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featuring Blaise & Fée ✖ 29 Octobre 2013. Déjà deux semaines que je suis revenue ici, toutes les démarches à faire, les inscriptions de dernières minutes auprès du bureau principal d'Harvard, l'espérance d'avoir ce que je veux, tout est stresse et encore plus, la peur de les croiser alors que je suis revenue pour revivre justement. Je sais que la seule personne que je suis venue retrouvée c'est mon frère et quand meme ma jolie Blaise mais bon, c'est trop compliqué encore dans ma tête. J'ai postulé auprès de la Dunster House vu sa correspondance avec mon caractère et mon éternel manque d'envie de faire comme tous le monde soit de choisir les Lowell qui me correspondent tout à fait. J'ai appris avant-hier dans un appel que j'étais accepté et que je pouvais rejoindre dès que je le souhaitais la maison et que je serais accueillie. D'ailleurs, ce matin, La belle Torrey, ma marraine m'a accueillie et j'ai été ravi bien que craintif. J'ai visité la maison puis j'ai posé dans un coin mes affaires avant de partir en cours. Je me dirige à présent vers la maison ; je n'ai pas encore de chambre, on n'a pas eu le temps de voir cela. Je marche avec un petit sourire aux lèvres mais presque inconsciemment toujours cette inquiétude quand je marche seule. Je pénètre dans la résidence Dunster et pousse la grande porte, traversant le couloir pour me rendre timidement au salon et tenter de me montrer présente, intéressante ce qui est dur pour les débuts à Harvard après des mois à etre Hermite. Je crois que Blaise est une Dunster et bien qu'on soit très proche, je n'ai rien dit sur mon arrivée dans la maison et encore moins à Harvard parce que je préférais l'effet de surprise, enfin j'imagine. Je rentre alors dans la salon qui n'est pas très peuplé et le visite un peu plus, regardant la petite bibliothèque intéressante qu'on peut y trouver. Je m'assois en souriant, me vautrant dans un des fauteuils en riant doucement de joie parce que ça me rend joyeuse d'un autre coté. Soudain, j’entends une voix qui m'est familière plus loin dans la pièce. Je me lève d'un coup et me retourne, le regard brillant de folie, de joie ; c'est elle, je crois ... J'ai à la fois la folle envie de lui foncer dessus, de l'embrasser, de continuer dans ce coup de folie d'aller la voir mais le fait est que la dernière fois que nous nous sommes vus; j'étais un déchet et ça, je l'ai encore en travers de la gorge qu'elle ait eu à me voir comme ça et de l'avoir forcé à rien dire à mon frère aussi. Pourtant, ma joie est telle que je fonce vers mon amie solitaire à ce moment en lui disant d'une voix qu'on me connait si douce : Blaise ... Je touche sa main, l’attrapant avant de capter son regard en souriant comme un éclair de joie dans ma vie.
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