C'est le 31 octobre 1988 à Londres, que les membres de la famille McGill m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Isbel Alaska Gracie. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études d'arts plastiques et de français depuis sept ans . Et pour terminer, je voudrais intégrer les Lowell ou les Quincy.
Isbel Alaska Gracie McGill
Looks alot like Charlavail Effron
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle vulture et j'ai 20 ans. Je suis québécoise et j'ai connu le forum grâce à Torrey. La 46e fois dois bien être la bonne alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Charlavail Effron comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par crédits. Je fais environ 250-300 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Mot de la fin ? ▲ j'vous aime. Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?) participer à la roulette RP (?)
APRÈS LA BOMBE Isbel n'était pas près du campus lorsque l'attentat a eu lieu. Pourtant, cet événement a eu un grand impact sur sa vie. Bien qu'elle se foutait en l'air et qu'elle compromettais son avenir avant l'attentat, après, c'était pire. Elle a réalisé que vivre dans le passé n'est pas la solution. Depuis, elle boit fréquemment, elle qui n'aimait pas l'alcool avant sa rupture avec John et avant l'attentat. Elle crée plus que jamais également... plus pour sortir tout ce qu'elle retient en dedans que pour le bien-être de ses études.
LOWELL. Qu'est-ce que je ferais sans l'art? Je ne serais probablement plus ici si ce n'était pas pour l'art. J'ai littéralement été sauvée grâce à l'art. Après ma rupture avec John, je n'étais plus que l'ombre de moi-même. La seule chose qui me permettait de tenir bon, c'était l'art. Si vous saviez le nombre de fois ou j'ai dessiné son visage... pour ensuite le couvrir de peinture pour ne plus le voir. Je me suis, à maintes reprises, effondrée en larmes après avoir réalisé que c'était lui qui se retrouvait sur mes canevas. Pourtant, il faut bien croire que toutes ces sessions m'ont été un brin thérapeutiques parce que je suis ici, bien en vie.
QUINCY. Pas vraiment du style Cabot, pas assez fêtarde pour les Mathers, pas assez studieuse pour les Dunster, il ne reste plus qu'une confrérie à laquelle Isbel peut adhérer. Les Quincy. Il est vrai qu'elle a le coeur sur la main. Elle n'est peut-être pas du genre à s'impliquer super activement dans des causes humanitaires, mais elle est tout de même prête à aider son prochain. Elle est une amie loyale et le bien-être de ceux à qui elle tient lui est primordiale. Elle peut même en venir à négliger sa propre santé pour un ami. Elle sera pourtant la première à proposer d'organiser une exposition pour amasser des fonds pour une cause X.
Parfois, il ne suffit que d’un regard pour changer le cours de votre vie.
1. The Love At First Sight
She would never tell him and was ashamed to admit it, even to herself, but she’d fallen in love with him the instant she’d seen him.
Maman et moi logions dans un petit appartement à North Adams depuis un peu plus d’un an. Il était temps pour moi de reprendre mes études là ou je les avais laissées. Heureusement le personnel de MCLA était compréhensif. Lorsqu’ils ont su la situation dans laquelle je me trouvais, ils ont établi un plan avec moi afin que je ne sois pas en retard par rapport aux autres élèves. Quelques mois d’études avec un enseignant de l’école – dieu merci ils ont accepté de le faire pour un tarif raisonnable – et j’ai pu intégrer l’école à la rentrée scolaire en septembre.
Comme à tous les jours, après mes cours, j’enfilai mon tablier et me positionnai derrière le comptoir.
« Bonjour, puis-je prendre votre commande? » Demandais-je à chacun des clients qui passaient. Un latté au thé chai, un frappuccino Java avec brisures de chocolat, un macchiato à la noisette; les commandes défilaient et rapidement, je me retrouvai aux machines à café à préparer les divers cafés. J’ai remarqué ce client qui attendait que l’on prenne sa commande. Il restait en recul et laissait les autres clients passer. Pourquoi? Peut-être avait-il remarqué que la majorité d’entre eux étaient pressés. J’ai finalement laissé ma place à Jake – de toute façon il préférait de loin faire les cafés que prendre les commandes en note – et je me suis dirigé vers la caisse. Le client s’avança alors vers moi. « Ce sera un latté à la citrouille épicée. » J’ai inscrit sa commande sur le verre avant de lui demander son nom. « John. » M’a-t-il répondu avec un sourire qui m’a fait ressentir des papillons au creux de mon estomac. J’ai écris son nom sur le verre avant de le faire payer.
