OFELIA GALATEA DI MATTEO ► Kristen Stewart

Ofélia dit "fée" ♡ 20 ans ♡ étudiante en deuxième année d'Histoire de l'Art et Danse ♡ Ancienne étudiante de Yale ♡ née à Florence. Elle est Anglo-italienne. ♡ Un frère de 3 ans son ainé ♡ s'est faites agréssé et violé en Janvier 2013 à New Heaven ♡ Nouvelle à Harvard. ♡ Parle le Français, l'Anglais, l'Espagnol, l'Italien et quelques notions de Russes depuis peu. ♡ Sa langue favorite est l'espagnol ♡ A un tatouage dans le bas du dos représentant des ailes de fées, une plume d'écriture sur l'avant-bras droit et les initiales de son frère derrière l'oreille. Récemment, elle s'est faites tatouée la phrase : "Apprende de las desgracias que surgen en tu vida" sur le coté de la poitrine jusqu’au niveau des hanches. en rapport avec ce qu'elle a vécu. Aucun tatouage colorisé. ♡  Passionnée par les Arts, elle fait aussi beaucoup de sport pour se défouler en plus de la danse. ♡  Adore faire des photos de tout et n'importe quoi. ♡  Fan de Disney et de tous ce qui touche à la magie. ♡ (...)

Il était une fois ... on dit que les histoires doivent commencer ainsi pourtant la tienne ne commencera pas comme ça ma petite Ofelia pour la simple et bonne raison que pour te représenter ; je ne ferais guère comme tous le monde. Ofélia, petite princesse à l'Italienne, souviens-toi de ce jour où tu rencontra le jour, où tu rencontras cette magnifique lumière ... C'était un 14 Février, jour de l'amour, que Dean et June t'eurent avec joie surtout pour ta chère maman. Tu te montras dès lors différente des autres enfants, tu ne pleurais que lorsque tu étais joyeuse et tu restais sans un pleure lorsque la tristesse arrivait ; une étrangeté qui fit rire moyennement ton père et ta mère puisque tu étais plus souvent joyeuse que triste, foutu pleure. Tu montras donc déjà que tu ne ferais jamais comme tous le monde, originalité, anti-conformisme en avant ! Pourtant, tu n'avais pas un frère comme ça, ça ne faisait que rendre la chose plus étrange mais peu importe. Tu devenais peu à peu plus agaçante, faisant n'importe quoi, n'importe quand mais développant dès tes premières années des talents artistiques et un grand intérêt pour les choses de grandes personnes comme les livres de droit de tes parents auxquels les premiers temps, tu ne pigeais clairement rien. Mais tu t'en fichais, peu importe ! Passionnée de fleur, tu passais ton temps à en cueillir et bien que tes parents étaient peu présent, tu les aimais plus que tout surtout ta maman dont tu trouvais proche. Souvent, tu lui ramenais des fleurs ce qui l’amena à t'appeler ainsi ; "Ma petite fleur". Ton plus beau souvenir surement maintenant que la froideur à gelé la fleur grandissante qu'était votre relation ...

Aimer, tu savais qu'ils t'aimaient pourtant tu avais du mal à comprendre ce coté détaché qu'ils pouvaient parfois avoir, surtout ton père. C'est comme si il avait zappé ton existence, votre existence à toi et à ton frère, voir celle de ta mère mais pour le moment, tu étais trop jeune, tu restais aveugle dans une incompréhension totale. Ton frère semblait déjà plus comprendre parce qu'il ne tentait pas de voir la vie en rose malgré son jeune age à lui aussi, toi, tu voulais trouver de l'espoir ; ne pas voir que ta famille n'était déjà plus une famille, que c'était déjà trop étrange, oui, trop. Pourtant, tu ne voyais clairement rien. Un regard sur elle, un regard sur lui ; oh ça restait compliqué ... il n'était pas là. Tu tentais de lui écrire mais ton frère te faisait comprendre que ça ne servait pas à grand chose. Pourquoi n'avait-il pas plus d'espoir ? Tu en voyais encore dans son regard mais surement plus pour longtemps car ça se dégradait, réellement, énormément. Bientôt, vous quittiez l'Italie pour rejoindre tous ensemble les États-Unis et le bel état de Kansas avec joie ? Surement pas. A ce moment-là, toi, tu voulais rester là-bas, chez toi, tu parlais déjà Anglais, ayant appris jeune vu la sévérité de ton père mais c'était encore compliqué malgré tout ... 7 ans et parler couramment une autre langue que l'Italien ? il faut pas abuser. Trois mots, cinq mots, les bases surement vu les qualités de tes parents et l'acharnement de ton papa qui devait avoir caché ce projet depuis un moment mais oui, soyons réaliste.

