JAY CARROLL ► evan peters

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle one perfect tear et j'ai 19 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à maelys, une de vos membres adorées et une amie à moi .  Votre forum a l'air très actif, le design est soigné et sous les conseils d'Adeline alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Evan Peters comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr. Je fais environ 80 mots par RP, mais je peux m'adapter et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Ajout libre.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

Il était comme ça, Jay. Il aimait les gens car les gens cachaient au fond d’eux un cœur énorme qu’ils ne voulaient pas dévoiler. Depuis petit, il avait la capacité de déceler le meilleur en chacun. Il aimait l’amour pour ce que ça représentait. Il aimait le monde pour ce qu’il voulait offrir. Parfois même,  son autre frère ne le comprenait pas, l’obligeant à regarder par terre pour attraper un peu de réalité sur son passage. L’essence même de l’odeur amoureuse lui donnait l’impression de voler. « Tu n’atteindras jamais les étoiles. » qu’il lui disait.  Mais il n’était pas là pour l’enfoncer. Il voulait juste lui montrer un peu le sol qu’il foulait chaque jour. Il n’était pas mauvais, il était réaliste. Le petit frère ne brisait pas ses rêves, il tentait de les rendre possible. Le petit frère, il était l’homme le plus important pour Jay. Il s’était même fait tatouer son prénom le long de son index. Comme signe de ralliement, car il savait que son cadet avait un tatouage renard représentatif de Jay en bas du ventre.

Parfois, il partait seul dans un skate park pour écrire ce qu’il voyait à travers les yeux d’un enfant de dix ans. Il écrivait des mots qui n’avaient pas de signification pour un adulte mais qui pouvait compter beaucoup. Il appréciait être seul car il se trouvait dans un monde à part que seul la mort pouvait briser. Il écrivait pour coucher sur papier ses pensées les plus étranges, les plus tordues, celle qui prouvait que les femmes ne l’intéressaient pas, que les hommes étaient beaucoup plus concrets et bons que ces vagins et que sa mère découvrit au fin fond d’un tiroir de sa chambre, quelques heures après avoir aperçu son fils un joint à la main. Elle voulait trouver de la marie-jeanne, elle découvrit des histoires masculines qui montraient le vrai visage de son fils. Jay ne put s’empêcher de le prendre avec le sourire, d’un petit rire enfantin car même jeune, il avait la capacité d’amadouer le plus grand lion du cirque.

Il était grand par le cœur et par l’âme.

Elles avaient compris que Jay n'était pas gay par transmission maternelle, mais qu'il l'avait décidé. Il n'était pas comme les autres Jay. Il réalisait que la douceur d'une femme lui manquait parfois, mais que les hommes étaient ceux qui pouvait l'attirer. Il avait ce besoin d'être entouré de chaleur masculine et ce n'était pas une nana qui avait ce pouvoir.

Il avait rencontré Cali un jour où il s’était disputé avec son frère. Il n’avait pas conscience que c’était le plus beau jour de sa vie mais aussi qu’il allait y rester. Il était en train de perdre sa religion pour être aimé de cet homme qui ne voulait pas de lui. Il oubliait qui il était, quitte à se créer un personnage de fortune pour plaire à Cali. Cali. Cali. Ce prénom maudit aux tendres maux. Il avait l’impossibilité de ressentir une seule émotion et Jay suivait malgré tout les pas de son amant jusqu’à en crever de douleur. Il l’a aimé pendant des années, il lui a donné son corps, son âme, son cœur et même son appartement, il a tout fait pour être une personne parfaite aux yeux de Cali. Il était l’archétype même de la soumission, comme une Ana Steele était pour son Christian Grey, à la différence même que Cali n’avait pas d’âme. C’était ce que pensait Jay avec la plus grande sincérité du monde.

Cali était un monstre sanguinaire qui arrachait le cœur des autres. Il n’allait plus être en travers de son chemin.

Un jour ordinaire pour Jay, il s’était levé du bon pied. Il avait l’esprit vide et le corps léger. Il se disait qu’il était temps de partir en balade. Avec ses affaires sur le dos. Il avait laissé tomber l’appartement, les loyers, tout. Il avait tout oublié pour revenir à une vie plus sauvage, et plus saine. Il était dans un état de pensée qui pourrait faire peur, car il était calme. Il se barrait de sa prison dorée pour vivre sa vie de fringant célibataire, détaché d’un homme qui avait trop d’emprise sur lui. Cali était la pierre qu’il s’enlevait des épaules.

Il emportait son frère avec lui. Dans sa tête et dans son cœur, mais pas concrètement.

Il se disait qu’avec lui en tête, lui au téléphone, et lui par lettre, il allait conquérir l’univers pour se dégager de ce trop plein de sentiment. Il ne savait pas ce que faisait le blondinet, mais il espérait qu’il s’en sorte. Il ne pensait plus à l’autre, à la victime de ses propres déchéances.

Elle s’appelait Even. Elle était belle comme un paradis et elle avait le cœur brisé pour une raison qu’elle ne voulait pas dire. Ce n’était pas plus mal car s’il savait, peut-être que Jay voudrait tuer la raison de sa douleur. Et lui-même ne disait rien de ce qui le hantait. Les mères de Jay ne comprenaient pas ce revirement de situation, maintenant en couple avec une femme. Trois mois qu’elle était dans la vie de Jay pour lui redonner le sourire. Elle ne l’aimait pas d’amour, lui non plus. Mais à les voir, on croirait à un petit couple. Ils avaient juste la capacité de se supporter l’un et l’autre. « Tu m’as sauvé de la noyade quand Poséidon voulait faire de moi sa reine. » disait-elle souvent. Et Jensen pensait la même chose de son Even qui crée un monde de douceur et de paix. L’oxygène ne manquait plus, et elle tentait de le guérir quand il essayait de la soigner. Ils s’aimaient d’un amour monotone, avec des je t’aime, des mon amour et des maman va nous faire ses lasagnes, elle veut voir sa belle-fille favorite. Ils s’aiment d’un amour étrange mais c’était juste pour tenir la face. Jay était heureux car il était libre. Et sans Even, il aurait sûrement sombré. Ils sont en couple par procuration, pour attirer les moineaux, les pigeons.