Une heure et demi plus tard, John était toujours assis là, à déguster son café qui devait être plus que froid. Pourquoi lui prêtais-je autant d’attention? Il n’était qu’un client parmi tant d’autres… et pourtant, c’était la première fois que quelqu’un, qu’un homme faisait naitre en moi se désir d’aller lui parler. Pourquoi avait-il attendu que ce soit moi à la caisse pour commander? Il était mystérieux ce garçon. J’ai quitté mon poste et ai accroché mon tablier pour les quinze minutes de pauses qui m’étaient allouées. Je me suis fait une limonade avant d’aller m’installer à une table. Pendant ce qui m’a semblé être au moins une minute, j’ai senti son regard sur moi, mais je n’osai pas lever les yeux. Je savais que c’était lui qui me regardait. Il n’avait cessé de le faire lorsque je travaillais. Mon esprit s’est mis à divaguer alors que je repensais à ce sourire qu’il m’avait offert il y avait de cela un bon moment. J’ai fermé les yeux pour un instant et j’ai revu son visage. Comment quelqu’un pouvait avoir cet effet sur moi? Comment était-ce possible de marquer une personne avec un contact si court? Le bruit d’une chaise glissant sur le sol me sorti de mes rêveries. Il était là, assis devant moi. Je lui souris timidement. « Je suis en pause. » Lui fis-je remarquer. « Je sais. » A-t-il répliqué en haussant les épaules. Que me voulait-il? Un moment de silence s’installa entre nous et finalement. « Ça peut vous sembler complètement fou. » J’ai ris. « Vous pouvez me tutoyer. » Il a souri et les papillons sont revenus. « Tu peux en faire de même. » Mes yeux ont croisés les siens et je m’y suis perdu pendant une fraction de seconde, le temps que sa voix se rende jusqu’à mes oreilles. « Je n’agis habituellement pas ainsi, mais je… » Il prit une grande inspiration. « Je voudrais t’inviter à sortir. » J’aurais probablement du prendre peur. J’aurais du m’enfuir en courant et ne jamais regarder en arrière. « Je travailles jusqu’à huit heures. » Annonçai-je. « Huit heures trente. Taco Bell? » Proposa-t-il. « Ce n’est pas vraiment comment j’imagine un premier rendez-vous. Pas très romantique. » Me moquai-je. « Qui a dit que c’était un rendez-vous romantique? » Me demanda-t-il, un sourcil arqué et un sourire en coin. Il voulait me tuer ou quoi? Jamais je n’avais vu un humain avec un visage aussi parfait. On aurait fit que ses traits étaient taillés au couteau. « Personne. » Admis-je, le rose me montant aux joues. « Alors à ce soir, huit heures trente? » J’acquiesçai. Nous prîmes des chemins opposés; moi, celui de la salle des employés et lui, celui de la sortie. C’est avec un sourire niais que je retournai au travail, impatiente que ma journée de travail ne se termine.
Si seulement docteure Smith pouvait me voir. J’avais tellement progressé depuis notre première rencontre. Dire qu’il avait fallu que je rassemble tout le courage que j’avais pour simplement sortir de l’appartement le jour de notre premier rendez-vous. Voilà que j’allais sortir avec un garçon. Peut-être était-ce le fait qu’il ne ressemblait aucunement à mon père ou sa politesse. Lors de notre rendez-vous, il a fait preuve d’un charme sans pareil. Il a tenu à payer pour moi – depuis quand un étranger paie-t-il le repas pour une étrangère? – et la soirée s’est déroulée à la perfection. Il m’a fait rire et m’a fait oublier, en l’espace de quelques heures, tout ce qui me hantait. Je n’avais jamais cru aux contes de fée, aux histoires à l’eau de rose. Pour moi, les histoires aux dénouements heureux n’étaient pas quelque chose de réaliste. La vie ne pouvait pas se dérouler ainsi. Les princes charmants n’existaient que dans les livres… Et pourtant. Je crois bien que ce fut le coup de foudre. Il m’a raccompagné à la maison et, digne d’un scénario de film hollywoodien, il a tenté de m’embrasser. Ça par contre, c’était trop pour moi et il l’a rapidement compris. Il n’a que légèrement déposé ses lèvres sur ma joue avant de me dire bonne nuit. « Bonne nuit. » Dis-je, un sourire aux lèvres avant de faire demi tour et de passer le pas de la porte.
