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C'est le dix décembre mlle neuf cent quatre-vingt onze à Cardiff, que les membres de la famille Hooper-Carroll m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé Hamlet César. Je suis célibâtard et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuel et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études d'architecture (majeur) et de mathématiques appliqués (mineur) depuis quatre ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les MATHER ou les DUNSTER. | Hamlet César Hooper-Carroll Looks alot like Lucho Jacob |
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle carmen et j'ai dix-neuf ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart. OU PUNAISE CE HEADER ANIME QUI TUE alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Lucho Jacob comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Laureen. Je fais environ 1000 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Mot de la fin ? ▲ Ajout libre.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)
Mot de la fin ? ▲ Ajout libre.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
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APRÈS LA BOMBE Je revenais d'un détour en ville. J'avais séché les cours pour un type que j'avais rencontré. Bel homme, beau parleur. Il m'avait promis un peu de thunes en échange de mes services et j'en avais pas mal besoin. J'avais pas peur, il était jeune et rien de fâcheux ne m'est arrivé. J'étais pas resté longtemps, pas même le temps de prendre une douche. Un criminel ne reste jamais là où il a commis son méfait. Mais il y revient toujours. Malgré une certaine chaleur ambiante j'avais froid. Mes vêtements étaient trempés de sueur et me collaient à la peau. J'avais même pas pris le temps de me désaper. Je voulais pas rester là-bas. J'hésitais à traverser les lourdes portes. Un coup d’œil à ma montre défaillante me fut salvateur. Il était trop tôt pour rentrer, le cours ne semblait pas être terminé. Je m'éloignais avant de me griller une cigarette. J'étais de nouveau paisible, enfin. Je me retournais alors, pour contempler ce lieu. Et plus rien. Un souffle brûlant qui m'expédia quelques mètres plus loin. J'heurtais violemment le sol. Un craquement. Mes os n'étaient pas assez puissants pour résister à un tel impact. Mes poumons étaient en feu, des cendres avaient du s'immiscer dans mes bronches, petites pastilles de mort. Transporté par l'adrénaline, mon sang ne fit qu'un tour. Mes pieds touchèrent de nouveau la terre ferme et je me mis à courir vers l'université. J'avais mal, dieu que j'avais mal. J'avais envie de hurler, d'appeler ma grand-mère à l'aide, de ne plus rien ressentir, non, de ne plus vivre, au secours. Je m'imaginais tous les morts, écrasés, brûlés. De grosses larmes s'échappèrent de mes yeux verts, m'aveuglant tout autant que le feu destructeur. J'arrivais enfin dans la cour intérieure. L'enfer, sous mes yeux, l'enfer. Je ne pouvais même plus rentrer, tout était détruit. J'aperçu une fille au loin, sur le sol. Je l'attrapais, la foutait sur mon dos avant de revenir vers l'extérieur. Elle semblait si lourde, je commençais à avoir de nouveau froid. Que tout s'arrête, pitié que tout s'arrête, je ne veux plus, je ne veux plus. Dehors, je la posais sur le sol, pris son pouls. Elle était morte. J'étais tétanisé. Je projetais mon crâne en arrière. Et j'ai hurlé. Un cri déchirant, empli de désespoir, de rancœur, de haine. J'la connaissais même pas. J'avais transporté un cadavre, martyr de cette injustice, victime de ce malade. Pourquoi nous, pourquoi nous ? Je voulais appeler les pompiers, appeler la police, appeler les croque-morts, appeler les fleuristes, appeler la fanfare, appeler Dieu peut-être. Mes yeux se révulsèrent dans leurs orbites. Je m'effondrais. | MATHER J'suis pas un gosse de riche, j'ai pas trop de moyens. Je suis pas pauvre, mais j'ai pas l'argent pour rentrer dans d'autres confréries, j'en ai pas le standing. J'veux pas vivre dans une maison vérolée par l'argent, où la valeur d'un être humain est comptée par rapport à la marque de ses vêtements ou des sommes astronomiques d'argent qu'il est capable de claquer en une soirée. J'ai pas tellement envie de fréquenter ces gens-là, car je reconnais en eux les patrons abusifs de mes parents, qui les ont poussé à bout. J'suis pas en haut de l'échelle, j'veux pas la grimper, cette sale hypocrite qui te corrompt et te lâche quand elle a plus besoin de toi. J'suis pas un rouage, j'suis pas un morceau du système. Juste un être humain qui se débat, comme les autres. J'me sens pas spécialement en relation conflictuelle avec la drogue ou l'alcool à vrai dire, ce que je recherche en priorité, c'est vraiment l'esprit de cette maison qui regroupe les marginaux, les rebuts, ceux qu'on veut pas regarder en face. Je veux vivre avec des humains. DUNSTER On va pas se mentir, je suis une tête. Rien m'est jamais tombé tout cuit dans le bec, mon éducation je la dois à moi et à moi seul. Pas de profs particuliers ou de précepteurs, rien. Je trimais, comme tout le monde et j'ai pris un goût assez prononcé pour le travail, sans non plus être un workaholic. Mais j'aime quand les choses sont bien faites et bien amenées. J'ai pas peur des nuits blanches ni des dossiers de cinq cent pages. Si je suis ici c'est parce que je le mérite, et je ne laisserais jamais personne douter de moi. |
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