Ton papa commençait vraiment à perdre toute ta confiance et pourtant, ton taux d'espérance, de croyance en son retour permanent à la maison et l’arrêt de tant de déplacement était grand. Une brisure au cœur de voir que Théo avait surement bien raison de ne plus y croire. Tu te faisais à la vie au Kansas mais tu te demandais toujours pourquoi avoir déménager pour que rien ne change et qu'il reste peu présent. Tu commençais à comprendre les problèmes relationnelles dans la famille parce que tu commençais à enquêter -c'est ce que toi tu aimais dire- mais en réalité, tu ne faisais qu’être réveiller par des disputes téléphoniques parlant des infidélités de ton père puis celle de ta mère, puis en permanence, la meme chose. Une situation qui n'évoluait qu'en empirant et ce que tu reprochais le plus à ces deux êtres chers ; c'était qu'ils ne puissent pas le garder pour eux, qu'ils ne sachant pas vous montrer une vie de couple heureuse ou qu'ils choisissent simplement de se séparer. Pourquoi c'était comme ça ? Pourquoi ? Tu grandissais, entrant dans une école privée où l'exigence était grande, te montrant alors bosseuse et intéressé de tout, espérant ainsi retrouver l’intérêt que ton père avait surement les premières années pour toi et ton frère. Tu intégras ensuite un collège et un lycée spécialisé et privé où tu pus te perfectionner dans les langues étrangères. Durant ces nombreuses années, tu appris le Français, à continuer la perfection de la langue anglaise que tu maitrisais beaucoup mieux presque couramment ou encore l'Espagnol et le Russe. Tu étais ainsi calée mais malgré tout tes efforts pour être bosseuse et soi-disant intéressante furent vain puisque lui ne revenait guère.  Les années passaient et il semblait que la vie de couple de tes parents devenaient le néant mais pas leur carrières apparemment. Ça te désolait et tu appris meme à les haïr, à ne plus les aimer parce que la négligence, tu ne supportais pas ! Tu venais à te demander si ça servait à quelques choses d'exister ; heureusement pour évacuer tous ça, tu avais la danse, tu avais l'art, tu avais ton frère. Tu postula à Yale, l'année de tes 17 ans pour être sur de trouver une place pour commencer des études d'Art et de danse. Quelques mois plus tard, tu étais sélectionnée pour quelques test que tu n'eus pas grand mal à passer et à remporter. D'ailleurs, tu remportas ta place à Yale et tu prouvas à ton frère, à tes amis, à tes professeurs que tu méritais ta place là-bas et dans cette section en réussissant brillamment ta première année. Tu t'y plaisais énormément bien que ta mère qui était celle que tu détestais le moins te manquait quelques peu ainsi que ton frère évidemment. Tu débuta alors ta seconde année, ravie d'avoir réussi la première qu'on disait décisive car si on part bien, ça se poursuit bien apparemment.