Évidemment, maman m’a questionnée. La seconde ou j’ai posé un pied dans la maison, les questions ont fusées. Bien qu’elle semblait heureuse de me voir « rayonner » comme elle l’a si bien dit, je savais qu’elle avait peur. J’étais sa seule fille et avec le passé que j’avais, je savais qu’elle ne voulait pas que l’histoire se répète.
« Je te promets, maman, qu’il ne m’arrivera rien. Il est un véritable gentleman. »
Je pouvais lire sur son visage qu’elle était sceptique, mais après avoir déposé un baiser sur mon front, nous sommes toutes les deux aller dormir.
2. The Lovestory
No I’m never gonna leave you darling, no I’m never gonna go regardless everything inside of me is living in your heartbeat
Ce rendez-vous n’était que le premier d’une longue, très longue série. J’ai évidemment parlé de cette relation à ma thérapeute. Elle m’a assurée que c’était bon. Qu’avec cette relation, j’allais pouvoir mettre mon passé derrière moi. Certes, je n’oublierais jamais ce que mon paternel m’avait fait subir, mais j’allais pouvoir avancer dans la vie, ne plus me sentir prisonnière de mon passé. John me faisait sentir comme une princesse. Nous n’étions que des adolescents, mais il avait déjà cet esprit chevaleresque et romantique. Il me surprenait avec de petits cadeaux par-ci, par-là. Nous faisions une sortie par semaine où nous ne faisions que parler. Que ce soit assis sur un banc de parc à l’école, parce qu’il fréquentait mon école – comment avais-je fait pour ne pas le remarquer avant? – sur la pelouse devant la résidence de ses parents, dans un resto la plupart du temps pas très chic – nous n’avons jamais été fans de grands restaurants – nous prenions ce temps pour parler. De quoi? De tout et de rien. De notre journée, de la pluie et du beau temps. Nous prenions ce temps pour nous. Il lui arrivait même de me lire quelques-uns des poèmes qu’il avait composés. John était un être troublé. Je savais pertinemment que la perception qu’il avait de lui-même était fausse. Il se voyait comme un moins que rien et cela se reflétait dans ses textes.
Il s’était assis sur le sol et adossé à un arbre. J’avais posé ma tête sur ses cuisses et fermé les yeux alors qu’il me récitait un de ses plus récents poèmes. J’aimais sa voix. J’aurais pu l’écouter pendant des heures, même si ce qu’il me racontait n’avait pas de sens. Juste le son de sa voix résonnait comme une douce et apaisante mélodie à mes oreilles. Lorsque j’entendis son carnet se refermer, j’ouvris les yeux à nouveau et le regardai. Il avait cet air triste sur le visage. Je me suis redressée et blotti contre lui. Une de ses mains s’est posée sur ma cuisse qu’il caressait lentement. J’ai rapidement repoussé sa main. Il m’a regardé, ne comprenant visiblement pas pourquoi j’agissais ainsi. « Vas-tu m’expliquer un jour pourquoi je ne peux même pas te toucher? » Sa voix restait douce et calme. J’ai blotti ma tête au creux de son cou et je suis restée silencieuse pendant un moment. On pourrait croire qu’après plusieurs mois, je lui aurais parlé de mon passé, mais non. Et puis, il n’était pas du genre à me toucher de manière déplacée. J’ai resserré mes bras autour de son torse avant de pousser un soupire. Je lui expliquai tout. En commençant par ce soir du Superbowl ou ma mère travaillait et j’étais seule avec mon père. La façon dont il a posé ses mains sur moi. Je détaillai ce qui restait les minutes les pires de ma vie. Alors que les mots passaient mes lèvres, je pouvais à nouveau sentir l’odeur d’alcool qui émanait de lui, je sentais ses mains rugueuses sur mon corps frêle. Les larmes ne tardèrent pas à passer la barrière de chair qui les retenait. J’étais crue dans mes propos, mais il avait le droit de savoir. Il le devait. Plus je parlais, plus ses mais se resserrèrent autour de ma taille. Je