Pour commencer, je suis née 12 Août 1982 à Londres, dans un petit appartement de la capitale. Mes parents n’avaient pas forcément les moyens, vu que mon père n’est qu’un simple cuisiner et ma mère était secrétaire. Ce ne sont pas les métiers qui rapportent le plus d’argent. Mais ça n’empêche que je n’ai jamais manqué de rien. Enfin j’ai toujours eu ce dont je voulais, bon je ne demandais pas grand-chose non plus, bien que mes parents avaient du mal à résister à ma bouille d’enfant lorsque je voulais quelque chose en particulier. J’ai quelques souvenirs d’enfance, mais pas beaucoup. Je sais juste que j’ai eu une bonne enfance. J’ai grandis dans une famille aimante, qui m’a bien élévé. Nous habitions pas loin d’un parc, et j’allais souvent y jouer avec mon père. J’ai passé beaucoup de temps dans ce parc, du moins dès qu’il faisait beau dehors, enfin plutôt dès qu’il ne pleuvait pas.
A l’école, j’étais le genre d’élève un peu timide et réservé, mais j’étais plutôt bon élève. Dès mon plus jeune âge, je voulais déjà devenir un grand médecin. Je voulais sauver des vies. Mes parents ont essayé de me dissuader parce que qui veut dire étude de médecine, veut forcément dire université. Et les universités sont loin d’être gratuite à Londres. Mais je m’accrochais à cette idée, encore plus en voyant le nombre de films ou de séries qui tournent autour de la médecine. Finalement mes parents ont abandonné l’idée de me faire changer d’avis. J’allais devenir médecin et j’allais tout faire pour réussir. J’ai réussis à plus m’ouvrir aux autres en entrant au collège. En même temps je n’avais pas eu le choix, je me suis retrouvé seul dans ma classe. Mes amis étaient dans d’autres classes. J’ai continué à être bon élève et surtout à être doué dans les matières scientifiques, ce qui est important pour pouvoir faire des études de médecine. Rapidement j’arrive au lycée, et contrairement au collège, je commence petit à petit à m’intéresser aux filles. Mais ça ne m’empêche pas d’étudier et de travailler durement. Au lycée j’ai eu qu’une seule petite amie, mais nous avons dû nous séparer, parce que nous allions étudier à différents endroits. J’ai dû quitté l’Angleterre pour aller étudier en France, où les universités sont beaucoup moins chère. J’ai cependant dû loué un logement dans le campus.
Quitter mes parents a été assez dur, mais bon, je me suis vite adapté à ma nouvelle vie à Paris dans la fac de médecine. J’aimais beaucoup cette ville. On pouvait lier études et soirées étudiantes, ça me plaisait beaucoup. A Paris, lors d’une soirée, j’avais vingt deux ans, j’ai rencontré une jeune femme, qui a complètement fait chavirer mon cœur. Quelques mois plus tard nous étions en couple. Elle travaillait déjà alors que moi je n’étais qu’étudiant. Au début, il avait fallu s’adapter, mais j’ai finalement emménagé avec elle, partageant le loyer en deux. Ca me revenait moins cher que mon logement étudiant. J’en avais pour huit ans d’études, et j’ai réussis à les faire haut la main. J’ai réussis à avoir mon diplôme assez facilement, bien que j’ai mis ma vie privée de côté le temps des révisions, mais heureusement j’avais une petite amie très compréhensive. A la base, après l’obtention de mon diplôme, j’avais prévu de retourner vivre à Londres, mais Paris me plaisait beaucoup et puis j’avais la femme de ma vie à mes côtés. J’ai eu mon diplôme à vingt cinq ans, et j’ai de suite été pris dans l’hôpital où j’effectuais mes stages.
Un autre rythme de vie s’installait. Je travaillais de temps en temps la nuit, où on m’appelait la nuit pour un patient assez urgent. Nous nous sommes beaucoup disputé, mais finalement l’amour était plus fort que ça. A vingt huit ans, elle vient à m’annoncer sa grossesse. Je crois que j’ai été l’homme le plus heureux au monde. J’allais être papa. J’avais déjà le meilleur des boulots, bien rémunéré, je vivais avec la femme de ma vie et j’allais être papa. Rien ne pouvait être mieux que ça. Rien en pouvait détruite mon bonheur. Du moins c’est ce que je croyais. En effet, depuis son annonce de grossesse, elle a complètement changé. On s’engueulait pour un oui et pour un non. Je ne comprenais plus rien, j’allais la perdre j’en étais certain. Elle me disait ne pas vouloir de cet enfant. Finalement j’ai réussis à calmer le jeu, mais ce n’est pas pour ça que ça allait mieux entre nous. J’étais présent le jour de l’accouchement et je fus ravi d’apprendre qu’il s’agissait d’une petite fille. Elle était si mignonne. C’est ensuite qu’arrive le pire. Mon copine me quitte et souhaite avoir la garde totale de notre fille. Mais il était hors de question que je me laisse faire. Ca n’allait pas arriver. J’étais prêt à débourser tout mon argent pour me battre et avoir la garde de ma fille. J’ai pris le plus puissant avocat français, j’en avais les moyens, et après de longs mois de négociations, d’affrontement, j’ai réussis à obtenir sa garde, avec l’interdiction totale pour sa mère de l’approcher. De toute manière, je ne voulais plus la voir. Parce que durant la procédure, je l’ai surprise dans le lit d’un autre homme. Elle m’a vite remplacé pour quelqu’un qui disait m’aimer plus que tout. J’ai dépensé beaucoup d’argent pour cette affaire, démissionnant même pour pouvoir me consacrer entièrement à l’affaire. Du coup à la fin, je n’avais plus autant d’argent, et j’ai décidé de quitter Paris, pour aller refaire ma vie ailleurs. Evidemment avant de partir entièrement, j’ai présenté ma fille à mes parents. Elle s’appelle Julie.
Je suis ensuite partit pour les Etats Unis et j’étais décidé à devenir professeur de médecine, au moins ça me laissait le temps de m’occuper de ma fille. Si je travaillais dans un hôpital, il était impossible pour moi de m’en occuper. Une fois arrivé sur le sol américain, j’ai passé tous les droits et diplôme requit pour devenir professeur. Je voulais enseigner à Harvard, alors j’ai emménagé dans la ville, pour entamer ma carrière de professeur de médecine. Je souhaite aussi retrouver l’amour, mais il me faut une femme qui accepte le fait que j’ai une petite fille, qui a maintenant 3 ans. Le temps est passé tellement vite, durant mes trois années à Harvard, ma fille a commencé à parler, à marcher, à être propre. Je suis le papa le plus comblé au monde avec Julie. S’il y a bien une femme dans ma vie, c’est elle et j’aimerais qu’il y en ai une seconde, mais ce n’est pas à Harvard que je vais trouver, à moins qu’il y ait des collègues qui pourraient me plaire.