanner et qu'il soit ausculté par un médecin.
Quelques heures plus tard, il se trouvait dans une chambre d'hôpital, se demandant si Alicia avait attendu ou si elle était rentrée. Elle aurait mieux fait de rentrer, le temps était passé et rester seul dans une salle d'attente d'hôpital, ce n'était vraiment pas tip top. On avait pris soin de lui.Et il avait deux côtes fêlées. Rien de bien graves, on lui avait mis un bandage très serré au torse, ce qui n'était pas agréable avec les hématomes. Mais il devrait faire avec. C'était surtout psychologiquement que toute cette épreuve était dure à traverser. Le pauvre ne savait pas si les urgences avaient appelé la police, si quelqu'un faire un lien entre lui et son père. Bref, il s'inquiétait du fait qu'il devrait mentir. Car il n'avait pas l'attention de dire la vérité. Pas pour le moment, il devait préparer le terrain, trouver un moyen pour rendre les choses moins brutales et plus faciles pour lui, pour Gloria, pour Peter. Une thérapie de couple avec son épouse peut-être ? Mais Dylan n'était pas prêt à porter plainte.
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