ne parvins pas à terminer mon histoire, les sanglots m’empêchant de formuler une phrase correctement. Une des mains de John resta posée sur mes hanches tandis que l’autre caressa mes cheveux. Nous sommes restés ainsi pendant un long moment, jusqu’à ce que mes sanglots cessent. Pour être honnête, j’avais peur. Terriblement peur qu’il parte. Qu’il ne s’assure que je sois dans un état moins lamentable que celui dans lequel j’étais quelques minutes plus tôt avant de partir. Je venais de m’ouvrir à lui sur ce qui avait été le pire moment de ma vie. Il allait probablement prendre la fuite. Après tout, qui voudrait sortir avec une lâche? « John. » J’avais prononcé son nom presque comme une question. Si je n’avais pas été littéralement collée à lui, je crois qu’il ne m’aurait même pas entendu. « Promets-moi… » Je déglutis. J’avais ce nœud qui me nouait la gorge. « Tu ne partiras pas, hen? » Avais-je finalement osé demander en levant les yeux pour le regarder. « Jamais. Je te le promets. » Les larmes coulèrent de plus belle sur mon visage. Du bout des doigts, il les a essuyées et a posé ses lèvres sur les miennes. « Tu es la seule personne à savoir. » Avouai-je. Mes mains tenaient fermement son chandail. « Merci. » Sa voix n’était qu’un suave murmure. Mes yeux se sont à nouveau fermés et je crois bien m’être endormie contre lui.
3. The Heartbreak
these four words don’t come easy « I don’t love you »
Récemment, notre relation avait connu plus de bas que de hauts. Nous nous disputions pour un rien. Tout allait de travers. Peut-être était-ce parce que nous allions bientôt devenir des étudiants universitaires et que cela nous rendait plus nerveux et stressés? Je n’en sais rien. Il fallait en discuter, mais je ne voulais pas me rendre à l’évidence. Notre histoire ne durerait pas toujours. Finalement, la rentrée universitaire s’est faite sans anicroche. Nous avons tous deux intégrer Harvard. Certes, nous n’étudions pas dans la même branche. Lui continuait ses études en littératures tandis que je poursuivais mes rêves d’artiste. Les choses ne s’améliorèrent que très peu. Nous retardions tous les deux l’échéance. C’était inévitable. Un soir, il était resté dans ma chambre et s’était endormi à mes côtés… je ne suis même pas certaine qu’il aie dormi. Je sais qu’au petit matin, quand j’ai ouvert les yeux, il n’était plus là.
Et puis, le jour J est finalement arrivé. Il m’avait appelé pour que je me rende chez lui. Il fallait que nous parlions de ce qu’allait devenir notre couple. Nous passions la majorité de notre temps ensemble, mais maintenant nos chemins allaient être séparés. Il avait décidé de partir pour la Californie et moi j’allais rester ici. La distance était grande, certes, mais j’avais toujours foie en nous. Je pensais que nous pouvions surmonter tous les obstacles, braver toutes les tempêtes. Après tout, il est normal que dans un couple, il y aie des hauts et des bas.
Une fois chez lui, je me suis assise sur le canapé. Il s’est installé au piano. Avais-je oublié de vous mentionner qu’il était également un excellent musicien? Ses poèmes devenaient parfois de magnifiques chansons. Enfin, il m’expliqua que je comprendrais une fois la chanson terminée. Qu’on pourrait en discuter par la suite. Déjà, la mélodie me fit comprendre que ce n’était rien de bon. Puis, sa voix résonna dans la pièce.
I really should just go home And play with myself Better that than stay And do something else Cause we can't be friends that much I know I wish it wasn't so And I can't take my heart someplace it won't go Show me to the door
J’étais hypnotisée. Je le regardais et le trouvais encore plus beau qu’à l’habitude. J’aurais voulu pouvoir me lever, m’assoir à ses côtés et poser ma tête sur ses épaules. J’aurais voulu pouvoir me blottir contre lui.
