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C’était le soir et j’étais assis confortablement dans mon fauteuil. À mesure que le temps avançait, la nervosité me gagnait. Je me mordillai les lèvres, attendant impatiemment. Je n’avais pas l’habitude d’être nerveux, en tout cas, pas à ce point-là. Cela me changeait, mais je n’aimais pas cela. La raison de cette nervosité? Eh bien, c’est un Il et il s’appelait Marvel. Au début, il n’était qu’un simple ami, un partenaire de travaux… bref, il n’était pas important dans ma vie. Mais au fur et à mesure que les travaux d’équipe d’équipes se multipliaient, plus que je commençais à ressentir quelque chose de plus pour lui. Je n’arrivais pas à mettre le doigt sur mes sentiments et je n’allais clairement pas lui en parler. Même si j’étais fier d’être bisexuel, je ne le criais pas sur tous les toits. L’opinion des autres, je m’en foutais. J’étais quelqu’un de très ouvert d’esprit. Cependant, mon père ne devait pas l’apprendre… Pourquoi? Eh bien, j’étais soit renié, soit mort. C’était au choix. Je ne savais pas ce qui était le pire. Le seul au courant? Mon frère jumeau et mes conquêtes…. Et cela n’englobait pas grand monde pour le moment… Bref…
Je décidai de me lever de ma chaise en attendant. C’était mieux que je fasse les cents pas dans ma chambre que je me mordille les lèvres jusqu’au sang… Mais bon, les minutes commençaient à être longues… avant que Marvel n’arrive. Évidemment, il n’était au courant de rien et je n’allais pas forcer quoi que ce soit. J’étais courageux, mais pas à ce point-là. Je ne voulais pas perdre mon amitié avec lui, jamais.
Je finis par m’assoir sur mon lit. Je parcouru la pièce des yeux. Elle était assez grande, assez pour abriter au moins quatre personnes. La télé (à écran plat) était accrochée au mur. Mon portable était sur le bureau dans un coin. Il y avait mon lit, une garde-robe et même un divan (hyper comfo). Ah oui, et il ne fallait pas que j’oublie le mini-frigo. À l’intérieur, il y avait des bières et autre babioles. Mais ce soir, elles ne seraient probablement pas utiles, puisque Marvel et moi étions sensés réviser. Mais qui sait ce qui allait se passer plus tard?
On finit par cogner à la porte. Je sentis mon cœur faire un bon dans ma poitrine à mesure que je me déplaçais vers l’entrée. J’ouvris, mais ce n’était qu’un de voisins de pallier. Il voulait savoir si j’avais des cigarettes. Je le regardai un bref moment avant de faire non de la tête. Il s’en alla donc déçu et moi, de même.
Les minutes recommencèrent donc à s’écouler, lentement, mais sûrement.
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