Tu avais entendu ses pas, ses gestes, les bruits de sa veste frottant contre ses vetements, le bruit des craquements de doigt qu'il faisait alors qu'il t'avait coincé, tout. Incroyablement effrayé dans cette ruelle sombre dans laquelle il t'avait entrainé. Tu voulais crié mais rien ne sortait de ta bouche, tu te sentais paralysée, apeuré. Le froid de l'hiver te paralysait tout autant. Tu avais été heureuse en cette soirée d'avoir choisi de gros collant hivernaux pour couvrir tes fines jambes plutôt qu'autres choses mais maintenant, tu n'étais plus contente d'avoir mis une tenue professionnelle, tu aurais du mettre un jean pour ne laisser aucun accès. Tu sentis sa main sur toi, sa force, sa violence, son odeur, tu sentis les larmes couler sur son visage, tout, à nouveau. Tu sentais ses mains glissaient sur ton corps et toi, commençant à réagir et à te débattre. Tu tentas de t'enfuir mais il te plaqua au sol et au moment où ton cri s’apprêtait à sortir, sa main vint se mettre sur ta bouche, puis un espèce de foulard, ton foulard coinça ton moyen de communication. Tu sentis le froid te paralysait plus encore quand il te deshabilla avec violence, te frappant lorsque tu bougeais. Tu te souviendras toujours de ses mots, de ses paroles, de cette obsession qu'il semblait avoir pour toi, qu'il avait l'air d'avoir eu pour d'autres, d'autres qui vivaient à présent plus haut dans le ciel puis après t’être débattu maintes et maintes fois, tu ne bougeas plus, laissant simplement tes yeux pleuraient tous ce qu'ils avaient sentant alors cette chose entrait en toi, sa chose, pas celle de celui que tu aimais, la sienne, celle de l'inconnue qui te voulait tant et qui t'insultait, te frappait ... Alors qu'il continuait à te torturer, à te violer, à t'agresser, tu entendis la voix d'un passant, ton sauveur et une menace, une simple menace d'un retour prochain et il s'en alla ... l'homme mystérieux, l'homme immonde déguerpi mais tu étais traumatisée, c'était trop tard ... tu voyais enfin un visage, celui d'un inconnu qui t'avait sauvé mais tu ne lui laissa pas le temps de parler, trop apeuré par l'Homme et tu te relevas avec difficulté criant lorsqu'il tenta de t'aider à te relever parce que tu te sentais si sale ... tu partais, loin, très loin ... Le lendemain, après avoir errer, perturbé, tu t'enferma dans ton appartement, puis dans ta chambre ... Ne parlant plus, muette, ne sortant plus pendant des mois, ce fut le meme manège, tu avais le regard vide, tu ne parlais plus et tu ne voulais plus parler sauf quand on te menaçais de t'emmener chez le médecin, tu menaçais à ton tour et expliquer qu'on devait te laisser faire ta vie tranquille soit rester dans ta chambre sans manger, sans boire parfois, sans parler, juste à pleurer. Parfois, tu criais la nuit, revoyant sans cesse la scène, cette homme masqué qui te violait et disait t'aimer et que tu l'avais négligé ... Tu ne terminas pas ton année et cela en étonna plus d'un qui te connaissait sérieuse, perfectionniste et ambitieuse. Ainsi, tu gâchas ta deuxième année, te laissant aller à la peine et le mal etre, la sensation d'etre un déchet, un détritus. Le seul jour où tu donnas réellement signe de vie fut le jour où ta colocataire t'annonça la bombe à Harvard ... tu envoyas un simple sms à ton frère qui bien sur répondu qu'il allait bien mais aussi qu'il n'appréciait pas ce manque de nouvelle et tu te contentas d'un "Ne t'inquiète pas, je suis très occupée mais tout va bien". 1 Janvier 2013 - jour d'Abomination, jour qui restera à jamais gravé.

Pourtant, tu te lassas de se train-train, de ce manque de choses à faire, de se laisser aller. Bien qu'au bout de quelques mois, tu avais tenté d'avancer ; on te sentait comme un fantome avançant dans la ville, avec peur, peur qu'il revienne et le pire ; aucune plainte, aucune parole à personne sur cela alors qu'il était dans la nature, inconscience. Oh, tu étais certaine que l'Homme qui t'avait sauvé en avait parlé vu les mots sourds qu'il avait tenté de te faire parvenir alors que tu comatais et que tu tentais de t'enfuir mais il ne connaissait pas ton nom et ne risquait donc pas de te faire témoigner. Tu avais peur aussi de témoigner, de décevoir encore ton bourreau et de subir encore. Tu étais toujours équipée d'un couteau et d'une bombe lacrymogène, toujours sur tes gardes, toujours. Tu ne pouvais plus retourner en cours, ça servait à rien alors tu avais cherché du travail et puis, tes parents s'occupaient surement pas beaucoup de vous mais tu avais de l'argent pour vivre c'était déjà ça. Un jour, tu compris que ta peur ne cesserait jamais, que ton traumatisme était trop grand alors tu tentas un grand moment de réflexion sur la chose à faire : mourir surement ? Oui, c'était le mieux pourtant tu ne devais pas être persuader car lorsque tu tentas d'avaler tous les cachets, tu te mis à pleurer et n'osa pas, te contentant de te faire des marques en frappant sur les murs, en grattant fortement ta peau comme si ça pouvait te faire mal, comme si tout ça était assez fort. Tu pensas à partir très loin mais tu te rendis compte que ce n'était peut-être pas ce qu'il fallait, que tu devais retrouver ta vie d'avant, tout en changeant de vie alors tu pensas à Harvard ... Septembre 2013, pas de vacances, tu forçais l'entrer sans rien dire à la prestigieuse école, tentant de persuader que tu devais y entrer mais ce ne fus pas difficile vu ton dossier, on te demanda juste pourquoi tu avais déconné et tu inventa quelques choses.  En Octobre, tu fis donc ton entrée en deuxième année, reprenant là où tu t'étais arrête sans avoir dit quoi que ce soit à personne là-bas de peur qu'il te retrouve, qu'il te fasse du mal mais maintenant, tu avais ce dont tu avais besoin : un nouveau départ, ton frère, tes études ...