As if a plane crash were timely There's no good time for bad news These four words don't come easy "I don't love you"
Il mentait. C’était impossible. Il m’aimait encore. Où peut-être me voilais-je seulement le visage. Peut-être qu’il ne m’aimait plus. Pourtant, il me serrait toujours tout contre lui lorsque nous dormions ensemble. Il séchait encore mes pleurs.
Listen to your friends & leave me alone I'm just a boy I'm drunk, I'm 24 I don't want to hurt you anymore Don't waste your tears on me now pretty girl When I hate myself for letting you go You can be the one to say "I told you so"
Toujours immobile, incapable de faire le moindre geste, je l’écoutais. J’étais muette. Même si j’avais voulu parler, hurler, aucun son ne pouvait sortir de ma bouche. Les larmes coulèrent maintenant abondamment sur mes joues. Je pu finalement bouger ma tête, seulement pour secouer la tête.
As if a plane crash were timely There's no good time for bad news These four words don't come easy "I don't love you"
Ces mots étaient comme des couteaux. J’avais l’impression qu’on le plantait à maintes reprises dans mon cœur. Après tout, s’il ne voulait plus de moi, que pouvais-je bien faire? Son choix semblait être fait. J’étais recroquevillée, le menton appuyé sur mes genoux et je le fixais. Il avait cessé de jouer depuis quelques minutes maintenant, mais aucun de nous n’avait bougé. Il s’est raclé la gorge et s’est finalement levé. Alors qu’il allait quitter la pièce, j’ai soudainement retrouvé toutes mes capacités. Je me suis levée et précipitée vers lui. Mes bras entourèrent son torse et ma tête reposa contre son dos. Il a pris mes mains et s’est facilement défait de mon emprise. Je suis restée immobile tandis que je le regardais s’éloigner de moi.
« Attends! »
Il a soupiré et s’est retourné.
J’ai réduit à un presque néant l’espace qui nous séparait. Je me tenais à quelques centimètres de lui. Sa main a trouvé ma joue et j’ai fermé les yeux. Sa peau était si douce sur la mienne. À l’aide de son pouce, il a essuyé les larmes qui coulaient toujours. Ma main s’est placée sur sa nuque et nos lèvres se sont rencontrées. Un baiser qui se voulait tendre, mais qui au final est devenu le baiser le plus passionné que nous ayons échangé. Sans un mot, il s’est dirigé vers une autre pièce de la maison, me laissant en plan. J’ai essuyé les dernières traces laissées par les larmes sur mon visage avant de quitter la maison.
4. The Aftermath
J’aurais probablement du me concentrer sur mes études histoire d’oublier John. J’aurais peut-être du être plus studieuse. Pourtant, j’ai pris le mauvais virage. Moi qui n’aimait boire que des cafés, j’y allais maintenant dans la vodka, le Jack Daniels et autres alcools. L’attentat aurait pu être un « wake-up call », mais j’ai seulement réalisé que je devais vivre ma vie au jour le jour. Plus question de vivre dans le passé… au grand bonheur et désarroi de ma thérapeute. Elle qui souhaitait me voir sortir, c’est réussi. Les fêtes du campus, j’y participe. Je n’ai pas développé un penchant pour la fête, loin de là. Je n’aime toujours pas les grands rassemblements et dieu sait que ceux des Mathers sont les meilleurs, mais pendant ces soirées, j’oublie tout… comme c’était le cas lorsque j’étais avec John. Maintenant, je tente d’oublier son nom. Je tente d’effacer de ma mémoire tout ce qui me rappelle ces années en Angleterre.
Non, les contes de fées n’existent pas. Nous ne vivons qu’un long et pénible cuachemar.
Quartier d'habitation / Colocation : matthew hall, sur le campus d'harvard
Situation sentimentale : célibataire
Études / Métier : étudiant en quatrième année d'undergraduate, prépare ses LSATs pour entrer à la Harvard Law School l'année prochaine + bosse à l'administration d'Harvard et revend les réponses des exams
Date d'inscription : 15/03/2013
Pseudo & Pronom(s) IRL : dark dreams. (she/her)
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Crédits : romeochamberlain @tumblr (av)
Multicomptes : kaiden, kaze, donovan, kyro
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single · bisexual · brighton, uk · future law school student · basketball player · rich guy · korean