Nelson Ezrael Walden-Ritz ► Cesar Casier.

Etudiant en administration, Nelson se familiarise avec le monde des lettres à remplir, des feuilles à trier, des services à différencier, d’un futur métier à accomplir. En tant que futur héritier d’une chaîne hôtelière de luxe, il a intérêt à mener ses études à la perfection et connaitre sa profession sur le bout des doigts. Bon élève, il n’hésite pas à longuement étudier pour être sûr de passer les examens haut la main. Et depuis tout petit il a su trouver une méthode pour retenir chaque chose ce qui l’aide à être parmi les plus brillants élèves. De l’autre côté, il étudie aussi la filière économie qui est la plus généraliste et la plus théorique. Ainsi, ses choix se basent sur l’importance et les bases, d’un bon maintient afin de percer dans son futur domaine de gérant de société.
Sur le campus, monsieur drague. Il va à droite et à gauche mais il sait parfaitement différencier l’amusement du professionnalisme. Le jour et la nuit en soit. Il se dit que même si l’avenir est important, il ne sert à rien de mettre sa jeunesse de côté. Et puis, tant qu’il a de bons résultats, on ne peut rien lui reprocher.
En parallèle, il fait, parfois, du mannequinat. Ça lui permet de gagner un peu en contrepartie.

Un cœur de pierre dites-vous ? Vous êtes bien loin du compte encore. Il n’est pas froid, non, il est glacé. Une banquise à lui tout seul. Il serait meilleur ami avec des icebergs que ça ne nous étonnerait même pas. Pour sûr qu’il a dû être conçut dans un congélateur. Ou bien est-il tombé dans la neige quand il était petit ? Enfin bref, quoi qu’il en soit, Nelson est loin d’être l’idéale. Dans le genre « je me fous de ce qui m’entoure, je ne regarde que moi », il n’y a pas mieux. Sournois, moqueur voir même parois insultant, il semble ne pas distinguer le bien du mal, parce que s’il ne donne pas l’impression d’être désolé ou de regretter, il donne surtout l’impression d’aimer faire volontairement mal à quiconque ne lui plait pas. On ne peut pas aimer tout le monde, certes. Il a beaucoup de jugeote et contrairement à ce que l’on en croit, il préfère user de la violence des paroles avant d’user ses poings. Il est certain que la violence ne résous rien mais, qu’au contraire, elle empire les choses. Bon, on n’a jamais dit qu’un coup de temps en temps placé par-là, ne défoule pas. Quand il faut, il faut. Mais ça ne sera pas sa première initiative. Tout n’est que jeu pour Nelson. Il s’amuse à faire tourner son petit monde en bourrique. Plus il arrive à emmêler les gens et mieux il se sent au mieux il s’amuse. A croire qu’il n’aime pas forcément les choses simple et qu’au contraire, il s’amuse à compliquer un peu tout à chaque plus. Alors évitez de lui raconter vos problèmes sentimentaux, il se ferait une joie d’y poser son grain de sel et surtout pas pour vous rassurer sur quoi que ce soit, au contraire. « Je crois que mon petit ami me trompe… » « Ah oui ! il me semblait bien l’avoir vu, une fois, au bras d’une fille… une blonde je crois. Mais ça pouvait être une cousine. Bien que ça soit peu probable. Tu devrais lui demander. » et ce, même s’il n’a jamais vu quiconque au bras de quelqu’un. Ou encore essayer de vous faire croire à des choses qui n’existent pas. Mais il est tellement persuasif que la Corée en Chine vous paraîtrait évidente.

S’il adore jouer et ennuyer son monde, il ne va pas non plus chercher la bagarre ou les disputes ou quoi que ce soit de négatif. Il n’ira pas se mêler à une conversation si l’on ne l’y a pas convié et ne se mêlera pas de vos problèmes si ce n’est à lui que vous parlez. Sauf avec une personne. Une jeune fille. Mais ça, nous en parlerons plus tard. Il est très susceptible. Une parole de travers pourrait l’écorcher au vif. Critiquer son apparence est ce qu’il déteste le plus et pas sûr que là, il se tienne à carreau. Il prend tout au pied de la lettre. Il prend la mouche pour un rien. Plus susceptible il n’y a pas et on pourrait même le comparer à une fille sur ce plan là. Têtu, quand il a une idée en tête, il ne l’a pas ailleurs. Pour en parler, il est très têtu au point de ne jamais admettre qu’il a tort. Pour lui, l’évidence reste qu’il a toujours raison ou que même s’il vient à avoir tort, il y aurait une part de raison dans son tort. Oui, là, ça devient compliquer et il faut suivre mais c’est juste la façon d’être de Nelson. On ne pourra jamais le changer. Son narcissisme n’égalera jamais personne. Ou du moins nous ne pourrons jamais égaler son narcissisme. Dès qu’une occasion se présente, il s’observe. Dans le reflet d’une fenêtre, dans la coque arrière de son portable, dans un miroir, dans les lunettes d’un camarade. Bref. Il aime être beau, il aime être parfait et ça se sait. Son apparence est ce qu’il y a de plus important chez lui. Une belle apparence fait tout et on le sait très bien. Alors, il reste impeccable s’il ne l’est pas mentalement, il l’est physiquement. Si bien qu’il arrive à faire craquer beaucoup de jeunes filles avec qui il flirte. Ce n’est jamais du sérieux et il s’en fiche, elles aussi, tant que l’on peut un jour être au bras de ce garçon, tout va bien.

Mais il est gentleman pourtant. Élégant, serviable, un vrai lord, s’entends. Quand il veut, il peut prendre soin d’une fille comme si elle était sa princesse. Mais bon, ça aussi c’est rare, il ne se ramollit jamais devant une midinette. Ou alors, pas sans espérer quelque chose en retour. Par moment, et dans ses bons jours, il peut se montrer attentif et compréhensif. Une gentillesse inespérée qui prend souvent les gens de court. Mais on s’y fait à la force. Quand on le connait, tout semble si simple chez lui. Bon, ça dépends aussi de la personne qui se tient devant lui, il faut l’avouer. Et dans ses moments de profonds ennuis, peu importe que ça soit de court ou de détente, il ouvre un livre et s’y perds jusqu’à ce qu’il le termine ou jusqu’à ce qu’il n’éprouve plus cet ennui. Ne vous étonnez donc pas de le voir pendant des heures à la bibliothèque. Juste pour le plaisir. Ça fait toujours du bien de s’évader un peu.